Langue de campagne (17)

Très peu de néologismes ont été créés dans la campagne électorale québécoise de 2012.

Il a fallu inventer caquiste (pour la Coalition avenir Québec de François Legault) et oniste (pour l’Option nationale de Jean-Martin Aussant); rien là que d’utilitaire.

Félicitons toutefois Vincent Marissal de la Presse pour une trouvaille. Il y a des joueurnalistes, ces sportifs convertis en commentateurs médiatiques ? Parlons alors de policiens, «ces policiers à la retraite devenus candidats aux élections» (la Presse, 30 août 2012, p. A17). Bien vu.

Non, tu n’es pas épicurien

Soit deux tweets :

Le premier, de Ianik Marcil : «Plus capable de lire que Machin ou Bidule sont “épicuriens”. Juste plus capable. LIRE : http://bit.ly/x4azJ3

Le deuxième, de Fabien Trecourt : «“J’aime bien manger, boire et faire la fête, je suis un épicurien” #laphrasequirendfou #contresens.»

Soit un exemple, parmi cent :

«Atmosphère : Animée, voire bruyante. Beaucoup de groupes d’amis, de représentants épicuriens de la génération Y» (la Presse, 21 avril 2012, cahier Gourmand, p. 8).

Soit une définition, qui confirme les tweets et contredit l’exemple, celle de l’épicurisme :

«Doctrine d’Épicure qui comporte une cosmologie matérialiste fondée sur la notion d’atome (physique), une théorie des sensations et une morale (reposant en partie sur une recherche raisonnée du plaisir)» (le Petit Robert, édition de 2010).

Bref, on ne confondra pas, dans la mesure du possible, passion des plaisirs et recherche raisonnée du plaisir.

 

[Complément du 23 juillet 2012]

Dans «Cuisiner sous le capot», le cahier Auto de la Presse se penche aujourd’hui sur la cuisson sur moteur ou «Carbecue», le barbecue de voiture (p. 12-13). Le reportage porte sur des collaborateurs du journal : «Notre équipe de journalistes qui couvre les faits divers passe un temps fou sur la route. Mais nos patrouilleurs sont deux épicuriens. Ils ont donc recours à la cuisson sous le capot, question de bien manger, peu importe où ils se trouvent» (p. 1). Les aventures gastronomiques de deux «épicuriens» sur la route, en quelque sorte.

 

[Complément du 19 décembre 2012]

Préparant hier soir une fondue au fromage, l’Oreille tendue, à son corps défendant, serait devenue épicurienne.

La fondue qui fait de vous un épicurien

[Complément du 18 mars 2013]

Le phénomène prend de l’expansion (géographique). Régis Labeaume, le maire de la Vieille Capitale, vient en effet de déclarer que «Québec est une ville d’épicuriens. […] On adore le vice ici !» (huffingtonpost.ca, via @IanikMarcil).

 

[Complément du 20 janvier 2014]

Dans le Devoir des 18-19 janvier 2014, Édouard Nasri répond à la question «YOLO : le carpe diem des temps modernes ?» (p. B6) Au passage, il en découd avec épicurien :

Un autre élément de la philosophie d’Épicure reprise par Horace dans son expression carpe diem, et loin de la caricature qu’en fait inconsciemment le sens commun (ne dit-on pas — à tort — du gourmand amateur de bonne bouffe qu’il est un épicurien ?), réside dans la modération.

Si le bonheur (défini comme l’accumulation de certains plaisirs) est le but ultime de l’existence et qu’il faut donc orienter nos actions vers celui-ci, cette quête doit impérativement être faite de façon modérée.

Cette nuance, bien que d’apparence superficielle, change pourtant tout. Le plaisir doit être recherché au quotidien (dans l’activité philosophique, les relations amicales, et ce qu’on appelle communément «les petits plaisirs de la vie»), mais il faut impérativement en jouir dans la modération, c’est-à-dire éviter tout excès.

Merci.

