Pour le site RaccourSci. La communication scientifique sans détour, l’Oreille tendue vient de rédiger le texte «Du bon usage (ou pas) des notes». Il se trouve ici.
RaccourSci est le fruit d’une collaboration entre l’Association francophone pour le savoir (Acfas) et l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Il s’agit d’une «une plateforme numérique qui a pour but de donner des outils à la communauté universitaire, et à qui en ressent le besoin, pour apprendre à mieux communiquer».
Vous vous demandez pourquoi, dans l’édition française de 1997 de la Conjugaison pour tous (le Bescherelle), il y a des verbes dits «québécois» qui vous étonnent (affarmir, xaminer) ? Vous ne comprenez pas comment le français québécois de Sous les vents de Neptune (2004) de Fred Vargas peut être aussi bizarre ? L’accent de Marion Cotillard dans Rock’n’roll, le film de Guillaume Canet (2017), ne vous convainc pas ?
En une formule : «pour reproduire le français du Québec, les Français pointés du doigt se sont parfois basés sur des sources québécoises inadéquates» (p. 108).
L’Oreille tendue vit dans les livres : elle en écrit, elle en édite, elle en commente (en classe, ici, ailleurs, à l’écrit et à l’oral). Et elle en lit. Que retenir de ses lectures de 2018 ?
Qu’elle a relu des classiques, George Dandin de Molière, Jacques le fataliste de Diderot et des textes épars d’Arthur Buies, en y retrouvant son habituel bonheur.