Autopromotion 829

«Architecture et parties qui en dépendent. Plan, Coupe & Développement d'un moulin à vent», premier volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1762, planche III

La 657e livraison de XVIIIe siècle, la bibliographie de l’Oreille tendue, est servie.

La bibliographie existe depuis le 16 mai 1992. Elle compte 76 800 titres.

À partir de cette page, on peut interroger l’ensemble des livraisons grâce à un rudimentaire moteur de recherche et soumettre soi-même des titres pour qu’ils soient inclus dans la bibliographie.

Illustration : «Architecture et parties qui en dépendent. Plan, Coupe & Développement d’un moulin à vent», premier volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1762, planche III

Curiosités voltairiennes (et papales)

Blason de la famille Borgia

Cela semble se confirmer : il y aurait un nouveau pape.

L’ami Jean-François Nadeau aborde cette nomination dans sa chronique du Devoir le 12 mai. Qui convoque-t-il ?

Il en faut beaucoup pour que l’ordre du monde chavire. Celui de l’Église, en particulier, a su se maintenir à flot. Ce mécréant de Voltaire aimait raconter l’histoire de la puissante dynastie des Borgia. Le philosophe narrait leurs orgies et leurs crimes.

Le site Tout Voltaire regorge d’exemples sur cette famille — et de compliments : assassin, scélérat, corrupteur et corrompu, empoisonneur, barbare, tyran, perfide, cruel, sanguinaire, voleur, méchant, fourbe, incestueux, infâme, débauché, etc. Que du beau monde, cette dynastie, selon l’auteur de l’Anti-Machiavel (1739) ! (Tout le monde n’est pas d’accord avec lui.)

Voltaire est toujours bien vivant.

 

Illustration : blason de la famille Borgia, photo déposée sur Wikimedia Commons

Les zeugmes du dimanche matin et de Benjamin Hoffmann

Benjamin Hoffmann, les Minuscules, 2024, couverture

«“Je vaux mieux que vous tous”, répétaient à longueur de journée sa parure, ses exigences sans cesse renouvelées, jusqu’à la démarche hautaine qu’il adoptait en parcourant l’été venu les jardins du château» (p. 32).

«Dévots pendant le jour, les Vénitiens sont sacrilèges sous le couvert d’un masque ou des ténèbres» (p. 71).

«J’avais fini [c’est Casanova qui parle] par réviser mon premier avis à son égard en jugeant que si un homme avait les ressources intérieures pour se porter à pied au bout de l’Amérique, en gravissant les monts Appalachiens puis les montagnes Rocheuses, en se nourrissant d’herbes et de visions, en remplissant l’espace immense de chimères, pour l’aiguillonner jusqu’aux déserts gelés où le passage du Nord-Ouest attend son découvreur, c’était bien cet inlassable Français [Chateaubriand]» (p. 189).

Benjamin Hoffmann, les Minuscules. Roman, Paris, Gallimard, coll. «NRF», 2024, 285 p.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Autopromotion 828

«Architecture et parties qui en dépendent. Plan, Coupe & Développement d'un moulin à vent», premier volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1762, planche II

La 656e livraison de XVIIIe siècle, la bibliographie de l’Oreille tendue, est servie.

La bibliographie existe depuis le 16 mai 1992. Elle compte 76 700 titres.

À partir de cette page, on peut interroger l’ensemble des livraisons grâce à un rudimentaire moteur de recherche et soumettre soi-même des titres pour qu’ils soient inclus dans la bibliographie.

Illustration : «Architecture et parties qui en dépendent. Plan, Coupe & Développement d’un moulin à vent», premier volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1762, planche II

Curiosités voltairiennes (et apocryphes)

Allusion à Voltaire dans une caricature de Robert Weber parue dans The New Yorker

Caricature de Robert Weber pour le magazine The New Yorker, repérée sur Twitter : «Don’t look at me, pal. The guy who would defend to the death your right to say that isn’t here tonight» (Pas besoin de me regarder, Chose. Le gars qui voulait se battre jusqu’à la mort pour ton droit de dire ça est pas ici ce soir).

Voltaire est toujours bien vivant.

P.-S.— «Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire.» Beaucoup attribuent cette phrase, avec des variantes diverses, à Voltaire, mais ils se trompent. Elle est de l’historienne britannique Evelyn Beatrice Hall dans The Friends of Voltaire, en 1906.