Autopromotion 864

Épistolaire, 51, 2025, couverture

Depuis la nuit des temps, l’Oreille tendue collabore à Épistolaire, la revue de l’Association interdisciplinaire de recherches sur l’épistolaire. De sa chronique, «Le cabinet des curiosités épistolaires», elle a tiré un recueil en 2011, Écrire au pape et au Père Noël.

La 51e livraison d’Épistolaire vient de paraître (2025, ISSN : 2109-1358). L’Oreille y parle de quelques destinataires inattendus.

 

Table des matières

Haroche-Bouzinac, Genevière, «Avant-propos», p. 7.

 

«Dossier. George Sand, une vie en correspondance»

Diaz, Brigitte, «Introduction. Tout un monde dans une correspondance», p. 11-22.

 

«George Sand à la lettre»

Bodin, Thierry, «George Sand en correspondance», p. 25-42.

Diaz, José-Luis, «L’intime par correspondance», p. 43-59.

 

«Être écrivain à distance»

Mollier, Jean-Yves, «George Sand et Michel Lévy, ou comment naît une collaboration littéraire entre auteur et éditeur», p. 63-72.

Diaz, Brigitte, «Quand Nohant parle à Guernesey… La correspondance Sand-Hugo», p. 73-87.

Didier, Béatrice, «Réseaux épistolaires et création. Autour des Maîtres sonneurs», p. 89-96.

Ponzetto, Valentina, «George Sand dramaturge à la lumière de sa correspondance», p. 97-107.

 

«L’amitié par correspondance»

Dussault, Annick, «Une amitié filiale. La correspondance entre George Sand et Eugène Lambert», p. 111-119.

Bui, Véronique, «“Quelque chose de providentiel entre Dieu, vous et moi.” La correspondance entre George Sand et Edmond Plauchut», p. 121-132.

Genevray, Françoise, «George Sand  et ses corresponds suisses», p. 133-144.

 

«Une voix dans son siècle»

Fayolle, Azélie et Clémence Hovelaque, «Du féminisme à la lettre ? Les saint-simoniennes dans la correspondance de George Sand», p. 147-158.

Rivière, Carole, «La correspondance politique de George Sand : réseaux, lettres inédites et humanités numériques», p. 159-168.

 

«Perspectives»

Draux, Laura, «Les correspondances franco-italiennes de la poétesse Paolina Secco-Suardo Grismondi. L’Auctoritas oubliée des femmes de lettres et la réhabilitation par l’épistolaire», p. 173-183.

Dziub, Nikol, «L’art de se distinguer : Marie Bashkirtseff telle qu’en ses lettres de lectrice», p. 185-195.

Hendrycks, Éric, «L’usage de l’espagnol dans la correspondance de Barbey d’Aurevilly avec Trebutien», p. 197-203.

Guiot, Vincent, «Renée Irana Frachon (1881-1983). Un portrait en correspondances», p. 205-217.

Pesenti Rossi, Érik, «La correspondance Mario La Cava-Fortunato Seminara. Entre amitié et ambiguïtés», p. 219-232.

Noël Lemaître, Christine, «La correspondance comme moyen de débat philosophique. L’exemple du couple Arendt-Blücher», p. 233-242.

Begliuomini, Miriam, «“L’infini du bleu de midi.” Cinq lettres inédites de Walter Benjamin à Gabriel Audisio», p. 243-255.

 

«Chroniques»

Diaz, Brigitte, «État de la question de la correspondance de George Sand», p. 259-273.

Lubin, Georges, «Pourquoi et comment publie-t-on une Correspondance ?», p. 275-279. Texte paru dans Présences de George Sand, no 4, novembre 1978.

Melançon, Benoît, «Le cabinet des curiosités épistolaires», p. 281-283.

 

«Recherche»

«Comptes rendus», p. 287-319.

Benoît Melançon, Écrire au pape et au Père Noël, 2011, couverture

Autopromotion 842

«(Re)lire les correspondances. Hommages à Geneviève Haroche-Bouzinac, 2025, couverture

Depuis la nuit des temps, l’Oreille tendue collabore à Épistolaire, la revue de l’Association interdisciplinaire de recherches sur l’épistolaire. Elle y tient une chronique, «Le cabinet des curiosités épistolaires», dont elle a tiré un recueil en 2011, Écrire au pape et au Père Noël. Depuis le début, la première lectrice de cette chronique est sa collègue et néanmoins amie Geneviève Haroche-Bouzinac. Il était donc normal que l’Oreille s’associe au volume collectif qui vient de paraître en son honneur :

De Vita, Philippe et Bénédicte Obitz-Lumbroso (édit.), «(Re)lire les correspondances. Hommages à Geneviève Haroche-Bouzinac, Paris, Classiques Garnier, coll. «Rencontres», 669, 2025, 287 p.

