Autopromotion 133

Article sur Christian Vandendorpe dans Wikipédia

Au moment de la retraite de son collègue, et néanmoins ami, Christian Vandendorpe, l’Oreille tendue avait contribué à un volume de Mélanges en son honneur. Elle met aujourd’hui cette contribution en ligne (PDF).

 

Référence

Melançon, Benoît, «Journal d’un (modeste) Wikipédien», dans Rainier Grutman et Christian Milat (édit.), Lecture, rêve, hypertexte. Liber amicorum Christian Vandendorpe, Ottawa, Éditions David, coll. «Voix savantes», 32, 2009, p. 225-239. https://doi.org/1866/11380

Divergences transatlantiques 034

Lu sur des couvertures de livres québécois : Pour faire une histoire courte. Théâtre (1996), Pour faire une longue histoire courte. Entretiens avec Roger Lemelin (2000), Pour faire une histoire courte… Comédie (2008).

Entendu à la radio de France Culture en 2013 le 29 mars 2014 : «Je vous la fais brève.»

Le bref des uns est le court des autres, en passant par le short des Anglos (to make a long story short).

Accouplements 08

Raymond Chandler, Lettres, 1970, couverture

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux textes d’horizons éloignés.)

Dans le Devoir des 6-7 septembre 2014, sous la signature de Christian Desmeules (p. F1) :

Peut-on échapper à l’éternel retour du narrateur enfant dans notre littérature ?

Dans une lettre de Raymond Chandler à Alex Barris, le 16 avril 1949 :

Tous les jeunes scénaristes et les jeunes metteurs en scène s’y sont essayés. «Faisons de la caméra un personnage»; à un moment ou à un autre, on a entendu ça à toutes les tables de Hollywood (éd. 1970, p. 145).

En matière de procédé : du pareil au même.

 

Référence

Chandler, Raymond, Lettres, Paris, Union générale d’éditions, coll. «10/18», 794, 1970, 309 p. Traduction de Michel Doury. Préface de Philippe Labro.

Les livres sont des lettres

Oublie un livre quelque part, septembre 2014

Cela s’appelle «Oublie un livre quelque part». C’est né sur Facebook, à l’instigation de Julie Patenaude et Kim Vincent :

Durant toute la semaine [du 8 septembre au 14 septembre 2014], laisse un livre dans un lieu public (parc, autobus, café, métro, salle de cours…) dans le but de faire un échange de livres à grande échelle. On a tous un livre qu’on aimerait faire découvrir à quelqu’un ou qui ne nous sert plus; un roman, un livre de cours, une bande dessinée, un album, une biographie… peu importe !

Le fait de partager un de tes livres te donne le droit d’en prendre un que tu trouveras. Ceci peut être répété autant de fois que tu le désires durant la semaine.

**** Le but, c’est de partager… Et de découvrir… Il y a des gens qui ont plein de bonnes idées et qui l’inscrivent sur la page de l’événement ! Si vous ne voulez pas le laisser traîner, vous pouvez l’offrir a quelqu’un, le glisser dans une boîte aux lettres… C’est comme vous voulez ! ***

*** Aussi, il serait intéressant de laisser un petit mot à l’intérieur, invitant la personne qui le trouve à partager sa découverte sur #Partagelitt avec les détails et idéalement une photo !! Exemple : «voici un livre que j’ai déposé ici dans le but que tu le découvres et le partages à ton tour…» Avec le lieux et la date et ton nom si tu veux ! Ça peut être sur un post-it, l’autre personne recolle un autre post-it par dessus et le redépose quelque part ! ***

En espérant que cet échange hors de l’ordinaire te fasse faire de belles découvertes.

Amusez-vous !!!

Ce genre d’échanges existe depuis quelques années, par exemple sous le nom «Passe-Livre» ou «Bookcrossing». En 2005, l’Oreille tendue leur consacrait un bout d’article, dans le cadre d’une réflexion sur les bouteilles à la mer (reprise, depuis, ici). Pour elle, un livre qui circule ainsi, c’est une lettre.