Interrogation journalistique du matin

Arthur Buies, Réminiscences, 1892, couverture

Sous la plume d’Arthur Buies, dans son texte contre «les jeunes barbares», ce paragraphe, évidemment ironique :

Mais, voyez-vous, ça fait dresser l’oreille, cette manière de dire les choses. Et tout cela, distribué en petits paragraphes d’une ligne ou une ligne et demie… Quoi de plus saisissant ? Le paragraphe ! Il n’y a rien de tel pour frapper à coups redoublés sur l’esprit du lecteur ! Un alinéa tout seul n’est peut-être pas grand’chose en soi, mais une trentaine d’alinéas de suite, c’est évidemment du génie (p. 80).

Pourquoi, lisant ces phrases, l’Oreille tendue pense-t-elle à certain omnicommentateur montréalais ?

 

Référence

Buies, Arthur, I. Réminiscences. II. Les jeunes barbares, Québec, Imprimerie de l’Électeur, s.d. [1892], 110 p.

L’oreille tendue de… Gustave Flaubert

Gustave Flaubert, l’Éducation sentimentale, éd. de 1961, couverture

«Mme Arnoux se réveilla. L’aboiement du chien continuait. Elle tendit l’oreille. Cela partait de la chambre de son fils. Elle s’y précipita pieds nus. C’était l’enfant lui-même qui toussait.»

Gustave Flaubert, l’Éducation sentimentale. Histoire d’un jeune homme, Paris, Classiques Garnier, 1961, xii/473 p., p. 281. Introduction, notes et relevé de variantes par Édouard Maynial. Édition originale : 1869.

Autopromotion 286

Victor Hugo, Notre-Dame-de-Paris, éd. de 1969, couverture

 

Le 15 mars 1831 paraissait Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, dixit @GallicaBNF.

Un jour, l’Oreille tendue s’est prise pour lui. C’est ici.

 

Référence

Melançon, Benoît, «Ceci tuer@-t-il cel@ ?», dans Maxime Prévost et Yan Hamel (édit.), Victor Hugo (2003-1802). Images et transfigurations. Actes du colloque «Imago Hugolis» organisé par le Collège de sociocritique de Montréal, Montréal, Fides, 2003, p. 77-87. https://doi.org/1866/13812