L’oreille tendue de… la Bible

La Sainte Bible traduite en français sous la direction de l’École biblique de Jérusalem, 1961, couverture«Depuis la treizième année de Josias, fils d’Amon et roi de Juda, jusqu’à aujourd’hui, voilà vingt-trois ans que la parole de Yahvé m’a été adressée et que, sans me lasser, je vous ai parlé (mais vous n’avez pas écouté. De plus Yahvé, sans se lasser, vous a envoyé tous ses serviteurs les prophètes, mais vous n’avez pas écouté, ni tendu l’oreille pour entendre)» (Jérémie 25.3-4).

La Sainte Bible traduite en français sous la direction de l’École biblique de Jérusalem, Paris, Éditions du Cerf, 1961, xv/1669 p. Ill.

Mécréance

Robert Charlebois, «Demain l’hiver», 45 tours, étiquette Gamma

Pour des raisons qu’il serait ennuyeux de raconter, l’Oreille tendue a dû assister à deux messes récemment. Pas des masses concentrée, elle laissait filer son imagination. Néanmoins, chaque fois, elle a été rattrapée par son passé.

Au moment où les célébrants disaient «Je vous laisse la paix; je vous donne ma paix» (Jean 14:27), elle s’est rappelé ces vers :

Je vous laisse ma paix
Je vous donne ma paix
Je me pousse en paix avec les canards

Le lecteur attentif aura reconnu la chanson «Demain l’hiver» de Robert Charlebois (1967), celle où il veut fuir Montréal («se pousser») vers le Sud («avec les canards»).

Église et chanson font parfois étrange ménage.