Table des matières

De Vita, Philippe et Bénédicte Obitz-Lumbroso, «(Re)lire les correspondances», p. 7-13.

Menant, Sylvain, «Lettre familière sur ses ouvrages à Madame Geneviève Haroche-Bouzinac», p. 17-23.

Cabane, Franck, «Lire entre les lignes. Le plaisir discret de l’épistolaire», p. 25-31.

Richard, Odile, «La lettre dans le roman. Signe ou signet», p. 33-43.

Melançon, Benoît, «Deux curiosités épistolaires», p. 45-51.

Rideau, Gaël, «Lire pour écrire. Images et usages de la lettre dans deux écrits du for privé», p. 55-71.

Obitz-Lumbroso, Bénédicte, «La sœur, lectrice des lettres, lectrice des œuvres», p. 73-87.

Diaz, Brigitte, «“Il n’est point de pays plus magnifique que le cerveau d’un grand écrivain.” Lire les correspondances d’écrivain au XIXe siècle», p. 89-102.

Dufief, Jean-Pierre, «Les Goncourt et les épistolières du XVIIIe siècle», p. 103-113.

Natta, Marie-Christine, «Eugène Sue et les lecteurs des Mystères de Paris», p. 115-127.

Schwerdtner, Karin, «Geneviève Brisac à Virginia Woolf. Lettres de lectrice dans À l’amie des sombres temps», p. 129-144.

Leclerc, Yvan, «Flaubert et ses 273 correspondants », p. 147-170.

De Moraes, Marcos Antonio, «La Correspondance générale de Mário de Andrade. Work in progress», p. 171-186.

Esmein-Sarrazin, Camille, «“Ne mesurez donc point notre amitié sur l’écriture.” Les lettres de Mme de Lafayette à Mme de Sévigné, recueil d’anecdotes et réflexion sur la pratique épistolaire», p. 189-206.

Seth, Catriona, «D’Antoine à Marie-Antoinette. (Re)lire les lettres de l’archiduchesse», p. 207-223.

Allorant, Pierre, «Jean Moulin épistolier. La correspondance du préfet de la Résistance», p. 225-239.

Simonet-Tenant, Françoise, «Lettres et journal personnel. Ressemblances et dissemblances», p. 241-253.

De Vita, Philippe, «Comme un roman ? Une lecture de la correspondance de jeunesse entre François Truffaut et Robert Lachenay», p. 255-264.

De Vita, Philippe et Bénédicte Obitz-Lumbroso, «De relire à dé-lire les correspondances», p. 265-268.

Autopromotion 832

Stéphanie Bernier et Michel Biron (édit.), Une écriture en mouvement, 2025, couverture

L’Oreille tendue vient de faire une rechute : elle a encore écrit un texte sur la lettre.

Ça se trouve dans le volume collectif suivant :

Bernier, Stéphanie et Michel Biron (édit.), Une écriture en mouvement. Les correspondances d’écrivains francophones au Canada, Ottawa, Presses de l’Université d’Ottawa, coll. «Archives des lettres canadiennes», XVIII, 2025, 548 p.

Table des matières

Bernier, Stéphanie et Michel Biron, «Introduction : écrire / à autrui», p. 1-12.

Bartlett-Jeffrey, Lucie, «Vivre le territoire : la Nouvelle-France de Marie Guyart», p. 12-43.

Gill, Louis-Serge, «“Vivre d’abord, écrire ensuite” : matérialité et expérience de la littérature dans la correspondance entre Octave Crémazie et Henri-Raymond Casgrain», p. 45-68.

Livernois, Jonathan, «Arthur Buies, correspondant littéraire ?», p. 69-87.

Hébert, Pierre, «“Un communisme dont le Christ serait l’inspirateur” : dissonance politique dans la correspondance entre Louis Dantin et Jean Bruchési», p. 89-125.

