Accouplements 109

Photo de Norbert Elias en 1987

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)

Dans le Devoir des 3-4 mars, en page B10, Stéphane Chalifour et Judith Trudeau publient une «Libre opinion» sous le titre «#MeToo et la poursuite du “processus de civilisation”». En page B11, dans la rubrique «Le Devoir de philo», on peut lire «Les tueries de masse témoignent d’un dérèglement des structures sociales» de Julien Gauthier Mongeon.

Ce qui unit ces deux textes ? L’un et l’autre s’appuient sur le travail du sociologue allemand Norbert Elias (1897-1990).

Ce n’est pas l’Oreille tendue qui va se plaindre, elle qui a essayé, il y a une vingtaine d’années, d’appliquer la pensée d’Elias à un corpus épistolaire, celui des lettres d’Élisabeth Bégon (1696-1755) — dans une perspective bien différente, il est vrai, de celle des articles du quotidien.

 

Illustration : Rob Bogaerts, photo de Norbert Elias en 1987, Anefo-Nationaal Archief, déposée sur Wikimedia Commons

 

Référence

Melançon, Benoît, «La configuration épistolaire : lecture sociale de la correspondance d’Élisabeth Bégon», Lumen. Travaux choisis de la Société canadienne d’étude du dix-huitième siècle. Selected Proceedings from the Canadian Society for Eighteenth-Century Studies, XVI, 1997, p. 71-82. https://doi.org/1866/31893

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