Entendre Maurice Richard (lire)

Poste de radio Marconi représentant Maurice Richard

L’Oreille tendue s’intéresse depuis de nombreuses années aux représentations de Maurice Richard (1921-2000), l’ancien ailier droit des Canadiens de Montréal (voir ici) — c’est du hockey. Elle a eu souvent l’occasion d’entendre des entretiens qu’il a donnés, la plupart brefs.

Celui de 1950, accordé à Michel Normandin pour la radio de Radio-Canada, est plus long que les autres.

Sur le plan linguistique, cet entretien ne manque pas d’intérêt. On y emploie le passé simple. On y soigne son vocabulaire («toutefois»). On se méfie des mots anglais (une seule occurrence : «back-checking»). Toutes les négations sont accompagnées par «ne». Les liaisons sont appuyées («deux mois zà peine»). Et que dire des splendides «r» de Normandin !

Sur le plan médiatique, une chose frappe immédiatement : l’animateur et son invité lisent un texte, le second avec quelques hésitations.

Les temps ont un brin changé.

 

Référence

1936-1986. Voici Radio-Canada. Les meilleurs moments à l’antenne de notre radio nationale, Montréal, Société Radio-Canada, en collaboration avec Air Canada, 1986, série de cassettes accompagnée d’un livret. Préfaces de Robert Blondin et de Jean Blais. L’extrait ci-dessus, présenté par Robert Blondin, se trouve sur la cinquième cassette, 1948-1951, face A.

Charles Bruneau à la radio canadienne

Charles Bruneau, Grammaire et linguistique, 1949, couvertures recto et verso

De passage à Montréal et à Québec en 1939-1940, Charles Bruneau, «de la Sorbonne», prononce des conférences à Radio-Canada sur des questions de langue. Elles sont reprises dans Grammaire et linguistique, aux Éditions Bernard Valiquette.

Chaque conférence porte sur un thème précis, de «La langue française au Canada» à «De la clarté». Le recueil se clôt sur des «Adieux au Canada» (p. 150-154). Le conférencier s’adresse à ses auditeurs («Vous aurez remarqué», p. 84), rapporte des souvenirs («ma grand-mère employait», p. 113), fait preuve de légèreté : «Le verbe français possède six modes et un grand nombre de temps. Pour les temps, il serait imprudent de fixer un chiffre précis […]» (p. 70); «Vous me demanderez pourquoi : je n’en sais rien !» (p. 113); la conjonction et «est un mot vide dans le plein sens du terme» (p. 123). À plusieurs reprises, il affirme répondre à des «demandes» (p. 89, p. 101, p. 148). Il donne des conseils : «Donc [!], dans une classe ou dans une conférence, jamais assez de conjonctions : dans un roman, dans un poème, toujours trop de conjonctions» (p. 131). Il multiplie les citations d’écrivains du présent comme du passé, Victor Hugo en tête, avec de rares allusions à des auteurs du cru : Ringuet, Félix-Antoine Savard, Louis Fréchette. Le rapport du français à l’anglais nourrit plusieurs pages chez cet apôtre du bilinguisme, ce «trésor linguistique» (p. 15).

Certaines des positions de Bruneau restent parfaitement d’actualité.

Il n’existe pas de langue propre au Québec : «Tout d’abord, il n’y a pas de Parisien français et de Canadien français : il n’y a qu’un français» (p. 15).

Depuis quelques années, on discute beaucoup, dans la francophonie, d’écriture inclusive. En 1939-1940, sans en faire tout un plat, Bruneau en pratique une des formes, la double flexion :

Et je connais des Américaines et des Américains des États-Unis, installés en France depuis vingt-cinq ou trente ans, qui sont mariés à des Français ou à des Françaises, et dont la phrase est restée anglaise, ou plutôt américaine (p. 15).

