L’Oreille tendue a deux fils. Le premier l’avait introduite au yo. Le second vient de s’y mettre à son tour.
Le mot peut être une interjection, soit de salutation — «Yo ! Je m’appelle Stéphanie et je suis une ado pas mal colorée» (le Devoir, 4 août 2000) — soit de mise en garde — Yo ! Fais attention.
Substantif, il peut désigner celui qui l’emploie : «Elle a ressenti le climat particulièrement tendu de l’après-consultation, s’est fait suivre par “des jeunes yo !” munis de barres de fer qui voulaient lui faire un mauvais parti» (le Devoir, 5 août 2000).
Si l’on en croit certaines sources familiales, yo connaît maintenant un usage adjectival : T’es yo ! (Traduction approximative : T’es cool !)
Il y a plus fort encore. Selon le Devoir du 15 octobre, il existerait dorénavant un «style néo-Yo» (p. B10).
À quand le postyo, voire le postnéoyo ?