Autopromotion 009

Le prochain livre de l’Oreille tendue paraîtra en septembre chez Del Busso éditeur. En avant-première, trois choses.

La couverture

Écrire au pape et au Père Noël, 2011, couverture

La table des matières

Écrire au pape [PDF]

Attendre, attendre, attendre

Bouteilles à la mer (première version ici, HTML)

Du pigeon voyageur

Tintin (non-)épistolier

Cher Père Noël (HTML)

Dites-le avec des timbres-poste (PDF)

L’odeur de la lettre

Des chiffres et des lettres

Sportifs épistolaires

La lettre chantée

L’économie de la confiance

L’art du pourriel (première version ici, HTML)

L’enchaînement épistolaire

Crimes épistolaires

Lettres d’outre-tombe (PDF)

Postface. L’imaginaire épistolaire

La quatrième de couverture

Vous recevez des lettres ? Le pape, Tintin et le Père Noël aussi. On vous inonde de pourriels et de chaînes de lettres ? Mademoiselle Nitouche ne vous sera malheureusement d’aucun secours; sa spécialité, c’est le langage des timbres-poste. Vous préférez utiliser le pigeon voyageur ou la bouteille à la mer, voire la lettre chantée ? Vous ne seriez pas le premier. Attendre une lettre pendant des décennies, vous enivrer de son parfum ou payer une fortune pour une missive ne vous semble pas relever du délire ? Les lettres de recommandation vous paraissent dignes d’intérêt ? Vous aimeriez mieux connaître la correspondance des sportifs et celle des tueurs en série ? Vous n’avez pas peur de recevoir des nouvelles d’outre-tombe ? Les curiosités épistolaires ici rassemblées sont pour vous.

 

[Complément du 22 septembre 2011]

ISBN : 978-2-923792-08-8

En librairie le 7 octobre 2011

19,95 $

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[Complément du 20 octobre 2011]

Le livre est aussi disponible en format numérique chez Numerik:)ivres.

 

[Complément du 17 janvier 2024]

Le livre, au format PDF, est désormais disponible en libre accès ici.

 

[Dans les médias]

«Un magnifique petit bouquin qui ravira les amateurs de bizarreries et d’inventivités» (Christian Vachon, site de la Librairie Pantoute, 21 octobre 2011).

«C’est un livre de fine fleur élégante où vous serez nettement plus intelligent en fin de lecture qu’à l’arrivée» (Culturehebdo.com, octobre 2011).

«L’essayiste divertit pour faire réfléchir» (Michel Lapierre, le Devoir, 12 novembre 2011, p. H4).

«a lu Écrire au pape et au Père Noël http://bit.ly/u7y1ZS par @benoitmelancon | en veut encore et espère d’autres cabinets de curiosités !» (bibliomancienne, sur Twitter, 20 novembre 2011).

«À l’ère de la communication instantanée, ces “curiosités” semblent porter un cachet nouveau. Êtes-vous allé à la malle, hier ?» (Daniel Lemay, la Presse en ligne, 21 novembre 2011).

«Dans tous ces domaines, on le suit avec plaisir […]» (Philippe Didion, Notules dominicales de culture domestique, 27 novembre 2011).

«Agréable lecture qui donne le goût de se remettre à la lettre» (AmelieGaudreau, sur Twitter, 28 novembre 2011).

«Tout en étant un livre grand public – sans notes de bas de page, imaginez ! –, Écrire au pape et au Père Noël contient une réflexion originale sur cette forme de communication. […] En tout cas, son “cabinet de curiosités épistolaires” regorge de trésors qu’il a patiemment déterrés pour nous en consultant autant Hergé que Diderot» (Mathieu-Robert Sauvé, Forum, Université de Montréal, 28 novembre 2011).

«Le résultat est une célébration de l’intelligence et de l’érudition, des bonheurs d’écriture, des histoires surprenantes qui raviront les amateurs de bizarreries et d’inventivité» (Christian Vachon, le Libraire, hors série, décembre 2011, p. 30).

«Je me suis délectée à la lecture de votre ouvrage comme un enfant qui découvre les surprises et les friandises cachées dans son bas le jour de Noël» (Marie D. Martel, blogue Bibliomancienne, 23 décembre 2011).

«Un des chapitres les plus étoffés porte sur les procédés de communication dans les albums Tintin. En tintinologue averti, Melançon recense les divers albums où il est question de lettres, de télégrammes ou de billets, tout en soulignant qu’on ne trouve nulle part trace de carte postale, ce qui est une absence pour le moins curieuse chez un artiste visuel. […] D’autres textes portent sur la place de la lettre dans la chanson, sur le pourriel, les chaînes de lettres, les lettres d’outre-tombe, etc. L’ouvrage est entrelardé de citations judicieusement choisies et se termine par quelques pages sur l’imaginaire épistolaire» (Christian Vandendorpe, @nalyses. Revue de critique et de théorie littéraire, 2012).

«Rédigé avec un mélange bien équilibré d’érudition et d’éclectisme, ce Cabinet de curiosités, fidèle à son nom, offre aux lecteurs un panorama des formes multiples et hétéroclites sous lesquelles se présentent les correspondances» (Ben Huberman, Canadian Literature, 19 juin 2012).

