Le bois du petit matin

L’Oreille tendue, pas plus tard que le 13 mai, apportait sa pierre à l’érection du vocabulaire anglo-saxon de l’érection, s’agissant du basketteur Dennis Rodman.

Autre pierre, en quelque sorte, aujourd’hui, tirée d’un article du Scientific American du 20 mai 2011 signalé par @cynocephale sur Twitter : la tumescence matinale inopinée s’appellerait «the morning wood».

Il n’est jamais trop tard pour accroître son vocabulaire.

 

[Complément du 21 septembre 2016]

Dans le même ordre d’idées : «Érection du matin, chagrin; érection du soir, espoir» («Les dits du Gnou», Gnou, cinquième ruade, janvier 1998, [s.p.]).

De la turgescence du basketteur exposé à la madone

L’ex-basketteur Dennis Rodman a 50 ans aujourd’hui. (Merci à Jean Dion de l’avoir rappelé hier dans le Devoir, p. B6.)

S’il est connu, entre autres caractéristiques, pour son culte du tatouage, il ne faudrait pas oublier la contribution de Rodman à la langue anglaise. N’est-ce pas lui qui, dans une entrevue télévisée, a décrit sa réaction physiologique devant Madonna en utilisant les termes «I went solid» ? L’intervieweur en était resté éberlué.