Simplicité volontaire

L’Oreille tendue est née le 14 juin 2009. Après une période de tâtonnements graphiques, elle a jeté son dévolu, sous WordPress, sur le thème SubtleFlux. Celui-ci a fait son temps.

À compter d’aujourd’hui, l’Oreille décide de faire dans la simplicité volontaire. Son nouveau thème sera Twenty Twelve.

Elle ne sait pas combien de temps cela durera.

P.-S. — Pour un résumé de l’activité du blogue en 2013, on clique ici.

Autopromotion 081

L’Oreille tendue rentre du travail. Elle va faire un tour sur Twitter. Elle tombe sur le tweet suivant :

Finaliste aux Huffies

Elle découvre alors qu’elle est finaliste, catégorie «Sports», aux «Huffies». Le Huffington Post demande en effet à ses lecteurs de se prononcer : «Votez pour les Québécois à suivre sur les médias sociaux en 2014.»

À l’approche de l’année 2014, l’équipe du Huffington Post Québec veut vous faire découvrir les prochaines stars du Web 2.0. Facebook, Twitter, blogues, Pinterest, Tumblr… peu importe le média 2.0, l’idée est de sortir des sentiers battus pour faire émerger de nouveaux noms.

«Star», l’Oreille ? Elle en rougit de tous ses lobes.

On vote ici.

P.-S. — Les textes de l’Oreille sur le sport sont regroupés dans la catégorie du même nom. Plus précisément sur la langue du hockey, il y a la rubrique «Dictionnaire des séries».

P.-P.-S. — Merci à @oniquet pour la sélection.

 

[Complément du 16 décembre 2013]

Ça y est : le vote est terminé.

L’Oreille tendue remercie les 122 personnes qui ont pris la peine de voter pour elle : 64 pour («J’aime»), 58 contre («Je n’aime pas»). Avec un score net de 6, l’Oreille se classe quatrième sur cinq. C’est mieux qu’à son plus récent tournoi de boxe.

P.-S. — Précision pour les amateurs de statistiques, tirée du Huffington Post Québec : «le résultat final sera comptabilisé uniquement en fonction des mentions “J’aime” récoltées par les finalistes, et non pas du total “J’aime” moins “Je n’aime pas”». Pour l’Oreille, c’est kifkif : elle est et restera quatrième au classement, qu’on l’aime ou pas.

P.-P.-S. — Parmi les cinq finalistes, c’est l’Oreille qui a reçu le moins grand nombre de «Je n’aime pas». C’est déjà ça.

L’Oreille chez les Bleuets

Dimanche dernier, la moitié de la progéniture de l’Oreille tendue jouait un match de football important à Saguenay, ci-devant Chicoutimi. En bon père de famille, l’Oreille s’est déplacée pour la voir jouer. Notes de périple.

De Montréal à Saguenay, 467 kilomètres, l’autobus a mis pile-poil, malgré deux arrêts, cinq heures trente minutes. À vue d’Oreille, le chauffeur avait le pied pesant. On lui assure pourtant que non.

Dans l’autobus — on dit peu car ou autocar dans la Belle Province — des parents, une mère lisait Papillon. L’Oreille n’avait pas pensé à Henri Charrière depuis plus de trente ans.

Pour sa part, elle lisait la traduction (inédite) d’un ouvrage du philosophe italien Maurizio Ferraris, Anima e iPad (2011). Elle la lisait sur papier, pas sur sa tablette, mais elle en discutait en temps réel, grâce à son iPhone, avec son collègue Marcello Vitali-Rosati. C’était, en bonne partie, la démonstration de l’argument de l’auteur. (Traduction inédite ? Dossier à suivre.)

Cela étant, l’Oreille avait bien sûr pris avec elle son iPad (elle a un blogue à tenir). Devant la panoplie de câbles dans sa chambre d’hôtel, elle a presque regretté de ne pas avoir pris son ordinateur.

Hôtel Delta, Saguenay, novembre 2013

On a souvent signalé la prononciation particulière, par les habitants du Saguenay, du mot plaisir, quelque chose comme plééézir. C’est vrai. (Et c’est tout.)

Le résultat du match ? C’est par ici.

