Le zeugme du dimanche matin et d’Henning Mankell

Henning Mankell, la Lionne blanche, 2024, couverture

«Et lui, Wallander, reprendrait bientôt la traque. Mais pas encore, pas ce jour-là, alors que sa fille venait de lui revenir de la nuit, du silence et de la peur.»

Henning Mankell, la Lionne blanche. Roman, Paris, Seuil, coll. «Points», P1306, 2024, 487 p., p. 415. Édition originale : 1993. Traduction d’Anna Gibson.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

L’oreille tendue de… Henning Mankell

Henning Mankell, la Lionne blanche, 2024, couverture

«Un vélo était appuyé contre les débris d’un tabouret de traite. Il n’y avait pas de cadenas. Wallander pensa tout de suite que quelqu’un l’avait laissé là à son intention. Il fixa le fusil au porte-bagages et s’éloigna à grands coups de pédale. Dès qu’il le put, il quitta l’asphalte et s’enfonça à tâtons sur les chemins de gravier qui s’entrecroisaient sur la plaine. Pour finir, il parvint à la maison de son père. Tout était éteint à l’exception de la lampe du perron. Il s’immobilisa et tendit l’oreille, puis il cacha le vélo derrière la remise. Avec mille précautions, il traversa la cour sans faire crisser le gravier.»

Henning Mankell, la Lionne blanche. Roman, Paris, Seuil, coll. «Points», P1306, 2024, 487 p., p. 335. Édition originale : 1993. Traduction d’Anna Gibson.

Les zeugmes du dimanche matin et d’Henning Mankell

Henning Mankell, les Bottes suédoises, 2017, couverture

«Maintenant tu vas rester ici pendant que je vais lui rendre les clés, avec nos excuses» (p. 111).

«Et tant d’années plus tard, quand elle a surgi sur la glace, avec son déambulateur et son cancer, j’ai continué» (p. 181).

«Assis dans mon coin, j’observais ce jeune pêcheur au visage brillant de sueur et de certitude» (p. 337).

Henning Mankell, les Bottes suédoises. Roman, Paris, Seuil, coll. «Points», P4600, 2017, 363 p. Édition originale : 2015. Traduction d’Anna Gibson.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

L’oreille tendue de… Henning Mankell

Henning Mankell, Meurtriers sans visage, éd. de 2003, couverture

«Il tend l’oreille dans le noir et soudain il est parfaitement conscient.

Il y a quelque chose qui a changé. Quelque chose n’est plus comme d’habitude.

Il étend prudemment la main jusqu’à toucher le visage de sa femme. Du bout des doigts, il sent la chaleur de son corps. Ce n’est donc pas elle qui est morte. Aucun des deux n’a encore laissé l’autre seul.

Il tend l’oreille dans le noir.»

Henning Mankell, Meurtriers sans visage. Roman, Paris, Christian Bourgois éditeur, coll. «Points», P1122, 2003, 385 p., p. 12. Édition originale : 1991. Traduction de Philippe Bouquet.