L’Oreille tendue célèbre aujourd’hui ses noces de faïence. Merci à tous les lecteurs qui l’accompagnent depuis le 14 juin 2009.
Vous en connaissez, vous ?
L’Oreille tendue donne actuellement un cours sur le blogue. Dans ce cadre, elle est à la recherche d’œuvres de fiction qui représentent cette pratique d’écriture.
Des exemples ?
Le blogue du docteur John Watson dans la série télévisée Sherlock.
L’épisode de The West Wing où Josh Lyman démontre qu’il ne comprend rien à cette forme d’expression.
Le film Julie & Julia de Nora Ephron (2009).
Les romans de la série Gossip Girl et les émissions de télévision qu’on en a tiré.
Le Compteur intelligent. Carnets libres, volume II de Daniel Sylvestre (Montréal, La Mèche, coll. «Les doigts ont soif», 2013, 92 p. Ill.).
Vous avez d’autres suggestions ? Les commentaires sont ouverts. Merci à l’avance.
P.-S.—Des livres tirés de blogues ? Non merci : pour l’instant, l’Oreille a ce qu’il faut sur ce plan.
Illustration : logo original de la série télévisée Gossip Girl. L’élite de New York déposé sur Wikimedia Commons
Accouplements 114
(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)
Dans sa boîte de courriels, l’Oreille tendue a trouvé ce matin un texte de Gillian Pink consacré aux notes que Voltaire laissait en lisant, «Apprivoiser ses livres : Voltaire “marginaliste”». Elle y lit ceci :
«“Je voudrais bien savoir quel est l’imbecille […] qui a défiguré par tant de croix et qui a cru rempli de fautes le plus bel ouvrage de notre langue” : c’est ainsi que Voltaire réagit en marge aux traces qu’un autre a laissées dans son exemplaire des Œuvres de Racine.»
Pourtant, Voltaire ne fera pas différemment, grand annotateur qu’il était.
Hier, l’Oreille consultait le numéro de la revue Itinéraires. Littérature, textes, cultures intitulé «Les blogs. Écritures d’un nouveau genre ?», dirigé par Christèle Couleau et Pascale Hellégouarc’h (2010) et emprunté à sa bibliothèque universitaire. Certaines pages ressemblent à ceci.
L’Oreille est bien d’accord avec Voltaire.
Autopromotion 344
L’Oreille tendue utilise Wikipédia. Elle y collabore. Elle en traite en classe. Elle s’en sert pour ce blogue. Elle donne des conférences sur le sujet, souvent sous le titre «Diderot : de l’Encyclopédie à Wikipédia», et des entrevues, par exemple celle-ci. Elle a publié des articles là-dessus :
Melançon, Benoît, «Journal d’un (modeste) Wikipédien», dans Rainier Grutman et Christian Milat (édit.), Lecture, rêve, hypertexte. Liber amicorum Christian Vandendorpe, Ottawa, Éditions David, coll. «Voix savantes», 32, 2009, p. 225-239. https://doi.org/1866/11380
Melançon, Benoît, «Confessions d’un optimiste (numérique)», dans Transmettre la culture. Enjeux et contenus de l’enseignement secondaire au Québec. À la recherche d’un socle. Synthèse et Actes du colloque d’octobre 2012, Montréal, Académie des lettres du Québec, [2014], p. 54-70. Suivi d’une «Discussion de cet exposé», p. 71-80. https://doi.org/1866/13165
Elle a eu l’occasion d’en parler à la radio, notamment le 18 mars 2012.
Rebelote cet après-midi, à l’émission Plus on est de fous, plus on lit !, au micro de Marie-Louise Arsenault, à la radio de Radio-Canada, entre 14 h et 15 h.
[Complément du jour]
On peut (ré)entendre l’entretien ici.
Autopromotion 343
L’Oreille tendue a des collègues et elle a des amis. Parfois, il s’agit des mêmes personnes. C’est le cas de Marcello Vitali-Rosati, avec qui elle a longuement discuté lors de la parution de la 3000e entrée de ce blogue.
Ledit ami et néanmoins collègue vient de mettre en ligne un texte intitulé «Production de l’auteur et éditorialisation». L’Oreille est au menu. Elle rougit et elle est un peu étourdie; vous verrez pourquoi.