Les zeugmes du dimanche matin et de François Blais

«Honnêtement, je crois que je n’ai aucune imagination. Petite, je me suis tirée de tous les mauvais pas (incartades, devoirs pas faits, etc.) grâce à un répertoire de trois ou quatre menteries, que j’ai resservies à toutes les sauces à mes parents, à mes professeurs et à ma conscience.» «Le voisin brettait sur son balcon. …

L’oreille tendue de… François Blais

«Cette nuit-là, un morne silence régnait sur la mare. Toutefois, en tendant bien l’oreille, on pouvait entendre la conversation que tenaient les parents de notre jeune magnat du pain.» François Blais, Iphigénie en Haute-Ville. Roman à l’eau de rose, Québec, L’instant même, 2006, 200 p., p. 66.

La clinique des phrases (109)

(À l’occasion, tout à fait bénévolement, l’Oreille tendue essaie de soigner des phrases malades. C’est cela, la «Clinique des phrases».) Soit une première phrase, tirée d’un éditorial de presse : C’est pourtant la voie qu’a choisie le ministère de la Santé et des Services sociaux en publiant, le 16 décembre dernier, un avis enjoignant aux enseignants, …

Les Lumières du Devoir, prise deux

Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a récemment émis un avis au sujet d’un roman (posthume) de François Blais, le Garçon aux pieds à l’envers (2022) : il déconseille aux enseignants, aux bibliothécaires et aux libraires d’en faire la promotion Motif ? Ce roman pourrait inciter des adolescents à se suicider. Le …