Chantons la langue avec Big Balade

Big Balade, «Levons nos voix», 2015, livret

(Il n’y a pas que «La langue de chez nous» dans la vie. Les chansons sur la langue ne manquent pas. Petite anthologie en cours. Liste d’écoute disponible sur Spotify. Suggestions bienvenues.)

 

Big Balade, «Levons nos voix (Francos de l’Ontario)», 2015 (Chant thème du 400e anniversaire de la présence francophone en Ontario)

 

Sans savoir où je vais
Je sais qui je suis
Francos de l’Ontario
On est d’la family
Francos de l’Ontario
Sans savoir où je vais
Je sais qui je suis
On est d’la family
On est d’la family
Francos de l’Ontario
On est d’la family
On est d’la family
On est d’la family
On est d’la family
Levons nos voix

Sur mon chemin le paysage défile
Je regarde la rivière qui brille
J’imagine tous ceux qui ont vogué
Sur ces eaux qui nous sont prêtées

Sur mon chemin je reconnais ton chant
Même si dispersé c’est toi qu’j’entends
Je te tends la main, tu peux compter sur moi
Nous sommes tous ensemble
Levons nos voix

Entendez-vous le cri de ralliement ?
Qui nous invite à nous joindre au mouv’ment
Hey ! Hey ! Est-ce que vous entendez le cri de ralliement ?
Qui nous invite à célébrer fièrement

On porte le blanc et le vert
Aujourd’hui et demain
On s’inspire de nos racines
Pour viser plus loin, plus haut
Francos de l’Ontario
Francos de l’Ontario
Francos de l’Ontario

Qu’on vienne d’ailleurs ou bien d’ici
C’est notre langue qui nous unit
Je la défendrai avec tout c’que j’ai
Nous sommes tous ensemble
Levons nos voix

Entendez-vous le cri de ralliement ?
Qui nous invite à nous joindre au mouv’ment
Hey ! Hey ! Est-ce que vous entendez le cri de ralliement ?
Qui nous invite à célébrer fièrement

On porte le blanc et le vert
Aujourd’hui et demain
On s’inspire de nos racines
Pour viser plus loin, plus haut
Toujours plus haut
On porte le blanc et le vert
Aujourd’hui et demain
On s’inspire de nos racines
Pour viser plus loin, plus haut
Francos de l’Ontario

Sans savoir où je vais
Je sais qui je suis
Sur ce grand chemin
Je sais que pour toujours
On est d’la family
On vient de partout autour du monde
Et nous sommes tous réunis ici
Alors encore une fois
Il est temps, il est temps
Levons nos voix

On porte le blanc et le vert
Aujourd’hui et demain
On s’inspire de nos racines
Pour viser plus loin
On porte le blanc et le vert
Aujourd’hui et demain
On s’inspire de nos racines
Pour viser plus loin, plus haut
Francos de l’Ontario
Francos de l’Ontario
Francos de l’Ontario
Levons nos voix
Francos de l’Ontario
Il est toujours temps
Francos de l’Ontario
Encore une fois, levons nos voix
Francos de l’Ontario
[?] toujours
On est d’la family

Levons nos voix

 

Chantons la langue avec Jean Lapointe

Jean Lapointe, «Mon oncle Edmond», 1976, disque

(Il n’y a pas que «La langue de chez nous» dans la vie. Les chansons sur la langue ne manquent pas. Petite anthologie en cours. Liste d’écoute disponible sur Spotify. Suggestions bienvenues.)

 

Jean Lapointe, «Mon oncle Edmond», 1976

 

Dans la famille du côté d’ma mère y avait mon oncle Edmond
Y était ben smatte y parlait l’anglais surtout quand y était rond
Y faisait des pit pit do you speak English me I can talk faster than you
Wanna hamburger moutarde relish pis y était lousse quand y était saoul
Do you want a shot yes why not

Un bon matin sans dire un mot Edmond a sacré l’camp
Il est parti pour l’Ontario ouvrir un restaurant
Y faisait des pit pit do you speak English me I can talk faster than you
Wanna hamburger moutarde relish pis y était lousse quand y était saoul
Do you want a shot yes why not

Vingt ans plus tard riche à craquer Edmond nous est r’venu
Les poches ben pleines et pis la tête carrée on le r’connaissait plus
Y faisait des pit pit do you speak English me I can talk faster than you
Mais là c’était vrai pis c’en était triste pis y était même pas saoul
Do you want a shot yes why not

Par une journée ensoleillée Edmond est disparu
Requiescat in pace pis on l’a jamais r’vu
Y faisait des pit pit do you speak English me I can talk faster than you
Wanna hamburger moutarde relish pis y était lousse quand y était saoul
Do you want a shot yes why not

Quand Edmond est mort y parlait l’anglais
Edmund passed away sometimes au mois d’mai

 

Chantons la langue avec Émile Bilodeau

Émile Bilodeau, Grandeur mature, 2019, pochette

(Il n’y a pas que «La langue de chez nous» dans la vie. Les chansons sur la langue ne manquent pas. Petite anthologie en cours. Liste d’écoute disponible sur Spotify. Suggestions bienvenues.)