P.-S. — «Chez les Bleuets» ? C’est ainsi qu’on désigne les habitants du Saguenay. On ne dit pas «Chez les Myrtilles».

Autopromotion 079

Lire vous transporte

Plus tôt aujourd’hui, la Société de transport de Montréal, l’Association des libraires du Québec et le réseau des bibliothèques de la Ville de Montréal annonçaient le lancement de l’opération Lire vous transporte :

Ce projet pilote d’une durée de trois mois consiste à offrir, à l’intérieur de plusieurs bus et abribus, une bibliothèque numérique gratuite composée d’une quarantaine de livres d’expression française.

[…]

Grâce à ce projet, il sera possible de télécharger sur un téléphone intelligent, une tablette ou une liseuse, par l’entremise d’un code QR ou un URL, le premier chapitre de chacun des livres proposés dans cinq catégories : jeunesse et aventure, enquêtes, romans historiques et découvertes, évasion, cuisine et voyages, romans d’amour et autres histoires. Le lecteur se verra, par la suite, offrir la possibilité d’emprunter le livre en version papier ou numérique dans l’une des 45 bibliothèques de la Ville de Montréal ou de l’acheter, également en version papier ou numérique, sur le site RueDesLibraires.com. Une fonction permettra également de géolocaliser la bibliothèque ou la librairie la plus proche (source : Ville de Montréal).

En images ?

 

 

L’Oreille tendue est ravie d’avoir été invitée à participer à ce projet, pour son livre les Yeux de Maurice Richard. Une histoire culturelle (éd. de poche, 2012).

Cela dure jusqu’au 20 janvier 2014.

 

Référence

Melançon, Benoît, les Yeux de Maurice Richard. Une histoire culturelle, Montréal, Fides, 2006, 279 p. 18 illustrations en couleurs; 24 illustrations en noir et blanc. Nouvelle édition, revue et augmentée : Montréal, Fides, 2008, 312 p. 18 illustrations en couleurs; 24 illustrations en noir et blanc. Préface d’Antoine Del Busso. Traduction : The Rocket. A Cultural History of Maurice Richard, Vancouver, Toronto et Berkeley, Greystone Books, D&M Publishers Inc., 2009, 304 p. 26 illustrations en couleurs; 27 illustrations en noir et blanc. Traduction de Fred A. Reed. Préface de Roy MacGregor. Postface de Jean Béliveau. Édition de poche : Montréal, Fides, coll. «Biblio-Fides», 2012, 312 p. 42 illustrations en noir et blanc. Préface de Guylaine Girard.

Les Yeux de Maurice Richard, édition de 2012, couverture

Chronique leste

Thierry Crouzet, J’ai débranché, 2012, couverture

L’Oreille tendue, dans la mesure du possible, essaie de ne pas casser celles de ses lecteurs avec ses idiosyncrasies lexicales.

Faisons exception aujourd’hui, uniquement en matière de numérique, avec quatre mots qui la ravissent.

Qui remplit un formulaire en ligne doit renseigner les champs. Autre emploi possible : «Je renseignerai pour toi la base de données» (J’ai débranché, p. 241).

Ce qui se trouve dans votre machine (ordinateur, téléphone, liseuse) lorsque vous l’achetez y a été préembarqué.

Vous voulez faire une recherche documentaire pointue ? Il faut que vous trouviez les outils qui feront le meilleur moissonnage possible de l’information.

Il arrive qu’un logiciel soit nécessaire pour faire passer un fichier d’un format à un autre ou pour effectuer une tâche automatiquement. Vive la moulinette ! (On ne confondra pas cette indispensable moulinette avec l’ordinateur comme «moulinette analytique» [p. 70], conception justement moquée dès 1983 par André Belleau.)

On ne peut pas râler tous les jours.

P.-S. — Oui, cela a un rapport avec ceci.

 

Références

Belleau, André, «Le fragment de Batiscan», dans Dix contes et nouvelles fantastiques par dix auteurs québécois, Montréal, Quinze, 1983, p. 65-88.

Crouzet, Thierry, J’ai débranché. Comment survivre sans internet après une overdose, Paris, Fayard, 2012, 306 p.