Les zeugmes du dimanche matin, de Christine Eddie…

Christine Eddie, les Carnets de Douglas, 2007, couverture

…et de @ljodoin (merci).

Christine Eddie, les Carnets de Douglas, Québec, Alto, 2007, 198 p.

Guidés par l’odeur de pactole qui se terrait sous le moindre signe de rationnement, ils se lancèrent dans un marché noir d’aliments, brassèrent de la bière, et surtout, des affaires.

Christine Eddie, Je suis là, Québec, Alto, 2014, 150 p.

Avec ses quatre-vingt-douze ans, son excellente santé et son fauteuil roulant, Arthur a toutes les chances de remporter le titre de doyen à vie de notre immeuble.

Mon père manie le marteau, la scie et la grandeur d’âme avec la dextérité d’un artiste.

Avant de devenir une ville de six milles habitants l’hiver et de trente-mille adeptes de la crème solaire en juillet et août, Shédiac a été une plaque tournante du transport tous azimuts.

Écoute, Angèle. S’il n’en avait tenu qu’à moi, Évangéline et Gabriel n’auraient jamais été déportés. Ils auraient vécu heureux avec une demi-douzaine d’enfants, des légumes à faire pousser dans leur jardin et quelques chicanes de couple comme tout le monde.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Les zeugmes du dimanche matin et de Flaubert

Gustave Flaubert, l’Éducation sentimentale, éd. de 1961, couverture

«Puis les convives arrivèrent tous, presque en même temps : Dittmer, Lovarias, Burrieu, le compositeur Rosenwald, le poète Théophile Lorris, deux critiques d’art collègues d’Hussonnet, un fabricant de papier, et enfin l’illustre Pierre-Paul Meinsius, le dernier représentant de la grande peinture, qui portait gaillardement avec sa gloire ses quatre-vingts années et son gros ventre» (p. 46).

«Alors entra un gaillard de trente ans, qui avait quelque chose de rude dans la physionomie, de souple dans les membres, le chapeau sur l’oreille, et une fleur à la boutonnière» (p. 221).

Gustave Flaubert, l’Éducation sentimentale. Histoire d’un jeune homme, introduction, notes et relevé de variantes par Édouard Maynial, Paris, Classiques Garnier, 1961, xii/473 p. Ill. Édition originale : 1869.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Les zeugmes du dimanche matin et de Jean-Paul Beaumier

Jean-Paul Beaumier, Fais pas cette tête, 2014, couverture

«Prends bien soin de ton petit frère, et toi, écoute ta grande sœur, leur a-t-elle fait promettre avant de refermer la porte, ne laissant derrière elle que son parfum, une maison vide et deux enfants qui n’osaient la retenir de peur qu’un jour elle ne revienne pas» (p. 25).

«Et puis ils ont eu trente ans, des enfants, des déceptions professionnelles, des échecs amoureux» (p. 131).

Jean-Paul Beaumier, Fais pas cette tête. Nouvelles, Montréal, Éditions Druide, coll. «Écarts», 2014, 137 p.

 

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Le zeugme du dimanche matin et de Nicolas Dickner

Nicolas Dickner, Tarmac, 2009, couverture

«Nous sommes descendus vers le rez-de-chaussée, emportés par le flot d’étudiants qui s’engouffraient dans les escaliers. À certains moments, nos pieds ne touchaient pas le sol : nous formions une seule masse d’hormones, de muscles et d’insouciance.»

Nicolas Dickner, Tarmac, Québec, Alto, 2009, 271 p., p. 106.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)