Selon le Petit Robert (édition numérique de 2018), aria, pour «Embarras, ennui, souci, tracas», serait vieux. Le dictionnaire numérique Usito le dit familier : «Situation ou chose embêtante, compliquée.» Quoi qu’il en soit, le mot est fréquent au Québec.
Dans la presse : «Bref, j’haïs ça, le masque. C’est un aria» (la Presse+, 29 mars 2022).
Dans le roman : «Je sais l’aria que ce sera […]» (Gros mots, p. 135); «Aucun problème à faire demi-tour avec le pick-up, sauf qu’avec ma chaloupe pleine de matériel, ça a été tout un aria» (Cercles de feu, p. 118).
À votre service.
P.-S.—Quand l’Acadien Jean Babineau écrit harias (Gîte, p. 35), il s’appuie sur l’étymologie : «de l’ancien français harier “harceler, tourmenter”» (Usito).
Références
Babineau, Jean, Gîte, Moncton, Perce-Neige, coll. «Prose», 1998, 124 p.
Dimanche, Thierry, Cercles de feu. Roman, Montréal, Le Quartanier, «série QR», 138, 2019, 438 p.
Ducharme, Réjean, Gros mots. Roman, Paris, Gallimard, 1999, 310 p.