L’accord du participe passé dépend d’une «règle artificielle» (p. 105, p. 109), dont le principe est «tout à fait étranger à nos habitudes françaises» (p. 105). Exemple :

Le plus amusant [des «traquenards» en matière de participe passé] est celui des trois jeunes filles et de la boîte de peinture. Comment accorder : «je les ai vues peindre» ? Attention. Si vous avez vu trois jeunes filles munies de toiles, de pinceaux, assises devant un paysage, vous accordez : vous avez vu les jeunes filles qui peignaient. Mais si les trois jeunes filles sont assises sur un canapé devant un artiste qui s’applique à reproduire leurs physionomies sympathiques : pas d’accord. Vous avez vu qu’on peignait les jeunes filles. Dans la première phrase, les est le complément de vues et le sujet de peindre; dans la seconde, les est le complément de vu peindre. Est-il nécessaire de vous dire que Mathusalem lui-même, au cours de sa longue existence, n’a sans doute jamais eu l’occasion d’appliquer la règle dite «des trois jeunes filles» ? (p. 107-108)

On devrait recommander la lecture du chapitre «Le participe» à certain commentateur du Devoir.

L’auteur, enfin, appelle de ses vœux la création d’une structure qui ressemble à celle qui sera créée en 1961, l’Office de la langue française du Québec, mais avec un personnel légèrement différent.

Le plus sage ne serait-il pas d’instituer une commission comprenant des professeurs, des journalistes, des écrivains, etc. Cette commission serait chargée officiellement de trouver un équivalent français aux termes anglais pour toutes les affiches publiques. Elle éviterait la création d’un abominable jargon, prétendument canadien-français, qui n’est qu’une grotesque caricature du véritable français (p. 30).

Qu’en est-il, justement, du français du Québec («le canadien») ? Bruneau essaie de faire preuve de bienveillance sans tomber dans la condescendance. Les régionalismes ne lui posent pas de problème : «Le Canada doit garder ses achigans et ses orignaux» (p. 31). Les Canadiens, de la même façon que les Français, «ont un accent, plus ou moins local, plus ou moins individuel» (p. 16); c’est comme ça. Le linguiste y va néanmoins de recommandations sur la prononciation, les anglicismes et, ce qui est plus étonnant, sur la préposition : «elle constitue, pour le Canadien français, une difficulté de tous les jours, de tous les instants» (p. 111). Il a même une mission pour son public : «Les Canadiens français doivent devenir les professeurs de français de toute l’Amérique» (p. 13).

Si le français du Québec n’est pas le sujet principal de Bruneau, il prend soin d’y faire discrètement allusion quand l’occasion se présente : «Pénétrons, la hache à la main, dans cette forêt grammaticale, et tâchons de ne pas nous écarter» (p. 55). A-t-il besoin d’une soupe, elle sera aux pois (p. 73-75).

Bruneau ne multiplie pas les jugements de valeur, malgré un sexisme et un élitisme d’époque. Les rares fois où il en formule, il n’y va pas de main morte.

Le mot anglais est acceptable — il est même recommandable — il est même indispensable ,— quand il s’agit de choses anglaises : un constable, un shériff. Il est abominable quand il se substitue à un mot français : le commerçant qui parle de poires en tin, la ménagère qui canne ses tomates sont, au point de vue linguistique, de véritables criminels (p. 27-28).

Et la faute de genre est sans doute, sinon la plus grave de toutes, du moins une des plus graves. C’est une de celles qui indignent le grammairien, qui font souffrir le puriste — et qui, chose pire encore, font rire la galerie. C’est une des fautes qui déclassent : dire : «j’ai vu une grosse incendie» est aussi déshonorant que de se moucher dans ses doigts au milieu d’un salon (p. 35).

«Boire le café» est une locution extrêmement répandue en France, où le repas de midi se termine généralement par une tasse de café noir; mais beaucoup de gens qui «boivent le café» chaque jour disent : «boire un apéritif». «Boire l’apéritif» est, dans la bouche d’un Français, une locution inquiétante, qui trahit des mœurs déplorables. Singulière puissance de l’article qui révèle au moraliste toute la psychologie d’un individu ! (p. 45)

Toute colère n’est pas bonne à dire. Heureusement, ce n’est pas le ton qui domine dans le livre.

 

[Complément du 9 novembre 2024]

En 2022, Cristina Brancaglion a publié un article sur le séjour canadien de Charles Bruneau. Il est particulièrement utile pour comprendre le cadre dans lequel il s’inscrivait — la coopération scientifique francoquébécoise — et pour mesurer sa fortune — jusque dans le Québec des années 1970 — notamment dans les médias.