 

[Complément du 13 octobre 2014]

Pour une brillante interprétation de la montée contemporaine du nouveau sens de l’épicurisme, il faut lire «Êtes-vous épicuriens ?» d’Alex Gagnon sur le blogue Littéraires après tout.

 

[Complément du 21 novembre 2018]

«Je remarque au passage que la postérité associe mon nom aux plaisirs démesurés de la table. Pourtant, se montrer épicurien signifie avant tout savoir faire preuve de simplicité et non de débordement» (René Bolduc, «4. D’Épicure à Michael Jackson», dans Sincèrement vôtre. Petite introduction épistolaire aux philosophes, préface de Normand Baillargeon, Montréal, Poètes de brousse, coll. «Essai libre», 2018, 232 p., p. 43-50, p. 45).

Néologisme numérique du jour

Dan Cohen est un des humanistes numériques que l’Oreille tendue suit avec le plus de plaisir, soit en lisant son blogue, soit en écoutant la baladodiffusion dont il est un des créateurs, Digital Campus, soit en consultant son compte Twitter, @dancohen.

Le 24 mai, sur son blogue, il s’interrogeait sur une nouvelle forme d’écriture sur le Web, qu’il proposait d’appeler blessay. (En fait, le mot avait déjà été proposé par Stephen Fry.) Blessay étant un mot-valise né de blog et de essay, son équivalent français pourrait être blessai (blogue + essai).

De quoi s’agit-il ? Pour Cohen, le blessai est une des formes de la convergence numérique du journalisme et de la recherche.

Ses caractéristiques ? (La traduction-adaptation est de l’Oreille.)

1. Le blessai est plus long qu’un billet de blogue, mais plus court qu’un article savant. Il ferait entre 1000 et 3000 mots.

2. Il est nourri par la recherche et l’analyse, mais il ne le claironne pas («doesn’t rub your nose in it»).

3. Il repose plus sur les ressources du Web que sur celles de la revue savante; par exemple, on y préfère les liens aux notes. Son auteur n’hésite pas à recourir à l’image, à l’audio ou à la vidéo.

4. S’y marient l’expertise et la curiosité. Il est aussi important d’y conclure que d’y suggérer des ouvertures («Conclusive but also suggestive»).

5. Le blessai est destiné à la fois aux spécialistes et au public cultivé («intelligent general audience»). On s’y méfie du jargon, non par populisme mais par souci du bien-écrire.

6. Son lecteur voudra conserver un blessai grâce à Instapaper ou Readability.

7. Son auteur évitera les formules simplistes inspirées de la recherche, par exemple en histoire («Puritains et Wikipédiens, même combat»).

Les commentaires qui suivent ce texte méritent qu’on s’y attache, tant pour les exemples et les modèles évoqués (Montaigne, les Lumières, Hazlitt) que pour la discussion sur le choix du terme pour désigner cette forme (blessay, donc, mais aussi piece, thought piece, intellectual journalism, digital essay, writing ou… essay).

Ne dégagez pas, y a à voir

«Charest dégage.»
Pancarte, Verdun, 24 mai 2012

Laurent d’Ursel est un artiste belge. On lui droit le dégagisme, une «sorte de mouvement qui promeut la manifestation comme forme d’art contemporain», explique le site OWNI.

Afin de parvenir à ses fins, d’Ursel a édicté des «règles très précises : il faut des flics, une autorisation, un slogan et des concepts. Il faut que ça soit un peu chiant, comme toute manif.»

Cela s’applique parfaitement à la situation actuelle au Québec et à sa passion subite pour les casseroles frappées en public.

Les percussionnistes en extérieur sont souvent encadrés de policiers.

En vertu de la loi 78, ils auraient dû donner à ceux-ci l’itinéraire de leur manifestation, afin d’obtenir une autorisation.

Ils ont un slogan : «La loi 78, on s’en câlisse

Ils s’appuient sur des concepts : non-violence, participation populaire, nécessité de se faire entendre (littéralement) de leurs dirigeants, volonté de changer la politique, etc.

Leurs sonorités et leurs déplacements peuvent, à l’occasion, faire chier le badaud.

