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RaccourSci, logo, 13 mai 2021

Pour le site RaccourSci. La communication scientifique sans détour, l’Oreille tendue vient de rédiger le texte «Du bon usage (ou pas) des notes». Il se trouve ici.

RaccourSci est le fruit d’une collaboration entre l’Association francophone pour le savoir (Acfas) et l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Il s’agit d’une «une plateforme numérique qui a pour but de donner des outils à la communauté universitaire, et à qui en ressent le besoin, pour apprendre à mieux communiquer».

Conseils du jour

L’Oreille tendue est volontiers donneuse de leçons. Ici, elle s’adresse à ses étudiants. , à un critique littéraire débutant.

Elle n’est évidemment pas la seule. Voici deux exemples tirés de son fil Twitter du jour.

La première contribution se trouve chez Sébastien Bailly, qui l’emprunte à Shaun Usher (Au bonheur des listes) à Metallurgeek.

Conseils de rédaction de Shaun Usher

La seconde est chez Jean-Patrice Martel, qui traduit Christopher Whitt.

Conseils de rédaction de Christopher Whitt, traduits par Jean-Patrice Martel

Merci à eux tous.

Réponses du mercredi matin

Logo de la revue Circula

Vous vous demandez pourquoi, dans l’édition française de 1997 de la Conjugaison pour tous (le Bescherelle), il y a des verbes dits «québécois» qui vous étonnent (affarmir, xaminer) ? Vous ne comprenez pas comment le français québécois de Sous les vents de Neptune (2004) de Fred Vargas peut être aussi bizarre ? L’accent de Marion Cotillard dans Rock’n’roll, le film de Guillaume Canet (2017), ne vous convainc pas ?

Allez lire, de Nadine Vincent, «Qu’est-ce que la lexicographie parasite ? Typologie d’une pratique qui influence la représentation du français québécois» (Circula. Revue d’idéologies linguistiques, 11, printemps 2020, p. 106-124). Vous y verrez que tout est affaire de sources. Quand on ne choisit pas les bonnes, ça peut causer toutes sortes d’incohérences.

En une formule : «pour reproduire le français du Québec, les Français pointés du doigt se sont parfois basés sur des sources québécoises inadéquates» (p. 108).

En quelque synonymes : «clichés» (p. 115), «inexactitudes» (p. 115), «stéréotypes» (p. 122), «idées préconçues» (p. 122).

À lire.

P.-S.—Cela ne peut probablement pas expliquer tout ce qui se trouve ici dans la rubrique «Ma cabane au Canada».

2018 en livres

L’Oreille tendue vit dans les livres : elle en écrit, elle en édite, elle en commente (en classe, ici, ailleurs, à l’écrit et à l’oral). Et elle en lit. Que retenir de ses lectures de 2018 ?

Qu’elle a relu des classiques, George Dandin de Molière, Jacques le fataliste de Diderot et des textes épars d’Arthur Buies, en y retrouvant son habituel bonheur.

Qu’elle a lu des livres sur la langue, notamment ceux de Michel Francard — Tours et détours. Les plus belles expressions du français de Belgique (2016), Vous avez de ces mots… Le français d’aujourd’hui et de demain ! (2018), Tours & détours le retour. Les plus belles expressions du français de Belgique (2018) —, et sur l’édition — l’Édition à l’ère numérique de Benoît Epron et Marcello Vitali-Rosati (2018).

Qu’elle a apprécié la poésie de Marie-Hélène Voyer (Expo habitat, 2018) et de Maxime Catellier (Mont de rien, 2018), et la prose de David Turgeon (A propos du style de Genette, 2018) de Catherine Voyer-Léger (Prendre corps, 2018), d’Éric Chevillard (Défense de Prosper Brouillon, 2017), de Philippe Lançon (le Lambeau, 2018) et de Serge Bouchard (les Yeux tristes de mon camion. Essai, 2016).

Elle a aussi lu des romans.

Elle devrait continuer à lire en 2019.