Bruneau s’était aussi intéressé à la littérature, la française et la locale. Alex Gagnon, dans son étude du littéraire dans le quotidien le Devoir durant la deuxième moitié de l’année 1939, consacre quelques pages à cette question. Il résume ainsi les positions littéraires de Bruneau : «La perfection du style correspond […] à l’effacement maximal de la voix subjective» (p. 226); «Tel qu’il est présenté dans Le Devoir, le discours de Bruneau a valeur de confirmation historique : investi d’une autorité étonnante, doté d’un capital symbolique magnifié et littéralement adulé par le journal, Bruneau est présenté comme un démiurge débarqué de Paris et permettant aux Canadiens français de lever le dernier doute qu’ils avaient encore sur l’existence, la spécificité et la valeur de leur littérature nationale» (p. 227).

Le succès de la tournée de Bruneau a été immédiat et durable.

 

Références

Brancaglion, Cristina, «Un professeur de la Sorbonne au Canada : la mission montréalaise de Charles Bruneau», dans Gerardo Acerenza, Marco Modenesi et Myriam Vien (édit.), Regards croisés sur le Québec et la France, Castello, I libri di Emil, 2022, p. 27-50.

Bruneau, Charles, Grammaire et linguistique. Causeries prononcées aux postes du réseau français de la Société Radio-Canada, Montréal, Éditions Bernard Valiquette, [1940 ?], 154 p. «Avant-propos de L.H.» (Léopold Houlé).

Gagnon, Alex, «Culture écrite et survivance. Les représentations du livre, de la lecture et de la littérature dans Le Devoir», dans Micheline Cambron, Myriam Côté et Alex Gagnon (édit.), les Journaux québécois d’une guerre à l’autre. Deux états de la vie culturelle québécoise au XXe siècle, Québec, Codicille éditeur, coll. «Premières approches», 2018, p. 209-232.

Accouplements 234

Claude Roy, Temps variable avec éclaircies, 1984, couverture

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)

Belleau, André, «Teilhard de Chardin (1881-1955)», émission pour la radio de Radio-Canada, série «Philosophes et penseurs», 39, 19 juillet 1964.

«une pensée, tout comme la plus belle fille du monde, ne peut donner que ce qu’elle a» (p. 2).

Roy, Claude, Temps variable avec éclaircies, Paris, Gallimard, coll. «NRF», 1984, 109 p.

«La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’on a» (p. 59).

Les deux solitudes

Ordre des pharmaciens du Québec, logo

L’autre jour, à la pharmacie du quartier, la laborantine avait du mal à déchiffrer une ordonnance. Manifestement, la graphie du médecin de l’Oreille tendue laissait à désirer. Tout le monde ne se comprend pas dans le monde de la santé.

L’Oreille a alors évidemment pensé à Olivier Niquet et à sa lettre d’information Tourniquet. Dans sa livraison du 8 février, il s’étonnait à juste titre de propos tenus par Bernard Cerquigilini sur les ondes de France Culture. Le linguiste français y présentait des expressions qui seraient propres au Québec, notamment celle-ci : «Écrire comme un pharmacien au Québec, ça veut dire avoir une écriture illisible.»

Commentaire de Niquet : «Bon, d’accord, il y a bien “écrire comme un médecin” que j’aurais accepté, mais je ne sais pas ce que les pharmaciens viennent faire là-dedans.»

L’Oreille n’est pas moins sceptique, d’autant qu’il est question dans l’entretien d’une chose qui n’existe pas, «la langue québécoise».

P.-S.—En effet, ce n’est pas la première fois que nous croisons Bernard Cerquiglini.

Un classique québécois

Sérafin, service financier numérique

«Moi, je mourrai un jour
mais Séraphin, lui, ne mourra jamais»
(Claude-Henri Grignon, 1969).

Du temps où elle était professeure, l’Oreille tendue a souvent donné des cours sur les classiques, histoire d’essayer de comprendre leur nature et leur évolution. Autrice, elle a écrit un livre sur ces questions, Nos Lumières (2020), pour une période, le XVIIIe siècle, surtout français.

Selon elle, le processus de «classicisation» peut tenir en deux mots : réduction; accumulation. On condense; on répète.

