Autopromotion 756

Portrait de Louis-Sébastien Mercier

Le quotidien le Devoir publie aujourd’hui un texte de l’Oreille tendue, «La bibliothèque mutilée». Le point de départ en est le roman l’An deux mille quatre cent quarante. Rêve s’il en fut jamais, de Louis Sébastien Mercier. Ça se lit ici.

Merci à Louise-Maude Rioux Soucy pour son accueil.

 

Compléments bibliographiques

Jacquot, Olivier, «La Bibliothèque du roi visitée en 1698 : An Englishman in Paris», entrée de blogue, Carnet de la recherche à la Bibliothèque nationale de France, 21 novembre 2022. https://bnf.hypotheses.org/18767

Leduc, Diane, «De quelques livres brûlés. La représentation d’autodafés de livres au Siècle des Lumières», Montréal, Université de Montréal, mémoire de maîtrise, août 2011, xi/136 p. Dir. : Benoît Melançon. https://doi.org/1866/6303

Mercier, Louis Sébastien, l’An deux mille quatre cent quarante. Rêve s’il en fut jamais, Bordeaux, Ducros, 1971, 426 p. Édition originale : 1770-1771. Édition, introduction et notes par Raymond Trousson.

Ovenden, Richard, Burning the Books. A History of the Deliberate Destruction of Knowledge, Cambridge, Harvard University Press, 2020, 320 p. Ill.

Polastron, Lucien H., Livres en feu. Histoire de la destruction sans fin des bibliothèques, Paris, Denoël, 2004, 430 p.

Accouplements 237

Anne Hébert, Poèmes, 1960, couverture

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)

Sternberg, Jacques, l’Employé. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 1958, 216 p.

«Avec les restes de l’eau des dîners, en la décomposant, elle fabriquait elle-même, à la sauvette, l’air dont nous avions besoin et que nous n’avions pas les moyens de nous acheter en tube. Puis, de l’eau séchée et fumée, elle tirait une sorte de plat très nourrissant que l’on mangeait les jours de fêtes» (p. 19).

Hébert, Anne, «Un bruit de soie», dans Poèmes, Paris, Seuil, 1960, p. 57-58.

«Se chercher à travers le feu et l’eau

fumée»

 

P.S.—Le 24 avril 1998, dans le cadre du colloque «Poésie québécoise et histoire littéraire», organisé par Michel Biron et l’Oreille tendue, Gilles Marcotte a proposé sa lecture du poème d’Anne Hébert. Ce jour-là, il avait lu «l’eau fumée» sans tenir compte du saut de vers. Cela avait entraîné de longues discussions. Le texte de Marcotte a paru en 1999.

 

Référence

Marcotte, Gilles, «Anne Hébert : “Un bruit de soie”», Voix et images, 24 : 2, 71, hiver 1999, p. 301-309. https://doi.org/10.7202/201429ar

Accouplements 236

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)

Sternberg, Jacques, l’Employé. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 1958, 216 p.

«Je me souviens bien avoir écrit au Pape, il y a de cela dix ans, pour lui souhaiter un Joyeux Noël» (p. 44).

Melançon, Benoît, Écrire au pape et au Père Noël. Cabinet de curiosités épistolaires, Montréal, Del Busso éditeur, 2011, 165 p.

Benoît Melançon, Écrire au pape et au Père Noël, 2011, couverture

Accouplements 235

Denis Diderot, Université François-Rabelais (Tours), 2014, affiche

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)

Vialatte, Alexandre, Almanach des quatre saisons, Paris, Julliard, 1981, 232 p.

«Tout ce qui peut tourner mal, enseigne un vieux proverbe, tourne mal» (p. 193).

Diderot, Denis, Œuvres. Tome V. Correspondance, Paris, Robert Laffont, coll. «Bouquins», 1997, xxi/1468 p. Édition établie par Laurent Versini.

«le temps amène presque tout ce qui est possible. Les choses se combinent de tant de façons que l’événement fâcheux a lieu tôt ou tard» (lettre de Diderot à Sophie Volland, 20 octobre 1759, p. 175).

Accouplements 234

Claude Roy, Temps variable avec éclaircies, 1984, couverture

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)

Belleau, André, «Teilhard de Chardin (1881-1955)», émission pour la radio de Radio-Canada, série «Philosophes et penseurs», 39, 19 juillet 1964.

«une pensée, tout comme la plus belle fille du monde, ne peut donner que ce qu’elle a» (p. 2).

Roy, Claude, Temps variable avec éclaircies, Paris, Gallimard, coll. «NRF», 1984, 109 p.

«La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’on a» (p. 59).