Autopromotion 763

André Belleau, «Plans — Notes —Ébauches», 1969-1984, couverture, Service des archives et de gestion des documents, Université du Québec à Montréal, cote 119P-025/2 T-5

Depuis des lustres, l’Oreille tendue lit et commente André Belleau.

Elle vient de publier son plus récent texte sur lui, «André Belleau nouvelliste». Merci à la revue Sens public de l’accueillir.

Melançon, Benoît, «André Belleau nouvelliste. Notes insatisfaisantes», Sens public, revue numérique, rubrique «Chroniques», 21 mai 2024. URL : https://www.sens-public.org/articles/1758/ (HTML); https://www.sens-public.org/static/git-articles/SP1758/SP1758.pdf (PDF); https://doi.org/1866/33268 (PDF).

Autopromotion 762

«Anatomie», deuxième volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1762, planche XIX

La 609e livraison de XVIIIe siècle, la bibliographie de l’Oreille tendue, est servie.

La bibliographie existe depuis le 16 mai 1992. Elle compte 71 816 titres.

À partir de cette page, on peut interroger l’ensemble des livraisons grâce à un rudimentaire moteur de recherche et soumettre soi-même des titres pour qu’ils soient inclus dans la bibliographie.

Illustration : «Anatomie», deuxième volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1762, planche XIX

Accouplements 241

François Hébert, Si affinités, 2023, couverture

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)

Ducharme, Réjean, l’Océantume (1968), dans Romans, Paris, Quarto Gallimard, 2022, 1951 p., p. 165-423. Édition établie et présentée par Élisabeth Nardout-Lafarge. Vie & œuvre par Monique Bertrand et Monique Jean.

«Nous y sommes. Soyons-y !» (p. 312)

Hébert, François, Holyoke. Les ongles noirs de Pierre. Roman, Montréal, Quinze, coll. «Prose entière», 1978, 300 p.

«nous y sommes / n’y soyons pas !» (p. 162)

Hébert, François, le Rendez-vous. Roman, Montréal, Quinze, coll. «Prose entière», 1980, 234 p.

«Ben oui, mon vieux, que veux-tu ? Comme dit Ducharme, “nous y sommes, soyons-y”. Le Québec, et puis merde» (p. 114).

Hébert, François, Histoire de l’impossible pays. Nommé Kzergptatl, de son roi Kztatzk premier et dernier et de l’ennemi de celui-ci le sinistre Hiccope 13 empereur du Hiccopiland. Roman, Montréal, Primeur, coll. «L’échiquier», 1984, 187 p.

«Nous y sommes, dans le cosmos; soyons-y» (p. 144).

 

[Complément du 12 juin 2024]

Labelle, François-Simon, «Édition critique de la correspondance de Jacques Ferron et François Hébert», Montréal, Université de Montréal, mémoire de maîtrise, 1998, vii/338 p. Dir. : Ginette Michaud. https://hdl.handle.net/1866/30017

«Nous y sommes, soyons-y, comme dirait ce cher Ducharme» (lettre de François Hébert à Jacques Ferron, 26 novembre 1980, p. 82).

Hébert, François, Pour orienter les flèches. Notes sur la guerre, la langue et la forêt, Montréal, Trait d’union, coll. «Échappées», 2002, 221 p.

Philippe Avro «est venu nous parler comme à des vieux amis, nous dire en toute franchise et simplicité tout le mal qu’il pensait du monde moderne et des importants de ce monde, et l’importance d’être là où l’on est, le temps qu’on y est» (p. 32).

Hébert, François, Dans le noir du poème. Les aléas de la transcendance, Montréal, Fides, coll. «Nouvelles études québécoises», hors série, 2007, 214 p.

«Dans cet esprit, aucune distance ne me sépare du monde et d’autrui, ne m’en distingue, protège, isole, ne permet d’en parler froidement, en connaissance de cause. C’est le noir. Nous y sommes, et comme disait l’autre : soyons-y !» (p. 9-10)

 

Illustration : François Hébert, «Ducharme à bicyclette», collage, 2023