Le rap du pas rap’

François Hébert, Poèmes de cirque et circonstance, 2009, couverture

Dans le recueil Poèmes de cirque et circonstance de François Hébert (p. 58-59), les poèmes «Contre Verlaine» et «Pour Verlaine» se font face. Parmi les arguments du premier, ceci : «le trope trop au trot comment dirais-je / le trope pas rapport».

Pas rapport ? À quoi ? À qui ?

L’expression vient de la langue des jeunes, pour lesquels ne pas avoir rapport est le signe absolu que l’on n’est pas, que l’on n’est plus, en phase. (Souvent, on se contente de pas rap’, comme dans T’as pas rap’.)

Le poète, lui, en fait du rap.

 

[Complément du 7 octobre 2021]

Allons plus loin : «À la place, tu pars sur une autre chose qui a zéro rapport» (Mille secrets mille dangers, p. 55).

 

Références

Farah, Alain, Mille secrets mille dangers. Roman, Montréal, Le Quartanier, «série QR», 161, 2021, 497 p.

Hébert, François, Poèmes de cirque et circonstance, Montréal, L’Hexagone, coll. «L’appel des mots», 2009, 89 p.

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