 

Émile Bilodeau, «Candy», Grandeur mature, 2019

 

Mon nom c’est Andy mais tout le monde m’appelle Candy
Même quand j’suis sûr comme un?bonbon, j’ai jamais raison
Parce?que j’connais pas grand-chose dans vie
J’fais des affaires illégales de manière très amicale
Je sais qu’le monde va mal mais pour moi tout est normal
Parce que j’connais pas grand-chose dans vie
À part que le rose c’est joli
Autant sur les gens qu’en dedans
Là j’parle des vêtements et du sang
Bien évidemment que
J’connais pas grand-chose dans vie
À part qu’les chauve-souris ont des cheveux
C’est curieux
Est-ce qu’elles nous auraient menti ?
Candy, can’t you see
Que je suis candide
Qu’en dis-tu, toi ?
Quand tu m’vois pleurer de joie
La vie est vide de sens si
On n’saisit pas la chance qu’on a
De vivre à fond à chaque fois
T’as raison
Arrêtons de s’prendre la tête
Sortons et allons faire la fête
Certes, on vit dans un certain confort
Faique, ça sert à rien de s’faire du tort
Avec nos trolls au Sénat
Pis le pétrole d’Alberta
Dans les deux cas ça pue pis ça coûte cher
Ici on a des gars qui auront pu de salaire
Parce que demain la shop va fermer
Pourtant tout le monde sait que c’tait ben subventionné
La crosse est finie
Les boss sont partis
Vers leur retraite dorée
Avec la poudre d’escampette et la poudre au nez
Après ça on dit
Qu’c’est moi l’criminel ici
Candy, can’t you see
Que je suis candide
Qu’en dis-tu, toi ?
Quand tu m’vois pleurer de joie
La vie est vide de sens si
On n’saisit pas la chance qu’on a
De vivre à fond à chaque fois

Arrêtons de s’prendre la tête
Sortons et allons faire la fête
Arrêtons de s’prendre la tête
Sortons et allons faire la fête
Okay d’abord
J’vais arrêter d’m’en faire avec le sort de ma communauté
Même si en Ontario y’en ont pas trop, trop d’école franco
S’excuser de vivre en français
C’est comme demander
J’peux tu respirer là s’il-vous-plaît
Mais jamais nous nous mettrons à genoux
Whatever you tell us to do
Mais jamais nous nous mettrons à genoux
Whatever you tell us to do
Sortons et allons faire la fête
Arrêtons de s’prendre la tête
Sortons et allons faire la fête

 

Chantons la langue avec Gilles Vigneault

Gilles Vigneault, «I went to the market», 1976, pochette

(Il n’y a pas que «La langue de chez nous» dans la vie. Les chansons sur la langue ne manquent pas. Petite anthologie en cours. Liste d’écoute disponible sur Spotify. Suggestions bienvenues.)

 

Gilles Vigneault, «I went to the market», 1976

 

I went to the market
Mon p’tit panier sous mon bras
I went to the market
Mon p’tit panier sous mon bras
The first girl I met
C’est la fille d’un avocat
I love you vous n’m’entendez guère
I love you vous ne m’entendez pas
(I love you vous n’m’entendez guère
I love you vous ne m’entendez pas)
She said what have you got
Dans ce beau p’tit panier-là
She said what have you got
Dans ce beau p’tit panier-là
I have got some eggs
N’en achèteriez-vous pas
I love you vous n’m’entendez guère
I love you vous ne m’entendez pas
(I love you vous n’m’entendez guère
I love you vous ne m’entendez pas)
I’ll taken two dozen
Pis l’bonhomme te paiera ça
I’ll taken two dozen
Pis l’bonhomme te paiera ça
I gave her two dozen
Mais l’bonhomme y payait pas
I love you vous n’m’entendez guère
I love you vous ne m’entendez pas
(I love you vous n’m’entendez guère
I love you vous ne m’entendez pas)
Such is the business
Avec la fille d’un avocat
Such is the business
Avec la fille d’un avocat
But she hatched my eggs
Elle a fait tout couver ça
I love you vous n’m’entendez guère
I love you vous ne m’entendez pas
(I love you vous n’m’entendez guère
I love you vous ne m’entendez pas)
Should have seen the chicken
Qui sont sortis de l’là
Should have seen the chicken
Qui sont sortis de l’là
To collect my money
Ils ont fondé un syndicat
I love you vous n’m’entendez guère
I love you vous ne m’entendez pas
(I love you vous n’m’entendez guère
I love you vous ne m’entendez pas)
And they fly like ducks
Pis parlent comme des avocats
And they fly like ducks
Pis parlent comme des avocats
When they fly over the barn
Me reconnaissez-vous pas
I love you
(I love you vous n’m’entendez guère
I love you vous ne m’entendez pas)
I took you to the market
Mon p’tit panier sous mon bras
I took you to the market
Mon p’tit panier sous mon bras
Comment vous me r’connaissez pas
Oh ben sacrement
Oh pis vous comprenez pas ce que je dis en plus
Oh ben
I go and get my gun
J’en vise un pis je l’abats
I love you vous n’m’entendez guère
I love you vous ne m’entendez pas
(I love you vous n’m’entendez guère
I love you vous ne m’entendez pas)
And just before he died
Il a l’temps de m’dire tout bas
And just before he died
Il a l’temps de m’dire tout bas
I must speak English
À partir de c’te hauteur-là
I love you vous n’m’entendez guère
I love you vous ne m’entendez pas
(I love you vous n’m’entendez guère
I love you vous ne m’entendez pas)
Un canard même à l’orange
Ça fait pas tout un gros r’pas
Un canard même à l’orange
Ça fait pas tout un gros r’pas
Never seen the girl again
J’pense que j’la marierai pas
I love you c’est d’valeur qu’a m’comprenne guère
I love you c’est d’valeur qu’a m’comprenne pas
I love you c’est d’valeur qu’a m’comprenne guère
I love you c’est d’valeur qu’a m’comprenne pas

