Les néologismes techno du jour

Le progrès peut rendre malade : «Votre téléphone intelligent vous donne mal au cou ? Vous avez sans doute un textocoli» (@JeanSylvainDube). (L’Oreille tendue ne veut pas être inutilement chipoteuse, mais elle aurait préféré textocolis.)

Si vous souhaitez ne pas (trop) souffrir, adoptez l’attitude de @cathpep : «Je twitte en dilettante. Une vraie twilettante

Choisissez la collaboration : «1000 mercis à @AnneBaillot pour la tweetduction en temps réel ! #performance #dhcmb» (@piotrr70).

Acceptez que des choses, en bon suédois, soient «ogooglebar» («ingooglables»).

Bref, suivez Gilles Herman et vivez le «paléonumérique» (p. 41).

Par où commencer ?

Sur le Web, ce pourrait être par l’«égo-référencement» (Martin Dacos). Charité bien ordonnée commence par soi-même, non ?

Au bureau, vous pourriez travailler AVEC («apportez votre équipement personnel de communication»), la traduction de BYOD (bring your own device) proposée par la Commission générale de terminologie et de néologie française.

Ou sans. C’est possible aussi.

 

Références

Dacos, Martin, «Comment mieux faire connaître mes recherches ?», blogue blogo-numericus, 23 novembre 2009. http://bn.hypotheses.org/10288

Herman, Gilles, «Le livre à l’ère du numérique : accessibilité — liberté — universalité», Québec français, 168, hiver 2013, p. 39-41. https://id.erudit.org/iderudit/68658ac

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