L’Oreille est toujours tendue quand Jean-Pierre Corbeil, Richard Marcoux et Victor Piché, seuls ou ensemble, se prononcent sur l’état démolinguistique du français au Québec.
Elle se réjouit donc de la parution de ceci, qui vient de tomber sur sa table de travail :
Corbeil, Jean-Pierre, Richard Marcoux et Victor Piché (édit.), Le français en déclin ? Repenser la francophonie québécoise, Montréal, Del Busso, 2023, 459 p. Ill.
Nous devrions en reparler.
Table des matières
Jean-Pierre Corbeil, Richard Marcoux et Victor Piché, «Avant-propos», p. 7-9.
Jean-Pierre Corbeil, Richard Marcoux et Victor Piché, «Un Québec au diapason de la nouvelle francophonie», p. 10-35.
Steven Therrien et Richard Marcoux, «Encadré 1. L’expression “déclin du français” dans les médias au Québec de 2017 à 2022», p. 35-38.
Victor Piché, «Encadré 2A. Langue et choix de société», p. 39-41.
Jean-Pierre Corbeil, «1. Une lecture plus nuancée de l’état de la situation linguistique au Québec en 2023», p. 42-92.
Jean-Pierre Corbeil, «Encadré 2B. Doit-on suivre l’évolution des groupes linguistiques ou celle de la présence et des usages du français ?», p. 93-95.
Victor Piché «2. Un peu d’histoire : au-delà des indicateurs désincarnés», p. 96-111.
Marc Termote, «3. Forces et faiblesses des indicateurs linguistiques», p. 112-146.
Jean-Pierre Corbeil et Richard Marcoux, «Encadré 3. La capacité autodéclarée de soutenir une conversation en français : un indicateur utile et pertinent», p. 147-149.
Calvin, Weltman, «4. L’analyse sociolinguistique des variables linguistiques du recensement canadien», p. 150-167.
Éric Caron-Malenfant et Jean-Pierre Corbeil, «Encadré 4. Les changements au contenu linguistique dans le recensement de 2021 : une mise au point», p. 168-170.
Nicolas Auclair, «5. Portrait et évolution des groupes de langues française et anglaise dans la région de Montréal selon différentes approches, 2011-2016», p. 171-187.
Éric Caron-Malenfant, Jean-Pierre Corbeil et Nicolas Bastien, «6. La mesure des transferts linguistiques au Québec : différentes approches et considérations méthodologiques», p. 188-205.
Michel Pagé, «7. Connaître l’usage des langues en public : une question de méthode», p. 206-220.
Jean-Benoît Nadeau, «8. Qu’est-ce qu’un francophone ? Enjeux et implications d’une définition», p. 221-232.
Richard Marcoux, «Encadré 5. Les limites de la langue maternelle pour renseigner sur la réalité francophone», p. 233-235.
Patricia Lamarre. «9. Une approche ethnographique dans l’analyse de la situation linguistique québécoise», p. 236-257.
Corina Borri-Anadon, Josée Charette et Danial Nabizadeh, «10. Politiques d’aménagement linguistique et éducation inclusive en milieu scolaire : leviers et obstacles», p. 258-273.
Diane Gérin-Lajoie, «11. Le rapport aux langues chez les jeunes dans les écoles de langue anglaise au Québec : une réalité complexe», p. 274-287.
Karine Vieux-Fort, «12. Que deviennent ces étudiantes et étudiants francophones qui fréquentent le cégep anglophone ?», p. 288-304.
Louis Cornelissen, «13. L’évolution de la composition industrielle de l’économie québécoise a-t-elle affecté l’usage des langues au travail ?», p. 305-319.
Jean-Pierre Corbeil, «Encadré 6. Éducation postsecondaire et langue : une causalité à repenser», p. 320-323.
Étienne Lemyre, «14. Fréquence d’utilisation du français au travail par les diplômés des cégeps et des universités anglophones de l’île de Montréal», p. 324-338.
Mario Polèse, «15. Petite promenade dans NDG et quartiers avoisinants : le dilemme linguistique québécois (et canadien)», p. 339-354.
Victor Piché et Jean-Pierre Corbeil, «Encadré 7. Quel Montréal ?», p. 355-357.
Jean-Philippe Gauvin et Antoine Bilodeau, «16. Quels rôles la langue française joue-t-elle dans l’intégration politique des personnes immigrantes au Québec ?», p. 358-369.
Chenour Oechslin et Danièle Bélanger, «Encadré 8. Les défis de la francisation des immigrants temporaires», p. 370-372.
Stéphanie Arsenault, Alessandra Bonci et Samantha Giroux, «17. Le parcours à obstacles des résidents temporaires en emploi pour apprendre le français à Québec», p. 373-386.
Malika Danican, «18. Francophone ou Québécois : quand “parler français” ne garantit pas l’intégration», p. 387-400.
Michel Symour, «19. La loi 14. Des mesures raisonnables au niveau collégial ?», p. 401-415.
Julius Grey, «20. La réforme des lois linguistiques : la fausse prémisse», p. 416-430.
Richard Y. Bourhis et Réal Allard, «21. Vitalité communautaire et acceptabilité des immigrants anglophones : perceptions d’étudiants franco-ontariens, acadiens et québécois», p. 431-448.
Marco Micone, «22. Langue et immigration», p. 449-456.