«Benoît Melançon entremêle les références érudites, ordinaires et populaires dans un style qui nous entraîne, tambour battant, de découvertes en redécouvertes, et de surprises en surprises» (Sonia Anton, Épistolaire, 38, 2012, p. 277).

 

Référence

Melançon, Benoît, Écrire au pape et au Père Noël. Cabinet de curiosités épistolaires, Montréal, Del Busso éditeur, 2011, 165 p.

Sixième article d’un dictionnaire personnel de rhétorique

Denis Diderot, timbre commémoratif

Symploque

Définition

«Emploi simultané de l’anaphore [répétition initiale] et de l’épiphore [répétition finale]» (Gradus, éd. de 1980, p. 439).

Exemple

«Tu diras que c’est là se démener diablement; et tu auras raison. Tu diras que ce n’est pas la peine de tant tourner, pour trouver le dernier sommeil; et tu auras raison. Tu diras qu’il faut revenir le plus tôt possible et par le plus court chemin; et tu auras raison» (lettre de Diderot à sa femme, octobre 1773, éd. Roth-Varloot, vol. XIII, p. 73).

 

Références

Diderot, Denis, Correspondance, Paris, Éditions de Minuit, 1955-1970, 16 vol. Éditée par Georges Roth, puis par Jean Varloot.

Dupriez, Bernard, Gradus. Les procédés littéraires (Dictionnaire), Paris, Union générale d’éditions, coll. «10/18», 1370, 1980, 541 p.

Bestiaire managérial

Une lettre ouverte sur la gestion de la maladie mentale aux États-Unis parue dans la livraison du 4 juillet du New Yorker contient une phrase sibylline : «the monkey falls onto the backs of increasingly stressed families and friends». Qu’est-ce que c’est que cette histoire de singe sur le dos («monkey […] onto the backs») ?

Il s’agit d’une allusion à un article célèbre de 1974, «Management Time : Who’s Got the Monkey ?», notamment reproduit dans la Harvard Business Review en 1999, repris en livre en 1984, et signé par William Oncken Jr. et Donald L. Wass. Pour résumer : celui qui a un problème à gérer a un singe sur les épaules; son réflexe normal est de faire sauter l’animal sur les épaules de quelqu’un d’autre, ce quelqu’un d’autre pouvant être son supérieur hiérarchique; libéré de son singe, il n’a plus de problème à gérer; son supérieur a été eu. Autrement dit, qui dit singe dit responsabilité, et responsabilité non partagée.

La langue a de ces raisons que la raison ne connaît pas.

P.-S. — La même livraison du New Yorker contient un article sur un baseballeur étonnant, Sam «Super Sam» Fuld : petit, diabétique, juif, fils d’un universitaire et d’une sénatrice, et diplômé en économie de Stanford. Aux murs du vestiaire de son équipe, les Rays de Tampa Bay, il peut lire des citations d’Alan Greenspan, de Virgile et de Camus. Ça ne s’invente pas.

 

Référence

Oncken Jr., William et Donald L. Wass, «Management Time : Who’s Got the Monkey ?», Harvard Business Review, vol. 77, no 6, novembre-décembre 1999, p. 178-186. Commentary by Stephen R. Covey. Édition originale : 1974.

Chanter la langue

Parmi les Miscellanées de la chanson française (2009), il y a une rubrique «Grammaire» (p. 369), entre «Gainsbourg selon Brigitte Fontaine» et «La première fois de Jean-Loup Dabadie». Bertrand Dicale y regroupe sept chansons à saveur linguistique :

«Le pluriel» de Georges Brassens (1966);

«La grammaire et l’amour» de Michèle Arnaud (1966);

«L’auxiliaire féminine» de Pierre Louki (1972);

«Féminin» de Véronique Sanson (1977);

«Masculin singulier» de Sylvie Vartan (1977);

«Participe présent» de François Béranger (1978);

«Grammaire song» de Chanson plus bifluorée (2006).

L’Oreille tendue propose quelques ajouts à ce florilège :

«La langue de chez nous» d’Yves Duteil (1986);

«Langue-de-pute» d’Anne Sylvestre (2004);

«Ah que l’hiver…» de Gilles Vigneault (1968) — «Excuse les fautes et le papier, mais j’étais pas maîtresse d’école»;

«En relisant ta lettre» de Serge Gainsbourg (1961) — «Moi j’te signale / Que gardénal ne prend qu’un e» (la chanson est interprétée ici par Barbara).

Le chantier est ouvert.

P.-S. — Dicale cite «En relisant ta lettre», mais à «Gardénal» (p. 241), pas à «Grammaire».

 

Référence

Dicale, Bertrand, les Miscellanées de la chanson française, Paris, Fetjaine, 2009, 379 p.

Autopromotion 007

Ce matin, le 29 juin, entre 10 h et 11 h, on pourra tendre l’oreille à l’Oreille. Elle causera épistolarité au micro de Franco Nuovo à l’émission Sans préliminaires de la radio de Radio-Canada. Rediffusion le même jour entre 21 h et 22 h.

[Complément du 31 août 2011]

On peut (ré)entendre l’entretien ici (durant la deuxième heure).