Autopromotion 862

Le Devoir de littérature, 2025, couverture

En 2024, l’Oreille tendue publiait dans le Devoir un texte sur André Belleau et la langue.

Ce texte vient de reparaître dans un ouvrage collectif :

Melançon, Benoît, «Quel français pour le Québec de 2024 ?», dans Paul Bélanger, Louise Dupré, Marie-Andrée Lamontagne, Pierre Nepveu et Paul Cauchon (édit.), le Devoir de littérature. Classiques et oubliés. Relire au présent les écrivains d’ici, Montréal, Somme toute / Le Devoir, 2025, 298 p., p. 217-224.

Il reste d’actualité.

Curiosité voltairienne (et stylistique)

Voltaire, Questions sur l’Encyclopédie, Londres, 1779, couverture

«Fin de l’intermède musical. Comme écrivait Voltaire : “Presque toujours les choses qu’on dit frappent moins que la manière dont on les dit.”»

Josée Blanchette, «Autant en emporte le vent», le Devoir, 12 septembre 2025.

 

À l’article «Style» des Questions sur l’Encyclopédie, on lit : «Presque toujours les choses qu’on dit, frappent moins que la manière dont on les dit; car les hommes ont tous à peu près les mêmes idées de ce qui est à la portée de tout le monde.»

 

Voltaire est toujours bien vivant.

Les zeugmes du dimanche matin et de Marie-Hélène Voyer

Marie-Hélène Voyer, Précieux sang, 2025, couverture

«après un mois
à chiquer d’la gomme
pis à se limer les ongles
derrière sa Singer
elle a monté en grade
est devenue surveillante de section
toujours en train
de mémérer au contremaître
qu’on allongeait nos pauses
qu’on levait la pédale
qu’on volait
des boutons du fil
deux trois secondes
au temps compté» (p. 140)

 

«dans l’atelier ça craquait de partout
pas juste entre nous

tout a toujours été de travers
dans cette réguine-là

les planchers croches
les murs qui plient
les regards louches
pis les mauvais calculs
du gars de la paye» (p. 143)

Marie-Hélène Voyer, Précieux sang suivi de Voir avec des yeux de chair, Saguenay, La Peuplade, coll. «Poésie», 2022, 196 p.

 

P.-S.—L’Oreille tendue a présenté ce texte le 1er octobre 2025.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

L’oreille tendue de… Fred Vargas

Fred Vargas, Sans feu ni lieu, éd. de 2001, couverture

«Louis s’écroula sur son lit à deux heures trente du matin, saturé, et décida qu’il ne se lèverait pas demain.

D’ailleurs, c’était dimanche.

Il ouvrit les yeux à midi moins dix, mieux disposé à l’égard de la vie. Il étendit son bras droit, alluma la radio pour entendre les nouvelles du monde et se mit pesamment debout.

C’est depuis sa douche qu’il entendit un mot qui l’alerta. Il ferma le robinet, et, dégouttant d’eau, tendit l’oreille.»

Fred Vargas, Sans feu ni lieu, Paris, J’ai lu, 2001, 282 p., p. 155. Édition originale : 1997.

Autopromotion 861

«Machines de théâtre», dixième volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1772, première section, planche III

La 675e livraison de XVIIIe siècle, la bibliographie de l’Oreille tendue, est servie.

La bibliographie existe depuis le 16 mai 1992. Elle compte 78 600 titres.

À partir de cette page, on peut interroger l’ensemble des livraisons grâce à un rudimentaire moteur de recherche et soumettre soi-même des titres pour qu’ils soient inclus dans la bibliographie.

Illustration : «Machines de théâtre», dixième volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1772, première section, planche III