Le zeugme du dimanche matin et de Daniel Boulanger

Daniel Boulanger, Fouette, cocher !, éd. de 1979, couverture

«Il en tua encore une centaine et soudain se trouva las, le cœur défait par la besogne que l’ennemi lui refusait. Colard Sade avait perdu un bras, Mouchy une oreille, Baudry du Meux la jambe qui lui restait et Mouron la vie.»

Daniel Boulanger, Fouette, cocher !, Paris, Gallimard, coll. «Folio», 1160, 1979, 310 p., p. 59. Édition originale : 1973.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

(Quasi-)Autopromotion

Voltaire, Pensées végétariennes, 2014, couverture

L’Oreille tendue enseigne à l’université. Parmi ses tâches, il y a celle d’encadrer des étudiants aux cycles supérieurs (maîtrise, doctorat) et des chercheurs postdoctoraux.

C’est ainsi qu’elle travaille avec Renan Larue, chercheur postdoctoral au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal.

Renan Larue publie aujourd’hui un texte dans la rubrique «Le devoir de philosophie» du quotidien montréalais le Devoir : «Voltaire aurait-il signé le manifeste Les animaux ne sont pas des choses ?» (22-23 février 2014, p. B6).

Dans quelques jours, on trouvera dans les librairies montréalaises son édition des Pensées végétariennes de Voltaire (Paris, Mille et une nuits, 2014, 69 p.).

La lecture de l’article et celle du livre sont évidemment recommandées.

Le sacre de l’hiver

Martin Robitaille, les Déliaisons, 2008, couverture

«Je me surpris à crier : “Y fait fret, tabarnak !” C’est fou ce que ça fait du bien de sacrer. Encore plus en pays étranger. C’est une belle soupape, les sacres. C’est tout ce qu’on avait, avant, comme système d’autodéfense.»

Martin Robitaille, les Déliaisons. Roman, Montréal, Québec Amérique, coll. «Littérature d’Amérique», 2008, 240 p., p. 19.

Le tu du sport

Sur Twitter, ce matin, @NieDesrochers indiquait la parution d’un article de Yannick Cochennec de slate.fr intitulé «Pourquoi les journalistes sportifs tutoient-ils les champions ?»

L’auteur s’interroge sur cette pratique en France, mais quiconque suit les sports dans les médias québécois (radio, télévision, Internet) s’est déjà posé la même question : pourquoi, en effet ?

Réponse du journaliste Guy Barbier :

Le journaliste fait partie du cercle intime, il l’affirme. Le tutoiement à la télé, c’est la même chose, mais puissance 10. Autrement dit : vous devant votre télé, sur votre canapé, vous n’êtes que spectateurs. Nous journalistes et «amis», nous sommes acteurs. Les champions et nous, c’est en quelque sorte un peu pareil. Et ça peut impressionner.

Il en faut parfois bien peu pour impressionner.