Le compositeur Pierre Boulez vient de mourir. Annonçant la nouvelle, le quotidien la Presse+ du jour commet toute une boulette.
La boulette est évidemment orthographique : Boulay pour Boulez.
Elle est cependant intéressante, en quelque déprimante sorte, sur le plan phonétique. Selon la Presse+, on ne dirait pas Boulaize, mais Boulai, voire Boulé.
Comme pour Les sœurs Boulay, auteures-compositrices-interprètes québécoises de leur état.
P.-S. — L’Oreille tendue s’en veut de ne pas avoir pensé à boulette quand elle a annoncé icelle sur Twitter. Sa collègue @LucieBourassa a eu l’oreille plus fine. Il est vrai qu’elle est mélomane, elle.
[Complément du 8 janvier 2015]
Cette «Précision», publiée dans la Presse+ du jour, devrait être, évidemment, un «Rectificatif».