Le zeugme du dimanche matin et d’Anne Dufourmantelle

Anne Dufourmantelle, En cas d’amour, 2012, couverture

«J’avais dix-sept ans, il était mon professeur de violon. On le disait surdoué, il arrivait toujours en retard, préparait des concours, qu’il finit par réussir d’ailleurs. Très vite on est tombé amoureux. Il avait dix ans de plus que moi, une petite amie et un chat.»

Anne Dufourmantelle, En cas d’amour. Psychopathologie de la vie amoureuse, Paris, Éditions Payot & Rivages, coll. «Rivages poche / Petite bibliothèque», 2012, 201 p., p. 17.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

L’oreille tendue de… Michel Tremblay

Michel Tremblay, la Diaspora des Desrosiers, 2017, couverture

«Elle prend quand même un air concentré pour l’écouter. Et penche la tête comme lui. Ou le prêtre, dans le confessionnal, quand ce qu’on a à avouer est bien laid et qu’on hésite. C’est pour ça qu’il hésite ? Parce que ça va être laid ? Elle tend l’oreille, attend, patiente.»

Michel Tremblay, la Traversée du continent, dans la Diaspora des Desrosiers, Montréal et Arles, Leméac et Actes sud, coll. «Thesaurus», 2017, 1393 p., p. 11-192, p. 92. Préface de Pierre Filion. Édition originale : 2007.

Chronique de circulation

En 2009, l’Oreille tendue publiait quelques notes de voyage en Thaïlande sous le titre Bangkok.

Elle y écrivait ceci :

Les rues de Bangkok sont bondées. Les feux sont interminables. Heureusement qu’il y a les autoroutes. Elles permettent de filer d’un bouchon à l’autre (p. 16).

L’Oreille ne se doutait pas qu’elle décrivait alors la situation de Montréal aujourd’hui.

 

Référence

Melançon, Benoît, Bangkok. Notes de voyage, Montréal, Del Busso éditeur, coll. «Passeport», 2009, 62 p. Quinze photographies en noir et blanc.

Benoît Melançon, Bangkok, 2009, couverture