Dix commandements au niveau de la rédaction et de la présentation des devoirs, surtout universitaires ? Non. Trente ? Non. Trente-sept ? Non. Quarante-deux ? Non. Quarante-six ? Non. Cinquante et un ? Oui. Pour l’instant. Là.
Le zeugme du dimanche matin, de Mario Peluso et de Richard Desjardins
«Elle a un chien et pis deux chats
Des fleurs pis une vieille Toyota
Et tant de souvenirs amers
D’un gars que n’aimait pas son père»
Mario Peluso, «Sur son épaule», chanson interprétée par Richard Desjardins, l’Existoire, étiquette Foukinic, 2011
(Une définition du zeugme ? Par là.)
Citation exotique du jour
«Ignorant de ce qui se passait à l’étage, l’inspecteur Mordaunt achevait d’interroger le professeur Lalla-Poor :
“Ne vous croyez pas obligé de répondre à cette question, professeur. J’aimerais cependant apprendre de quelle contrée de l’Inde vous êtes originaire ?”
Le prestidigitateur répondit sans hésiter :
“De Sirsa, naturellement.
— Sirsa… Dans le Bengale ?
— Le Penjab.
— Curieux ! Le major Fairchild vous aurait — selon lui — adressé la parole en penjabi et vous ne lui auriez pas donné la réplique attendue.”
Pour la première fois, un sourire entrouvrit les lèvres minces de l’Hindou :
“Je ne l’aurais naturellement pas pu, inspecteur.
— Pourquoi ?
— Bienheureux l’homme mûr sujet à l’illusion. Le cher major croit qu’il parle penjabi !»
Stanislas-André Steeman, L’assassin habite au 21, Paris, Le livre de poche, coll. «Le livre de poche policier», 1965, 192 p., p. 74. Édition originale : 1939.
Du nouveau dans la sacristie
L’Oreille tendue — c’est de notoriété publique — aime sacrer. Elle a, entre autres penchants, un faible pour tabarnak. Criss ne lui déplaît pas non plus.
Elle ne connaissait toutefois pas tabarcrisse, qu’elle découvre dans «J’use d’la langue» (2008), une chanson d’Arseniq33 : «J’use d’la langue que j’m’expresse le mieux avec tabarcriss.»
Même si la chanson cite Nelligan et évoque Gérald Godin, Gaston Miron et Félix Leclerc, il n’est pas sûr qu’elle trouverait grâce aux oreilles de Mathieu Bock-Côté et de Christian Rioux. C’est comme ça.
Autopromotion 133
Au moment de la retraite de son collègue, et néanmoins ami, Christian Vandendorpe, l’Oreille tendue avait contribué à un volume de Mélanges en son honneur. Elle met aujourd’hui cette contribution en ligne (PDF).
Référence
Melançon, Benoît, «Journal d’un (modeste) Wikipédien», dans Rainier Grutman et Christian Milat (édit.), Lecture, rêve, hypertexte. Liber amicorum Christian Vandendorpe, Ottawa, Éditions David, coll. «Voix savantes», 32, 2009, p. 225-239. https://doi.org/1866/11380