Notre dresseuse était formelle : pour que notre chienne soit mieux élevée et qu’elle réponde à nos souhaits, il fallait limiter notre vocabulaire avec elle. Regarde, assis, au pied, couché : voilà qui aurait dû suffire.
Une fois ces injonctions maîtrisées (de part et d’autre), nous aurions même pu nous passer de certaines. Ainsi, notre caniche royal bringé devrait maintenant s’asseoir toute seule, au bon moment, sans que nous ayons à le lui demander.
Même chose pour le couché : elle devrait dorénavant être capable de se coucher, puis de se relever en deux temps. Avant d’arriver au pied, elle devrait en passer par le réassis. Ce mot réjouit l’Oreille tendue.
(Ça ne marche pas.)