Cela étant, on casserolerait pour la bonne cause. Pour le dire comme Sartre, le dégagisme — donc le casserolisme — est un humanisme.

P.-S. — C’est, encore une fois, comme pour les verbes et les fleurs de rhétorique, une affaire de fesses. On n’en sort pas.

Seizième article d’un dictionnaire personnel de rhétorique

Diaphore

Définition

«On répète un mot déjà employé en lui donnant une nouvelle nuance de signification» (Gradus, éd. de 1980, p. 155; voir aussi la Clé. Répertoire de procédés littéraires).

Exemples

«Sur l’Europe, si rapidement que l’on ne vit rien venir de cette vague de terreur, et ce ne fut pas une vague terreur qui déferla comme une vague, mais bien une vague de terreur, qui déferla sur l’Europe et qui allait tout emporter avec elle» (l’ABC du gothique, p. 15).

«Fou d’un livre, fou à cause d’un livre. Fou d’un genre, à cause d’un genre, et même si ce n’est pas vraiment son genre, en tomber fou» (l’ABC du gothique, p. 67).

«Le temps n’en fait qu’à sa tête et le chauffeur scrute la mienne avec un drôle d’air» (Voyage léger, p. 11).

«Les escargots me sont complètement sortis de la cervelle, et pourtant, certains jours, il fallait se la creuser pour trouver un menu qui satisfasse les clients…» (la Respiration du monde, p. 161).

«Pour élucider le mystère de ceux qui tournent la page, il n’est pas inutile de feuilleter celles signées par Stéphane Ledien» (la Presse, 18 mai 2012, cahier Arts, p. 4).

Remarque

Dans les trois derniers exemples, le mot est repris («la mienne», «la», «celles»), mais pas répété.

Interrogation

Le gouvernement du Québec a voulu augmenter les droits de scolarité universitaires de 1625 $. Des associations étudiantes lui ont répondu par la grève. Dans certaines de leurs manifestations, les participants étaient peu vêtus. C’est le cas de cette manufestante, qui trouve que l’augmentation prévue la frappe trop fort («ça fesse»). Comme ce message se trouve juste au-dessus de «Chacune des deux parties charnues (musculo-adipeuses) de la région postérieure du bassin, dans l’espèce humaine et chez certains mammifères» (le Petit Robert, édition numérique de 2010), ne peut-on pas considérer ce voisinage comme une forme scripto-visuelle de diaphore, de fesser à la fesse ?

Une hausse qui fesse (littéralement)

Source : la Presse, 4 mai 2012, p. A5

 

[Complément du 28 avril 2014]

Après les fesses, les bourses : «Joel Quenneville s’est pris la bourse… et maintenant les Hawks délient les cordons de la leur. 25 000 $ d’amende pour geste obscène» (@MAGodin)

 

[Complément du 2 juillet 2014]

Peut-on parler de diaphore par homonymie ? C’est ce que donne à penser la une du Canard enchaîné du jour : «Les bleus en quart et Sarko en car de police.» (Titre repéré sur Twitter.)

 

[Complément du 28 octobre 2014]

Dans l’entrée «J comme Jesus Price» de la série «ABC de la religion du #Canadien» de son collègue Olivier Bauer, l’Oreille tendue tombe sur cette diaphore biblique : «Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église» (Matthieu 16, 18). Olivier, lui, parle plutôt de «mauvais jeu de mot». En cela, il est d’accord avec Voltaire.

 

[Complément du 12 novembre 2014]

«On ne se réchauffe qu’au feu de bois, au fioul, à l’électricité ou au gaz et ce n’est pas elle, qui ne m’a jamais payé le mien, qui va me dire de quel bois je me chauffe» (Autour du monde, p. 262).

 

[Complément du 11 décembre 2014]

«Quequ’un qui a pas passé ses maths de secondaire 3 faque c’est la moppe qu’y passe dans un IGA jusqu’à 19 ans» («Monde (le vrai)», p. 63).

 

[Complément du 12 décembre 2014]

Deux diaphores pour le prix d’une : l’une en français (bien / biens), l’autre en anglais (good / goods).

