En forêt, vous rasez tout ? Pour les uns, à droite de l’Atlantique, on parlera de coupe rase; à gauche, de coupe à blanc.
À votre service.
P.-S.—On ne confondra évidemment pas cette coupe avec celle de la biscotte.
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
En forêt, vous rasez tout ? Pour les uns, à droite de l’Atlantique, on parlera de coupe rase; à gauche, de coupe à blanc.
À votre service.
P.-S.—On ne confondra évidemment pas cette coupe avec celle de la biscotte.
De l’article Chiasme
De l’article Ensemble de l’œuvre
De l’article Foxer
De l’article Hostie
De l’article Marde
De l’article Pour la suite du monde
(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)
Lacroix, Michel, Cécile et Marx. Héritages de liens et de luttes, Montréal, Varia, coll. «Proses de combat», 2024, 239 p.
Landry, Ève, Céline après Renée. Roman, Montréal, Les éditions de la Maison en feu, 2023, 155 p.
Soit les deux phrases suivantes :
«Bref, il y a du talent de pointe qui est produit en Suisse depuis quelques années, mais il lève les feutres trop tôt au goût de Markus Graf» (la Presse+, 22 juin 2017).
«Avant de lever les feutres, Flavie et moi, on arrête saluer Camirand dans la salle de séjour» (La soif que j’ai, p. 9).
Lever les feutres ? Partir, tout simplement. (Certains diraient quitter.)
On ne confondra pas, dans ces deux exemples, lever les feutres et lever les pattes. Tout le monde y reste vivant.
Référence
Dufour-Labbé, Marc-André, La soif que j’ai. Roman, Montréal, Le Cheval d’août, 2024, 139 p.
«Chacune part de son côté, Catherine et Marianne vers leurs voitures, Sabrina vers les tours de Sainte-Thérèse, la place carrée et un paquet de problèmes» (p. 42).
«De l’autre côté des voies, un adolescent, plié sous le poids de l’ennui et d’un énorme sac de sport, attend sans bouger devant les portières ouvertes du wagon» (p. 45).
«Puis, l’année dernière, il y a eu cette balle de .22 Long Rifle qui lui a a traversé le genou et qui a détruit ses ligaments croisés, en même temps que ses rêves de devenir pro» (p. 138).
«Les passants ont le nez sur leur portable ou dans leurs pensées» (p. 289).
Tristan Saule [pseudonyme de Grégoire Courtois], Et puis on aura vu la mer. Roman. Chroniques de la place carrée. IV, Montréal, Le Quartanier, coll. «Parallèle», 05, 2024, 341 p.
P.-S.—L’Oreille tendue apprécie fort le travail de cet auteur. Voir ceci, par exemple.
(Une définition du zeugme ? Par là.)