Autopromotion 825

«Go habs go», publicité des Canadiens de Montréal, 2021

L’Office québécois de la langue française n’apprécie pas que les autobus de la Société de transport de Montréal appuient les Canadiens de Montréal — c’est du hockey — en utilisant le verbe «Go» (voir ici, en français, et , en anglais).

L’Oreille tendue en causera vers 15 h 15, au micro d’Annie Desrochers, dans le cadre de l’émission le 15-18 de la radio de Radio-Canada.

 

Lecture recommandée : Laflamme, Élisabeth, «Go Habs Go ! Les Habitants, plus qu’un surnom, une légende !», Québec français, 129, printemps 2003, p. 103-105. https://id.erudit.org/iderudit/55765ac

 

[Complément du jour]

On peut (ré)entendre l’entretien de ce côté.

 

[Complément du 25 avril 2025]

Deux rebondissements (déjà).

Sur Twitter, à 11 h 10, Dominique Malack, la présidente-directrice générale de l’OQLF, déclare ceci :

Une intervention menée par l’Office québécois de la langue française auprès de la Société de transport de Montréal (STM) a été rapportée dans le journal The Gazette, hier, puis dans plusieurs autres médias.
Je tiens à m’adresser à vous à ce sujet. D’abord, en aucun cas, l’Office ne s’est opposé à l’usage de l’expression Go Habs Go, qui est ancrée dans notre histoire et fait partie de notre spécificité québécoise. Il m’apparaît important de distinguer cela du devoir d’exemplarité de l’État imposé par la Charte de la langue française pour tout organe de l’Administration.
Je me permets aussi de revenir sur la situation plus précise qui fait l’objet d’une grande attention médiatique. L’intervention auprès de la STM n’a pas été faite à l’initiative de l’Office, mais à la suite de la réception d’une plainte d’un citoyen concernant la diffusion du message «GO ! CF MTL GO !» sur un autobus. L’Office a alors communiqué avec la STM pour l’aviser de la plainte et lui rappeler ses obligations en lien avec la Charte.
Le terme go se trouve dans un dictionnaire français et fait partie de l’usage dans la langue courante. Toutefois, il s’agit d’un anglicisme. Or, la Charte exige que l’Administration soit exemplaire en matière d’utilisation du français. Un organisme de l’Administration, comme c’est le cas de la STM, ne peut utiliser que le français dans son affichage, sauf exception, par exemple pour des raisons de santé et de sécurité.
La Charte est claire quant aux obligations qui incombent à l’État en matière d’usage du français de façon exemplaire, et l’Office a le mandat de veiller à son application.
Bonne partie ce soir !

Quelques minutes plus, par le même canal, le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, lui répond :

Go Habs Go ! : une expression qui fait partie de notre ADN, notre identité !
Il est important pour moi de prendre la parole pour remettre les pendules à l’heure concernant l’utilisation de cette expression bien chère à tous les partisans du Canadien de Montréal, ainsi qu’à tous les Québécois.
Présentement, il y a des employés de l’OQLF qui reçoivent des menaces. C’est complètement inacceptable. Cela doit cesser.
Jamais l’OQLF n’a déconseillé l’utilisation de l’expression Go Habs Go ! Je tiens à le dire.
C’est une expression rassembleuse, ancrée dans notre histoire, qui s’inscrit dans notre spécificité culturelle et historique. Elle est utilisée depuis des décennies. C’est un québécisme et on en est fiers !
Après plusieurs échanges avec l’OQLF, il est clair pour nous que cette expression consacrée ne doit jamais être remise en doute. Je vous l’annonce, à l’avenir, si une plainte est adressée à l’OQLF concernant l’utilisation de cette expression, elle sera jugée comme non-recevable.
Maintenant que les choses sont claires, je souhaite une victoire du Canadien ce soir.
Go Habs Go !

Au moins, ils s’entendent quant au match de ce soir. (Mais la journée n’est pas finie.)

Autopromotion 824 — Chantons le hockey avec…

Sound Icon / Icône du son

L’Oreille tendue, à l’occasion, se lance des défis.

À la fin de 2024 et au début de 2025, elle a rassemblé, quotidiennement, des chansons qui portaient sur la langue.

Durant les éliminatoires de la Ligue nationale de hockey, au printemps de 2013, elle a proposé, tous les jours, un «Dictionnaire des séries». Elle a tiré de cet ensemble un livre, Langue de puck. Abécédaire du hockey, d’abord publié en 2014, puis, dans une version revue et augmentée, en 2024.