Deux diaphores en vitrine

 

[Complément du 22 décembre 2014]

Diaphore animale, chez Daniel Canty, repérée par @SimonBrousseau : «Une chienne amputée d’une patte joue entre celles de la table.»

 

[Complément du 9 février 2015]

Exemple tiré de Parlez-vous franglais ? d’Étiemble : «Beaucoup de ces notions, vous le constaterez sans peine, mais avec peine, sont maintenant devenues “bien françaises”» (éd. de 1991, p. 290).

 

[Complément du 27 mars 2015]

Entendu l’autre jour, vers la quinzième minute de l’émission Des Papous dans la tête du 15 mars 2015, un extrait de la chanson «Hay dit oh» de Bourvil et Pierrette Bruno :

[Elle] Le panorama te plaira
Là haut tu feras
Avec ta nouvelle caméra
Une bobine comme ça

[Lui] T’as pensé à celle que je f’rais
Si jamais on tombait
Dans le piège
De l’abominable homme des neiges

 

[Complément du 10 août 2015]

Le comte Medroso «était familier de l’Inquisition; milord Boldmind n’était familier que dans la conversation» (Voltaire, article «Liberté de penser», Dictionnaire philosophique, cité dans Tolérance, p. 51).

 

[Complément du 9 septembre 2015]

Ce matin, Stéfanie Trudeau, l’ex-Matricule 728, était à la radio de Radio-Canada, au micro d’Alain Gravel. Elle y a notamment dit ceci : «Moé j’veux r’venir chez nous avec tout’ mes membres, pis j’veux qu’mes membres de mon escouade fassent la même chose.»

 

[Complément du 9 juin 2016]

Un autre exemple tiré d’un polar, Mardi-gris (1978), d’Hervé Prudon : «Nos trois mauvais sujets en trouvèrent donc un quatrième, de satisfaction celui-là, il n’y aurait pas foule dans les rues et sur les routes et ils pourraient opérer en souplesse» (p. 113).

 

[Complément du 10 juin 2016]

L’Oreille tendue, ces jours-ci, fait du ménage dans ses polars. Elle y retrouve la Position du tireur couché (1981) de Jean-Patrick Manchette : «Terrier lui donna vingt-six ans. Elle lui donna une clé» (p. 36); «En sortant d’une charcuterie une maman flanqua une claque à un bambin qui la flanquait, il se mit à hurler» (p. 92).

 

[Complément du 30 juillet 2016]

«— Ma femme, ça fait longtemps qu’elle a pris son paquetage elle aussi.
— Elle s’est tirée ?
— Oui. Une balle dans la tête après la mort de notre fils» (Ian Manook, les Temps Sauvages, p. 268).

 

[Complément du 7 décembre 2016]

Ceci, lu dans Comment j’ai fait mon dictionnaire de la langue française (1880) d’Émile Littré : «Dans cette inerte attente, et pour tuer le temps qui me tuait, je mis à contribution la bibliothèque de M. le docteur Formorel […]» (éd. de 1897, p. 40).

 

[Complément du 30 janvier 2017]

Chez Éric Chevillard : «J’ai froissé ma serviette dessus pour que le monsieur ne le soit pas lui-même s’il revenait, en voyant que j’ai fait la fine bouche avec son dessert» (Ronce-Rose, p. 22).

 

[Complément du 29 février 2018]

Encore chez Éric Chevillard : «Leurs grimaces ont tant souillé les vitrines des librairies du quartier que celles-ci ont préféré fermer. Se vendent à présent dans ces boutiques des costards étriqués pareils à ceux qu’ils taillent aux écrivains véritables et des plastrons avantageux pour leurs torses creux» (Défense de Prosper Brouillon, p. 8).

 

[Complément du 12 novembre 2018]

Message à Érik Vigneault : oui, ça intéresse l’Oreille tendue.

vous avez une pièce célèbre non seulement pour ses qualités esthétiques, ses qualités intrinsèques, mais pour les événements, la suite d’événements qui s’y sont déroulés, les gens qui y sont passés, c’est notre pièce de résistance si vous me passez le jeu de mots (deux fois le mot pièce dans deux sens différents : cela s’appelle une diaphore pour ceux que ça intéresse) (Tout savoir sur Juliette, p. 35).