Bernier, Stéphanie, «Écrire en communauté : la correspondance amicale d’Alfred DesRochers», p. 127-154.

Rannaud, Adrien, «“Je me suis fait la plume en vous écrivant” : amour et écriture dans les lettres de Michelle Le Normand à Léo-Paul Desrosiers», p. 155-178.

Biron, Michel, «Saint-Denys Garneau et ses lettres quasi romanesques», p. 179-208.

Watteyne, Nathalie, «Anne Hébert, une correspondance de l’apprentissage», p. 209-225.

Bédard, Mylène, «De l’amitié littéraire entre femmes : les correspondances de Gabrielle Roy et de Marie-Claire Blais avec Jeanne Lapointe», p. 227-258.

Marcotte, Sophie, «Liens forts et liens faibles dans la correspondance de Gabrielle Roy», p. 259-278.

Lapointe, Gilles, «Borduas à Provincetown ou La lettre d’amour laissée dans le sable», p. 279-319.

Maltais, François, «Les chemins épistolaires de l’inquiétude : la correspondance d’Hubert Aquin et de Louis-Georges Carrier (1951-1977)», p. 321-359.

Murphy, Susan Margaret, «Jacques Ferron et Jean Marcel malgré eux : l’écrivain et son critique (1965-1985)», p. 361-400.

Lamonde, Yvan, «Des fils de trame et des fils de chaîne : lettres de Pierre Vadeboncoeur», p. 401-426.

Dumont, François, «Jacques Brault et l’esprit de la lettre», p. 427-446.

Brun del Re, Ariane et Pénélope Cormier, «La mobilité institutionnelle de l’artiste en milieu minoritaire : France Daigle et la fermeture des Éditions d’Acadie», p. 447-472.

Jeannotte, Marie-Hélène, «S’écrire pour mieux vivre ensemble : épistémologie relationnelle des correspondances autochtones au Québec (XIXe-XXIe siècles)», p. 473-501.

Melançon, Benoît, «L’annonce de la mort de la lettre est tout à fait exagérée», p. 503-517.

Huchon, Cassandre, «Bibliographie des éditions de correspondances littéraires au Québec et au Canada français», p. 519-537.

Courrier papal

«André Breton photographié par Henri Manuel», 1927

On glisse à l’oreillette de l’Oreille tendue qu’un nouveau pape aurait été désigné. Si jamais vous souhaitez lui écrire, Alexandre Vialatte a des conseils pour vous :

Lorsque vous écrivez au pape, mettez sur l’enveloppe : «Sa Sainteté»; pour l’en-tête : «Très Saint-Père»; dans la lettre : «Votre sainteté». Soyez bref, châtiez votre style, faites accorder les participes et vérifiez le pluriel des noms à trait d’union. Terminez par : «Que Votre Sainteté daigne agréer l’assurance de la très respectueuse considération avec laquelle j’ai l’honneur d’être, de Votre Sainteté, le très humble et très obéissant serviteur.»
Pour les patriarches orientaux, employez «Sa Béatitude».
Avec des camarades, soyez plus familier (p. 118).

À votre service.

P.-S.—L’Oreille a déjà cité ces utiles conseils dans une œuvre de jeunesse (1997).

 

Illustration : «André Breton photographié par Henri Manuel», 1927, photo déposée sur Wikimedia Commons

 

Références

Melançon, Benoît, «Le cabinet des curiosités épistolaires», Bulletin de l’AIRE (Association interdisciplinaire de recherche sur l’épistolaire, Paris), 20, novembre-décembre 1997, p. 58-59; repris, sous le titre «Écrire au pape», dans Écrire au pape et au Père Noël. Cabinet de curiosités épistolaires, Montréal, Del Busso éditeur, 2011, p. 9-12. https://doi.org/1866/32393

Vialatte, Alexandre, Almanach des quatre saisons, Paris, Julliard, 1981, 232 p.

Curiosité voltairienne (et tatouée)

Tatouage «écrasez l’infame» sur le bras d’un homme

Ce tatouage, repéré sur Bluesky, est une citation de Voltaire, dans sa propre calligraphie. En effet, celui-ci utilisait souvent, dans ses lettres, la formule «Écrasez l’Infâme» (à partir de 1760), parfois ramenée à «Écrlinf» (à partir de 1763). Cet «infâme» désigne notamment l’intolérance des dogmes religieux.

 

Voltaire est toujours bien vivant.