Autopromotion 175

Colloque d'avril 2015

Les 21 et 22 avril se tiendront, à l’Université de Montréal, deux journées d’études sur le thème «Éditorialisation et nouvelles formes de publication». Elles sont organisées par Marcello Vitali-Rosati, Michaël Sinatra et l’Oreille tendue.

Pour tout savoir, on clique ici.

Accouplements 21

Nicolas Dickner, Six degrés de liberté, 2015, couverture

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux textes d’horizons éloignés.)

Souvenons-nous d’Un an (1997), le roman de Jean Echenoz : «flottait une puissante odeur de chien bien qu’il n’y eût pas de chien» (p. 64); «Régnaient de suffocantes odeurs d’essence et de chien, mais cette fois avec un chien» (p. 66); «flottait une odeur de grésil et de cendre mais pas de chien bien qu’il y en eût un» (p. 68).

Ouvrons maintenant Six degrés de liberté (2015) de Nicolas Dickner : le sergent M. F. Gamache «passe à la division C une fois par semaine, avec une douzaine de bagels au sésame et des renseignements de première main sur les enquêtes en cours» (p. 38); «le sergent Gamache se pointe brièvement (avec bagels, mais sans information)» (p. 158); «le sergent ne transporte pas ses habituels bagels» (p. 325).

Apprécions.

P.-S.—L’Oreille tendue a présenté Six degrés de liberté le 6 avril 2015.

 

Références

Dickner, Nicolas, Six degrés de liberté, Québec, Alto, 2015, 380 p.

Echenoz, Jean, Un an. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 1997, 110 p.

Autopromotion 174

Affiche de la conférence du 20 avril 2015

Lundi prochain, le 20 avril, l’Oreille tendue participera, avec Carl Bouchard et Fabien Théofilakis, à la table ronde qui suivra la conférence de Laurent Véray, «Archives, écritures et mises en formes audiovisuelles de l’histoire. L’exemple de la Première Guerre mondiale».

C’est à 14 h, salle C-1017-02 du Carrefour des arts et des sciences de l’Université de Montréal (3150, rue Jean-Brillant).

Après la table ronde, on présentera le film la Cicatrice. Une famille dans la Grande Guerre (réalisation de Laurent Véray, 2013).

Renseignements : karine.abadie@umontreal.ca

L’autre poche

Il y a jadis naguère, l’Oreille tendue s’interrogeait sur la persistance de l’adjectif poche dans son acception québécoise. Plus récemment, une publicité lui a rappelé un des sens, également québécois, du substantif.

L’Oreille se trouvait dans des lieux d’aisances universitaires. Elle se tenait devant l’urinoir quand son attention a été attirée par un autocollant au sol, celui-ci :

Publicité, Université de Montréal, avril 2015

Quelle est donc cette «belle poche», accompagnée d’un pimpant point d’exclamation ? Elle peut désigner aussi bien un produit commercial, celui annoncé par l’autocollant, en l’occurrence un t-shirt décoré d’une poche de couleur, que, dans la langue populaire québécoise, l’«enveloppe cutanée des testicules», d’où sa position publicitaire stratégique.

On appréciera. Ou pas.