Réduction. Au Québec, Candide, le conte de Voltaire, est souvent ramené à une seule phrase, qui se trouve au début du vingt-troisième chapitre, «Candide et Martin vont sur les côtes d’Angleterre; ce qu’ils y voient». Candide discute alors avec Martin sur le pont d’un navire hollandais : «Vous connaissez l’Angleterre; y est-on aussi fou qu’en France ? — C’est une autre espèce de folie, dit Martin. Vous savez que ces deux nations sont en guerre pour quelques arpents de neige vers le Canada, et qu’elles dépensent pour cette belle guerre beaucoup plus que tout le Canada ne vaut.»

Accumulation. Reprenons un texte d’Edmond Paré paru en… 1899 : «Pour ma part, je commence à en avoir assez de ces quelques arpents de neige. Je n’aurais pas d’objection qu’on en parlât quatre à cinq mille fois. Mais en mentionnant cette fameuse phrase deux millions de fois, cela lui ôte beaucoup de son originalité.» Cela continue depuis. (Pour une vidéo explicative sur l’expression «arpents de neige», c’est ici. Pour un florilège, .)

En littérature québécoise, les choses ne sont pas différentes. À cet égard, le cas du roman Un homme et son péché, publié par Claude-Henri Grignon en 1933, est exemplaire.

Réduction I. Au Québec, un «séraphin» n’est pas un ange, mais un avare. Le Petit Robert (édition numérique de 2010) connaît ce sens du mot, date son apparition de 1941 (pourquoi ?) et en explique ainsi l’étymologie : «du n. d’un personnage de roman». Il est facile d’être plus précis : Séraphin Poudrier est le héros (noir) d’Un homme et son péché. (L’Oreille en a déjà parlé de ce côté.) Voilà pourquoi on trouve le mot dans la presse — «le gardien protège ses mots comme Séraphin son argent» (la Presse+, 27 janvier 2021), «Vos réactions à la “Séraphinflation”» (la Presse+, 29 juillet 2022) — et dans la caricature — un éphémère chef du Parti conservateur du Canada, Andrew Scheer, aurait apprécié, selon Serge Chapleau, l’«approche budgétaire» de Séraphin (la Presse+, 17 octobre 2019). Même l’intelligence artificielle s’en mêle : «Le projet Sérafin […] vise à éclairer les Québécois sur leurs finances personnelles», économies (espérées) à la clé.

Réduction II. Séraphin avait un juron favori : «viande à chien». «Viande à chien Luc, chu ton père !» crie un personnage, appelé Poudrier, dans la bande dessinée Motel Galactic. 2. Le folklore contre-attaque (p. 23). Dans sa novella Des lames de pierre, Maxime Raymond Bock évoque une revue intitulée Viande à chiens.

Accumulation. Après sa parution en papier, le texte a été adapté à la radio (de 1939 à 1962), en bande dessinée (par Albert Chartier, de 1951 à 1970), à la télévision (de 1956 à 1970, puis de 2016 à 2021), au cinéma (en 1949, en 1950 et en 2002). Séraphin a eu son village (touristique) à Sainte-Adèle. Dans son livre l’Émergence des classiques, Daniel Chartier recensait, en 2000, 22 éditions d’Un homme et son péché, certaines avec plusieurs tirages (p. 56), dont une édition critique dans la prestigieuse collection «Bibliothèque du Nouveau Monde» en 1986. Il a été traduit en anglais (The Woman and the Miser). Des dizaines de travaux critiques lui ont été consacrés. Une statue de son auteur accueille les visiteurs à l’Espace Claude-Henri-Grignon de Saint-Jérôme. Vous souhaitez vous sustenter ? À quelques centaines de mètres de là, Un homme et son café vous offre ses services. La toponymie est généreuse : il y a des rues, des parcs, des bibliothèques Claude-Henri-Grignon. Les titreurs s’en donnent à cœur joie : «Une fonderie et son péché» (la Presse+, 22 juin 2022); «Arlette et son péché» (le Devoir, 4 août 2022); «Un diocèse et ses péchés» (Radio-Canada, 2 mars 2023).

Un homme et son café, Saint-Jérôme, Québec, été 2022

Toujours en matière d’accumulation, on cite Grignon (ses textes, ses adaptations, ses personnages) à l’envi, dans tous les registres.

