«Nous échangeons des cigarettes et quelques blagues.»
André Belleau, «Entrevue exclusive avec… Jean-Guy Pilon», le Quartier latin, 15 octobre 1953, p. 4.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
«Nous échangeons des cigarettes et quelques blagues.»
André Belleau, «Entrevue exclusive avec… Jean-Guy Pilon», le Quartier latin, 15 octobre 1953, p. 4.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
«J’ai laissé passer un long moment, trois voitures, et la moitié de la cigarette de notre chanteur préféré […]» (p. 117).
«Dès qu’elle aura bu un autre coca. C’est pour la route et le rot» (p. 122).
Jean-Bernard Pouy, Suzanne et les ringards, Paris, Gallimard, coll. «Folio policier», 184, 2000, 178 p. Édition originale : 1985.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
«Je me souviens que face au FN, le dimanche sur les marchés, dans les manifs, dans les nuages de lacrymo, sur le pont du Carrousel, chaque soir d’élections désastreux et pendant toute la semainus horribilis d’entre deux tours en 2002, Charlie nous a fourni des mots, des images, des slogans, une sensation d’unité et la pêche.»
Catherine Dufour, «La une à laquelle on n’a pas échappé», dans Nous sommes Charlie. 60 écrivains unis pour la liberté d’expression, Paris, Librairie générale française, coll. «Le livre de poche», 33861, 2015, 162 p., p. 52-54, p. 53.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
«En passant, La Hire, les coudes hauts, cogna un gros tatoué qui en perdit le souffle, l’équilibre, la confiance et la réalité des choses.»
Jean-Bernard Pouy, Nous avons brûlé une Sainte, Paris, Gallimard, coll. «Série noire», 1968, 1984, 181 p., p. 18.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
«Son futur valet avait lu Aristote à l’occasion d’études qui s’étaient révélées décevantes pour son avenir autant que pour sa famille» (p. 41).
«Ainsi que Pline le Jeune l’avait écrit en son temps et en latin : “Étudier son ennemi, c’est se connaître soi-même”» (p. 46).
«Il décida de suivre le cortège sur les traces de soufre et de bêtise laissées par le démon» (p. 81).
«le naïf Cherrier n’avait pas encore fait connaissance avec les ressources d’un esprit nourri de lentilles et de philosophie» (p. 91).
«Il avait perdu un matelas, son appétit, l’exclusivité de son protecteur, sa chute n’aurait plus de fin» (p. 242-243).
«La vie le quittait en même temps que son oiseau» (p. 278).
Frédéric Lenormand, Le diable s’habille en Voltaire, Paris, Éditions du Masque, coll. «Suspense historique», 39, 2014, 315 p.
(Une définition du zeugme ? Par là.)