 

[Complément du 23 décembre 2020]

Exemple juridicoromanesque : «Joanna s’est déplacée au siège de Valdeo à Philadelphie avec un jeune avocat associé qui suit les dossiers et d’ailleurs les porte» (l’Anomalie, p. 69-70).

 

[Complément du 7 avril 2021]

«Laisse-toi au gré du courant
Porter dans le lit du torrent
Et dans le mien
Si tu veux bien»

«L’eau à la bouche», paroles de Serge Gainsbourg, musique de Serge Gainsbourg et Alain Goraguer, 1965.

 

[Complément du 28 novembre 2021]

Soit le tweet suivant :

https://twitter.com/MarcCassivi/status/1464616492658483209

La première Céline chante. Pas le deuxième.

 

[Complément du 16 janvier 2024]

Dans l’Employé (1958), de Jacques Sternberg, ceci, qui n’est pas tout à fait une diaphore, mais c’est tout comme : «Orphelin, je fus recueilli par un oncle mélomane qui fit de moi un petit orphéon. Malheureusement, ce philanthrope était tellement pieux qu’on dut finalement le planter dans un terrain vague, où il servit à rafistoler une vieille clôture. Demeuré seul, je décidai d’entrer à l’orphéonat» (p. 9-10).

 

Références

Chevillard, Éric, Ronce-Rose. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 2017, 139 p.

Chevillard, Éric, Défense de Prosper Brouillon, Paris, Éditions Noir sur blanc, coll. «Notabilia», 2017, 101 p. Illustrations de Jean-François Martin.

Cloutier, Fabien, «Monde (le vrai)», dans Olivier Choinière (édit.), 26 lettres. Abécédaire des mots en perte de sens, Montréal, Atelier 10, coll. «Pièces», 02, 2014, p. 60-64.

Dupriez, Bernard, Gradus. Les procédés littéraires (Dictionnaire), Paris, Union générale d’éditions, coll. «10/18», 1370, 1980, 541 p.

Étiemble, Parlez-vous franglais ? Fol en France. Mad in France. La belle France. Label France, Paris, Gallimard, coll. «Folio actuel», 22, 1991, 436 p. Troisième édition. Édition originale : 1964.

Huglo, Marie-Pascale, la Respiration du monde. Roman, Montréal, Leméac, 2010, 165 p.

Le Tellier, Hervé, l’Anomalie. Roman, Paris, Gallimard, 2020, 327 p.

Littré, Émile, Comment j’ai fait mon dictionnaire de la langue française, Paris, Librairie Ch. Delagrave, 1897, viii/47 p. Nouvelle édition, précédée d’un avant-propos par Michel Bréal.

Manchette, Jean-Patrick, la Position du tireur couché, Paris, Gallimard, coll. «Série noire», 1856, 1981, 181 p.

Manook, Ian, les Temps sauvages. Roman, Paris, Albin Michel, coll. «Le livre de poche. Policier», 34208, 2016, 573 p. Édition originale : 2015.

Mauvignier, Laurent, Autour du monde. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 2014, 371 p. Ill.

Prudon, Hervé, Mardi-gris, Paris, Gallimard, coll. «Série noire», 1724, 1978, 185 p.

Régniez, Emmanuel, l’ABC du gothique. Fiction, Montréal, Le Quartanier, «série QR», 50, 2012, 184 p.

Sternberg, Jacques, l’Employé. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 1958, 216 p.

Tolérance. Le combat des Lumières, Société française d’étude du dix-huitième siècle, 2015, 96 p. Préface de Catriona Seth.

Verreault, Mélissa, Voyage léger. Roman, Chicoutimi, La Peuplade, 2011, 219 p.

Vigneault, Érik, Tout savoir sur Juliette. Roman, Montréal, Le Cheval d’août, 2018, 177 p.