«— Tu ne me dis pas, ma femme, que tu as réussi à ménager $750 ?
— Eh oui, je te le dis, grand fou…
— Adorable séraphine !» (le Hockey et l’amour, p. 15)

«Bien de l’eau a coulé par les moulins de la rivière du Nord depuis la mort du curé Labelle… Ne devrions-nous pas revisiter l’image que nous a laissée de ce personnage Claude-Henri Grignon, dans ses Belles Histoires des Pays-d’en-haut ?» (Coups de feu au Forum, p. 242)

«Henri, au nom de tous, encaissa les récriminations entremêlées de répliques des Belles histoires des pays d’en haut» (la Bête creuse, p. 605).

«Je m’étais donc forcée à penser à Marilyn Monroe, à Elizabeth Taylor, à Jenny Rock, qui n’actait pas mais fumait sûrement, et à Donalda, la femme de Séraphin, qui pouvait bien se permettre de fumer en cachette avant d’être canonisée […]» (Bondrée).

«C’est pas que j’aime mieux la télévision anglaise, c’est juste que le lundi soir à huit heures, quand ton père travaille de nuit pis qu’y est pas là pour insister pour qu’on regarde Les belles histoires des pays d’en haut, j’aime mieux regarder Lucille Ball faire ses grimaces que Donald laver son plancher en prenant des airs de martyre. Lucy, a’ me fait rire. Donalda, a’ m’énarve» (Conversations avec un enfant curieux, p. 131).

«mes draps forment un théâtre
tragique
où se démènent
enfants teigneuses
petites Aurores ébouillantées
Corriveau encagées
Donalda souffreteuses» (Mouron des champs, p. 77).

C’est ainsi que naissent et fleurissent les classiques, pas autrement.

P.-S.—N’oublions évidemment pas la séraphinade.

 

Références

Bernard, Christophe, la Bête creuse. Roman, Montréal, Le Quartanier, coll. «Polygraphe», 14, 2017, 716 p.

Brisebois, Robert W., Coups de feu au Forum, Montréal, Hurtubise, 2015, 244 p.

Chartier, Daniel, l’Émergence des classiques. La réception de la littérature québécoise des années 1930, Montréal, Fides, coll. «Nouvelles études québécoises», 2000, 307 p. La citation de Grignon en épigraphe vient de cet ouvrage (p. 35).

Desharnais, Francis et Pierre Bouchard, Motel Galactic. 2. Le folklore contre-attaque, Montréal, Éditions Pow Pow, 2012, 101 p.

Grignon, Claude-Henri, The Woman and the Miser, Toronto, Harvest House, coll. «French Writers of Canada», 1978, 112 p. Traduction d’Yves Brunelle.

Grignon, Claude-Henri, Un homme et son péché, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, coll. «Bibliothèque du Nouveau Monde», 1986, 256 p. Édition critique par Antoine Sirois et Yvette Francoli. Édition numérique.

Loslier, Thérèse, le Hockey et l’amour. Roman d’amour mensuel, Montréal, Éditions PJ, numéro 22, s.d., 32 p.

Melançon, Benoît, Nos Lumières. Les classiques au jour le jour, Montréal, Del Busso éditeur, 2020, 194 p.

Michaud, Andrée A., Bondrée, Montréal, Québec Amérique, coll. «qa», 2020. Édition originale : 2014. Édition numérique.

Paré, Edmond, Lettres et opuscules, Québec, Dussault et Proulx, 1899, 253 p. Cité par Marcel Trudel dans l’Influence de Voltaire au Canada, Montréal, Fides, les Publications de l’Université Laval, 1945, t. II, p. 198.

Raymond Bock, Maxime, Des lames de pierre. Novella, Montréal, Le Cheval d’août, 2015, 104 p.

Tremblay, Michel, Conversations avec un enfant curieux. Instantanés, Montréal et Arles, Leméac et Actes sud, 2016, 148 p.

Voyer, Marie-Hélène, Mouron des champs suivi de Ce peu qui nous fonde, Saguenay, La Peuplade, coll. «Poésie», 2022, 196 p.

Statut de l’écrivain, Espace Claude-Henri-Grignon, Saint-Jérôme, été 2022