Dictionnaire des séries 49

Quand on joue l’homme, et non la rondelle, voilà le moment idéal d’appliquer, de compléter ou de terminer sa mise en échec.

Mettre en échec, donc : le fait de frapper un joueur, généralement de l’équipe adverse, souvent contre la bande, mais pas toujours.

On s’prend pour des athlètes
À grands coups de mises en échec
(Éric Lapointe, «Rocket (On est tous des Maurice Richard)», chanson, 1998)

Dans la langue de Larry Robinson, cela s’appelle body check.

Des quinze mille spectateurs deboutte au moind’ body check de ta part
(Pierre Létourneau, «Maurice Richard», chanson, 1970)

 

[Complément du 17 juin 2013]

Ouvrant sa Presse ce matin, l’Oreille tendue découvre l’existence d’un nouveau type de mise en échec, la mise en échec dissuasive (cahier Sports, p. 3). Elle note.

La Presse+, 17 juin 2013

 

[Complément du 17 décembre 2016]

La mise en échec se donne avec le haut du corps, le bâton, le coude (ce n’est pas bien) ou la hanche. Dans le dernier cas, on dit qu’un joueur a sorti la hanche. Sur ce plan, dans l’édition actuelle des Canadiens de Montréal, le défenseur Alekseï Iemeline (Alexei Emelin) est particulièrement doué.

 

[Complément du 5 février 2014]

Les 57 textes du «Dictionnaire des séries» — repris et réorganisés —, auxquels s’ajoutent des inédits et quelques autres textes tirés de l’Oreille tendue, ont été rassemblés dans le livre Langue de puck. Abécédaire du hockey (Montréal, Del Busso éditeur, 2014, 128 p., illustrations de Julien Del Busso, préface de Jean Dion, 978-2-923792-42-2, 16,95 $).

En librairie le 5 mars 2014.

Langue de puck. Abécédaire du hockey (Del Busso éditeur, 2014)

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