Périple

Déplacement de sportifs.

Souvent pléonastique : ces voyageurs au long cours ne font de périple qu’à l’étranger. Exemple : «Pour le Canadien, le périple à l’étranger est le temps d’amorcer une poussée» (le Devoir, 2 mars 2010, p. B5).

Existe aussi en version écourtée : on parle alors de «petit périple» (la Presse, 9 septembre 2009, cahier Sports, p. 3).

 

[Complément du 24 février 2013]

Première remarque. Rappelons la double définition du «périple» dans le Petit Robert : «Didact. Voyage d’exploration maritime autour d’une mer, d’un continent»; «Cour. (sens critiqué) Voyage, randonnée par voie de terre, circulaire ou non» (édition numérique de 2010).

Deuxième remarque. Par tweet, le 23 février, le descripteur sportif Pierre Houde annonçait qu’il allait partir, avec les Canadiens de Montréal, pour «un périple sur la route de deux parties», ce périple les amenant à… Ottawa et à Toronto. Ce tweet a été effacé du compte du compte de @PierreHoudeRDS. Serait-ce à cause de celui-ci ? L’Oreille tendue n’ose le croire.

 

[Complément du 21 février 2017]

Les Carabins de l’Université de Montréal — c’est du football — viennent de rendre public leur calendrier pour la prochaine saison : «La troupe de Danny Maciocia lancera donc sa campagne 2017 dans l’ouest de la métropole lors d’un périple jusqu’au terrain de l’Université Concordia le 25 août.» Ce «périple» de 7 kilomètres prend 37 minutes en bus (la 51). Devrait-on parler de «très petit périple» ? De «périple local» ? Tant de questions, si peu d’heures.

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14 réponses sur “Périple”

  1. Je remarque aussi que l’expression « à l’étranger » est utilisée par les journalistes même quand le Canadien de Montréal joue à Toronto, Calgary ou Vancouver.

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