Accouplements 85

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)

Elle-même ne le croit pas toujours, mais l’Oreille tendue a déjà été jeune. Il pouvait alors lui arriver — horresco referens — de faire des déclarations excessives. (Elle s’est guérie de ce travers depuis.)

En 1989, Jean-François Chassay rapportait une de ces déclarations : «Et si jamais vous vous retrouvez en prison, méditez cette phrase de Benoît Melançon : “La prison ? Enfin, j’aurai le temps de lire”» (p. 38).

Si l’on en croit le magazine The New Yorker du 13 mars 2017, d’autres que l’Oreille penseraient la même chose.

«Stress Prison», The New Yorker, 13 mars 2017

Cela devrait-il être une source de consolation (rétrospective) ?

 

Référence

Chassay, Jean-François, «D’une nuit à l’autre», Prétexte (Département d’études françaises, Faculté des arts et des sciences, Université de Montréal), 2, 1, 4e trimestre 1980, p. 32-38.

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Une réponse sur “Accouplements 85”

  1. Dans « Brassard » de Guillaume Corbeil (Libre Expression), André Brassard raconte qu’il a « profité » de nombreux samedis d’incarcération pour relire tout Racine.

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