« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
«Les mises en garde contre les frites, il faut prendre ça avec un grain de sel. Et de la mayonnaise.»
Nicolas Guay, l’Insoutenable Gravité de l’être (ou ne pas être), 2015, p. 21. Édition numérique. Deuxième édition.
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(Une définition du zeugme ? Par là.)
«Décembre voit entrer le soleil dans le solstice d’hiver par la porte du Capricorne et l’enrhumé à l’officine par la porte du pharmacien.»
Alexandre Vialatte, Un abécédaire, Paris, Julliard, 2014, 266 p., p. 49. Choix des textes et illustrations par Alain Allemand.
[Complément du 16 février 2015]
P.-S.—L’Oreille tendue a présenté ce texte le 16 février 2015.
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«En 1791, elle [Sophie Gay] épouse un riche agent de change, M. Liottier, qui a vingt ans de plus qu’elle mais 50 000 francs de rente.»
Brigitte Louichon, Romancières sentimentales (1789-1825), Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes, coll. «Culture et société», 2009, 343 p., p. 308.
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Lu dans un courriel d’un collègue belge : «Tu trouveras mon adresse ci-dessous et — pour pratiquer le zeugme — en moi un lecteur attentif.»
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«Et il [Coupeau] reprenait ses explications : les patrons fournissaient l’or en fil, tout allié; les ouvriers le passaient d’abord par la filière pour l’obtenir à la grosseur voulue, en ayant soin de le faire recuire cinq ou six fois pendant l’opération, afin qu’il ne cassât pas. Oh ! il fallait une bonne poigne et de l’habitude !» (p. 83)
«Quand on a l’hiver et la faim dans les tripes, on peut serrer sa ceinture, ça ne vous nourrit guère» (p. 399).
Émile Zola, l’Assommoir, Paris, Garnier-Flammarion, coll. «GF», 198, 1969, 445 p. Chronologie et introduction par Jacques Dubois. Édition originale : 1876.
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