Trop, c’est comme pas assez

Il y a ces mots qu’on économise,  dont l’Oreille a eu l’occasion de parler.

Il y a aussi ces mots de trop, qu’on devrait, eux, économiser. Exemples.

Dans 87,6 % des cas — statistiques provisoires —, faire que suffirait, là où l’on met faire en sorte que.

Quelque part, malgré les apparences médiatiques, n’a besoin ni de à (à quelque part) ni de en (en quelque part).

Un lecteur de l’Oreille tendue lui signale une tendance à l’abandon de l’élision devant les noms et prénoms de personnes commençant par une voyelle : le livre de André remplacerait fréquemment, sans raison, le livre d’André.

Dans la plupart des cas, attester est un verbe transitif et il se passe donc de de.

On parle d’un bouchon de quarante-cinq minutes ? Ce n’est ni plus ennuyeux, ni moins, qu’un bouchon de quarante-cinq minutes.

En toutes choses, le juste milieu, pourtant, ce n’est pas plus mal.

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10 réponses sur “Trop, c’est comme pas assez”

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