 

Chantons la langue avec Les Hôtesses d’Hilaire

Les Hôtesses d’Hilaire, Touche-moi pas là, 2015

(Il n’y a pas que «La langue de chez nous» dans la vie. Les chansons sur la langue ne manquent pas. Petite anthologie en cours. Liste d’écoute disponible sur Spotify. Suggestions bienvenues.)

 

Les Hôtesses d’Hilaire, «Super Chiac Baby», Touche-moi pas là, 2015

 

Fifty-fifty, cinquante-cinquante, fifty-fifty,
Trois pour cinq piasses,
Quatre pour dix, three for five, four for ten.
Aille ma belle ’tite madame avec le beau sourire là-bas,
Un p’tit cinquante-cinquante hein ?
Ça changerait votre vie. Big prizes, big money
Gros prix, grosse argent à soir.
Monsieur là-bas, big buddy how are ya ?
Looking there you’re looking good
Why don’t you want some tickets ? Three for five dollars.
Come over here my friend
C’est porter une bonne cause, cinquante-cinquante.
Le Nouveau-Brunswick,
La seule province officiellement bilingue du Canada anglais,
It’s a good cause
Ladies and gentlemen, venez icitte, cinquante-cinquante.
Buy your big tickets, buy your big winner
Cinquante-cinquante, fifty-fifty.
Look at you beautiful darling, come over here
Cinquante-cinquante,
C’est ça qu’on me dit, moé je couche sul couch pis elle dans l’lit
Alright
Hey who wants to get some money, who wants to change their life ?
We are the dream
(The great Canadian Dream)
On marche main dans la main
(You’ll learn French demain)
Worry pas ta brain
(We’re now a big family)
Depuis qu’c’est officiel
(We French kiss au septième ciel)
Marié devant la loi
(Un lobster roll pour toi, une guédille pour moi)
Les Anglos, les Acadiens
(We are like all cousins)
What a beautiful story
(We are swimming in a magical love gravy)
Allons faire des babies
(Dans toute le reste du pays)
Viens voir le Newbie
(Nouveau-Brunswick)
Come and see the Bay of Fundy
(Nouveau-Brunswick)
Montrons tous par exemple
(Nouveau-Brunswick)
In a school bus dans les deux langues
(Nouveau-Brunswick)
Viens toucher à l’eau la plus chaude au sud de l’Arctique
(Nouveau-Brunswick)
Come and see la Côte magnétique
(Nouveau-Brunswick)
Let’s all dance together
(Nouveau-Brunswick)
Être ici on le peut
(Oooooh…)

We are the dream
The Pierre Elliott, la crème of the cream
Long live le bilinguisme
(Yeah…)
And thank you and come again my friend
Be in this place oh yes we can
(Uh huh)
I’ll French you right on the English
Come on ! We have the same lips
Let’s make love, faisons l’amour
(Baby)
All over our bodies
(That’s right)
Come on the rest of the country is watching
Take off your Bible belt
(Baby)
Let’s make love in the streets
It’s gonna get slippery
Let’s open the gene pool
And make
A Super
Chiac
Baby !
Super Chiac !
(Uh Huh)
Super Chiac Baby !
(Baby)
Super Chiac !
(That’s right)
Super Chiac Baby !

Super Chiac !
Super Chiac !
Super Chiac !
Super Chiac Baby !

Voulez-vous être servi en anglais ou en français ?