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« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
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Il arrive qu’un sportif, notamment au football (américain, donc canadien) ou au soccer, repousse un adversaire en tendant le bras pour le frapper. En anglais, on parle de stiff-arm fend. Comment désigner cela en français ?
À la télévision québécoise, dans le vocabulaire du football (canadien, donc américain), on a longtemps entendu technique du bras tendu.
Depuis peu, raffut a fait son apparition, au grand étonnement de l’Oreille, elle aussi tendue. D’où le mot vient-il ?
Du vocabulaire du rugby, avance le Wiktionnaire : «Technique utilisée par le porteur du ballon pour repousser, de sa main libre ouverte ou du bras, le haut du corps d’un adversaire cherchant à le plaquer.»
Merci, le Wiktionnaire.
P.-S.—Non, ce n’est pas (encore ?) de la langue de puck.
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Lu hier, sur Twitter, ceci, pour annoncer une émission de France Culture : «Ne le prenez pas contre vous, mais vous êtes très mal habillé.»
Pour une oreille québécoise, une autre tournure aurait été attendue : «Ne le prenez pas personnel, mais vous êtes très mal habillé.»
Autre exemple, venu du XVIIIe siècle : Quand Jean-Jacques Rousseau a lu, dans le Fils naturel, de Diderot, la phrase «Il n’y a que le méchant qui soit seul», il l’a pris personnel. Chez Wikipédia : «Rousseau prit effectivement pour lui cette critique indirecte».
À votre service.
P.-S.—En effet, ce n’est pas la première fois que nous croisons cette expression.
[Complément du 14 décembre 2022]
Existe aussi une variante : «Ça colle avec sa personnalité. On peut ne pas tomber d’accord avec Roger [Federer], il ne le prend pas personnellement, il ne se démonte pas plus que ça […]» (Federer, p. 542).
L’Office québécois de la langue française ne recommande, dans ce cas, ni personnel ni personnellement.
Référence
Clarey, Christopher, Federer. Le maître du jeu. Biographie, Montréal, Flammarion Québec, 2022, 589 p. Traduction de Suzy Borello. Édition originale : 2021.