Un ancien premier ministre du Québec, Maurice Duplessis (1890-1959), aimait dire que les Québécois étaient des Français «améliorés». Cela nourrissait le vieux ressentiment provincial envers l’ex-mère patrie.
Lu jeudi dernier : «Après cette parenthèse qui nous rappelle qu’il faut toujours se méfier des Français à l’heure de penser le Québec, revenons à nos moutons» (Louis Cornellier, «L’affaire ECR», le Devoir, 24 décembre 2009, p. E6).
Mouton : le mot est (involontairement) bien choisi. Ne désigne-t-il pas le suiveur, celui qui fait comme tout le monde ?