Le zeugme du dimanche matin et de Patrice Lacombe

 Patrice Lacombe, la Terre paternelle, éd. de 1972, couverture

«La branche de l’Outaouais qui, en cet endroit, prend le nom de “Rivière des Prairies”, y roule ses eaux impétueuses et profondes, jusqu’au bout de l’île [de Montréal], où elle les réunit à celle du St-Laurent. Une forêt de beaux arbres respectés du temps et de la hache du cultivateur, couvre dans une grande étendue, la côte et le rivage.»

P.-S. — Ponctuation certifiée d’origine.

Patrice Lacombe, la Terre paternelle, présentation par André Vanasse, texte de l’édition de 1850, Montréal, Hurtubise HMH, coll. «Cahiers du Québec», série «Textes et documents littéraires», 4, 1972, 119 p., p. 39.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Le zeugme du dimanche matin et de Gilles Marcotte

Gilles Marcotte, la Vie réelle, 1989, couverture

«Sous son regard glacé vous vous recroquevillez, vous vous sentez extrêmement coupable, coupable à n’en plus finir, vous vous répandez en explications, vous parlez de la rareté des appartements à Paris, des relations France-Québec, de la petite faiblesse que vous avez au cœur, de la très belle Madame Marcotte de Saint-Hilaire peinte par Ingres et qui est au Louvre, oui au Louvre, vous déversez des flots de paroles — alors qu’il serait si simple de fuir — qui se brisent sur ce mur, cette digue, ce dingue, cet empêcheur d’habiter en rond, ce puissant major, ce dôme imposant venu des profondeurs de la maison et du temps.»

Gilles Marcotte, «I love Paris», dans la Vie réelle. Histoires, Montréal, Boréal, 1989, 235 p., p. 63-69, p. 68-69.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)