De l’article Bar
De l’article Équipé pour veiller tard
De l’article Modernité / Tradition
De l’article Mourir / Décéder
De l’article Poche
De l’article Porte-parole
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
De l’article Bar
De l’article Équipé pour veiller tard
De l’article Modernité / Tradition
De l’article Mourir / Décéder
De l’article Poche
De l’article Porte-parole
Un besoin de penser à autre chose nous oblige à ralentir le service sur la ligne l’Oreille tendue.
Le service reprendra sous peu.
«Sauf pour les réfugiés (et encore), le choix d’émigrer, comme le choix de la destination, est avant tout une opération comptable. Le candidat à l’émigration aligne les dépenses futures (loyer, épicerie, école, santé, transport) et les revenus potentiels (salaire, profits commerciaux, allocations parentales, aide sociale) et compare le résultat final avec sa situation actuelle. Il n’y a que les chaires universitaires en immigration à la recherche de subventions fédérales et de discrimination pour comparer le résultat obtenu avec le revenu des natifs. Le candidat à l’immigration n’a pas (au départ) cette ambition. Il cherche à améliorer sa situation. Point.»
«Cela expliquait sa présence surprise ce matin-là, avec sa tristesse, sa sobriété et son plus beau costume.»
«Grâce à Shérif, fais-moi peur, on savait que même les villageois en Amérique avaient de belles voitures, des jeans et le sens de l’humour […].»
«Lentement mais toujours en avant, dans un environnement en principe étranger, ces immigrants remplissent leurs paniers — et leur rôle — à la perfection.»
«Des “tabarnak de putain de merde” provenaient de l’armurerie, au fond de la pièce, où quelqu’un s’affairait à réparer une épée avec une scie, une limeuse et des coups de pied dans l’établi.»
Akos Verboczy, Rhapsodie québécoise. Itinéraire d’un enfant de la loi 101, Montréal, Boréal, 2016, 240 p. Édition numérique.
(Une définition du zeugme ? Par là.)

Son université a demandé à l’Oreille tendue de choisir un mot pour représenter Montréal. On peut la lire ici sur dépanneur.
[Complément du 1er décembre 2021]
Extension du domaine du dépanneur : le linguistique.
[Complément du 30 mai 2024]
Dès 1989, François Hébert écrivait : «Nouvelle et proliférante institution montréalaise, le dépanneur est la manne du citadin moderne» (p. 72).
Références
Guérard, François, «Montréal se raconte», les Diplômés, Université de Montréal, 432, printemps 2017, p. 8-13. http://nouvelles.umontreal.ca/article/2017/06/01/montreal-se-raconte/
Hébert, François, Montréal, Seyssel, Champ vallon, coll. «Des villes», 24, 1989, 103 p.
«Je suis certain qu’il y a des chefs-d’œuvre littéraires à pondre sur l’éprouvante inspiration [que la Philippine] va prendre, là, tendez bien l’oreille, comme chaque matin avant d’aller s’occuper du ménage chez les Johnson de la rue Victoria, nourrir leur chien, sortir leurs enfants. Je suis convaincu que cette inspiration est celle de milliers d’autres femmes de toutes origines, chaque matin, chacune dans son parc, sur son banc. J’aimerais qu’elles puissent un jour se rencontrer, être ensemble, pour qu’on les entende toutes. Je suis sûr que pour y arriver, il faut d’abord en revenir. En revenir de la différence qui semble en obséder tant et qui cache l’humanité.»
Akos Verboczy, Rhapsodie québécoise. Itinéraire d’un enfant de la loi 101, Montréal, Boréal, 2016, 240 p. Édition numérique.