Que faire cette année ? Jusqu’au match ultime du détail, de jour en jour, on lira et (le plus souvent) on entendra ici une chanson portant sur le hockey.

Les séries commencent aujourd’hui; les paroles et les musiques itou.

Une liste de lecture est disponible sur Spotify : elle contient beaucoup plus d’œuvres que celles qui seront déposées ici.

Amateurs de sport, tendez l’oreille !

 

Dans les médias…

Entrevue avec Annie Desrochers à l’émission de radio le 15-18, Société Radio-Canada, Montréal, 24 avril 2025.

 

Voici la liste complète des chansons repérées. Elle sera périodiquement actualisée.

(Version du 24 avril 2025)

1. Léo LeSieur, «Ah ! le hockey», 1930

2. Christine Corneau, «La soirée du hockey», En personnes, 1988

3. Dominique Michel, «Hiver maudit : j’hais l’hiver», 1979

4. Denise Filiatrault, «Rocket Rock and Roll», 1957

5. Anna McGarrigle, «Hommage à Henri Richard», 1974

6. Denise Émond, «La chanson des étoiles du hockey», 1956

7. Diane Dufresne, «La joute des étoiles», À part de d’ça, j’me sens ben. Opéra-cirque, 1973

 

Références

Melançon, Benoît, «Chanter les Canadiens de Montréal», dans Jean-François Diana (édit.), Spectacles sportifs, dispositifs d’écriture, Nancy, Questions de communication, série «Actes», 19, 2013, p. 81-92. https://doi.org/1866/28751

Melançon, Benoît, Langue de puck. Abécédaire du hockey, Montréal, Del Busso éditeur, 2014, 128 p. Préface de Jean Dion. Illustrations de Julien Del Busso.

Melançon, Benoît, Langue de puck. Abécédaire du hockey. Édition revue et augmentée, Montréal, Del Busso éditeur, 2024, 159 p. Préface d’Olivier Niquet. Illustrations de Julien Del Busso.

Melançon, Benoît, Langue de puck, édition revue et augmentée de 2024, couverture

Autopromotion 821

Friandises finlandaises, Twitter, 29 décembre 2021

Vers 6 h 20 ce matin, l’Oreille tendue causera hockey dans le cadre l’émission radiophonique les Matins d’ici (Radio-Canada, Ottawa-Gatineau).

Merci à Jean-Philippe Payette pour l’illustration (finlandaise).

 

[Complément du jour]

On peut (ré)entendre l’entretien ici.

Retension autopromotionnelle

Couverture du magazine Hérauts des éditions Fides, numéro 27, 1942

Le 3 mars, l’Oreille tendue annonçait une pause de publication. Cette pause est terminée.

Ce jour-là, elle était allée causer à la radio de la loi québécoise faisant du hockey «sur glace» un sport national.

Le lendemain, sur les plateformes numériques du quotidien le Devoir, elle publiait un texte sur le même sujet, «Au Québec, c’est comme ça qu’on joue». Il se trouve ici.

Autopromotion 817

Carl Gidén, Patrick Houda et Jean-Patrice Martel, On the Origin of Hockey, 2014, couverture

L’Assemblée nationale du Québec, la semaine dernière, à l’instigation du ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, adoptait la Loi reconnaissant le hockey sur glace comme sport national du Québec et concernant les référents culturels nationaux.

L’Oreille tendue en causera vers 8 h 35 ce matin, au micro de Maxime Coutié, dans le cadre de l’émission Tout un matin de la radio de Radio-Canada.

 

Quelques références…

Gidén, Carl, Patrick Houda et Jean-Patrice Martel, On the Origin of Hockey, Stockholm et Chambly, Hockey Origin Publishing, 2014, xv/269 p. Ill.

Loi reconnaissant le hockey sur glace comme sport national du Québec et concernant les référents culturels nationaux, sanctionnée le 28 février 2025.

Loi sur les sports nationaux du Canada, sanctionnée le 12 mai 1994.

Rapport du Comité québécois sur le développement du hockey, 2022.

 

[Complément du jour]

On peut (ré)entendre l’entretien ici.

 

[Complément du 26 mars 2025]

Le 4 mars, sur les plateformes numériques du quotidien le Devoir, l’Oreille tendue a publié un texte sur le même sujet, «Au Québec, c’est comme ça qu’on joue». Il se trouve ici.