L’oreille tendue de… Jo Nesbø

Jo Nesbø, Macbeth, 2018, couverture«Seyton laissa Olafson passer. Il referma violemment la porte derrière lui et resta lui-même à l’intérieur. L’oreille tendue dans l’obscurité. Jusqu’à ce que Duff pense que le danger était passé et se détende.»

Jo Nesbø, Macbeth, traduction de Céline Romand-Monnier, Paris, Gallimard, coll. «Série noire», 2018, 617 p., p. 359.

L’oreille tendue de… Arthur Buies

Arthur Buies, la Lanterne, éd. de 2018, couverture«Quand les élections ont lieu et que l’essaim des orateurs citadins va haranguer le peuple des campagnes, il le trouve complètement ignorant des questions les plus discutées, les mieux connues, ignorant même du gouvernement sous lequel il vit, et ce que pourrait être un changement dans ce gouvernement. Ainsi, dans cette question si importante, si vitale de la Confédération, combien de fois les habitants, bouche béante, oreilles tendues, se demandèrent : “Qu’est-ce c’est donc que cette conflagration, c’te considération ?”»

Arthur Buies, la Lanterne. L’ennemi instinctif des sottises, des ridicules, des vices et des défauts des hommes, texte établi et présenté par Jonathan Livernois et Jean-François Nadeau, Montréal, Lux, coll. «Mémoire des Amériques», 2018, 193 p., p. 94.

Oui, ce Buies-là.