Autopromotion 822

«Architecture et parties qui en dépendent. Coupe des pierres», premier volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1762, planche III

La 652e livraison de XVIIIe siècle, la bibliographie de l’Oreille tendue, est servie.

La bibliographie existe depuis le 16 mai 1992. Elle compte 76 300 titres.

À partir de cette page, on peut interroger l’ensemble des livraisons grâce à un rudimentaire moteur de recherche et soumettre soi-même des titres pour qu’ils soient inclus dans la bibliographie.

Illustration : «Architecture et parties qui en dépendent. Coupe des pierres», premier volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1762, planche III

Curiosités voltairiennes (et tatouées)

Tatouage «écrasez l’infame» sur le bras d’un homme

Ce tatouage, repéré sur Bluesky, est une citation de Voltaire, dans sa propre calligraphie. En effet, celui-ci utilisait souvent, dans ses lettres, la formule «Écrasez l’Infâme» (à partir de 1760), parfois ramenée à «Écrlinf» (à partir de 1763). Cet «infâme» désigne notamment l’intolérance des dogmes religieux.

Voltaire est toujours bien vivant.

Autopromotion 820

«Architecture et parties qui en dépendent. Coupe des pierres», premier volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1762, planche II

La 651e livraison de XVIIIe siècle, la bibliographie de l’Oreille tendue, est servie.

La bibliographie existe depuis le 16 mai 1992. Elle compte 76 200 titres.

À partir de cette page, on peut interroger l’ensemble des livraisons grâce à un rudimentaire moteur de recherche et soumettre soi-même des titres pour qu’ils soient inclus dans la bibliographie.

Illustration : «Architecture et parties qui en dépendent. Coupe des pierres», premier volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1762, planche II

Curiosités voltairiennes (et trudeauesques)

Photo de Justin Trudeau, mars 2025

À la fin de son mandat comme premier ministre du pays, Justin Trudeau a prononcé un discours sur la guerre commerciale lancée par les États-Unis contre le Canada. Extrait :

C’est le moment de redoubler d’efforts, de se tenir debout pour notre pays, de faire tout ce qu’on peut pour choisir le Canada, pour défendre le Canada. On va passer ensemble à travers les moments difficiles. Mais après vous avoir vus aller dans les dernières semaines, j’ai jamais été aussi optimiste quant au futur de notre beau pays, malgré tous les défis qu’on va être en train de vivre ensemble. Le Canada reste le meilleur pays sur Terre. On a tellement de raisons d’être fiers de notre chez nous, de ces quelques arpents de neige. Mais, surtout, je suis fier de notre capacité de nous serrer les coudes quand vient le temps. Les Canadiens ont de différentes origines, de différentes langues, différentes croyances, mais quand vient le temps de défendre notre pays, on le fait d’une seule voix, main dans la main. — À travers vents et marées, les Canadiens peuvent toujours compter les uns sur les autres.

Voltaire est toujours bien vivant.

P.-S.—Au début du vingt-troisième chapitre de Candide (1759), le conte de Voltaire, «Candide et Martin vont sur les côtes d’Angleterre; ce qu’ils y voient», Candide discute avec Martin sur le pont d’un navire hollandais : «Vous connaissez l’Angleterre; y est-on aussi fou qu’en France ? — C’est une autre espèce de folie, dit Martin. Vous savez que ces deux nations sont en guerre pour quelques arpents de neige vers le Canada, et qu’elles dépensent pour cette belle guerre beaucoup plus que tout le Canada ne vaut.»

Curiosités voltairiennes (et trumpiennes)

Catherine Mavrikakis, «Candide au pays des merveilles», la Presse+, 29 mars 2025, titre

(Pendant plusieurs années, l’Oreille tendue a alimenté des blogues sur Tumblr, dont un sur les traces de la présence de Voltaire dans la culture contemporaine. Pour des raisons qu’elle ignore, l’Oreille est désormais persona non grata sur cette plateforme : tous ses blogues ont disparu. À l’avenir, Curiosités voltairiennes, ce sera ici.)

Dans la Presse+ du 29 mars, trois écrivains se penchent sur la situation des États-Unis sous Trump bis. Parmi eux, Catherine Mavrikakis.

Son texte, «Candide au pays des merveilles», est le discours fictif, dans un avenir pas trop éloigné, d’une femme politique, Candide Barney. Ses derniers mots sont les suivants : «Comme le répétait un autre écrivain français d’il y a très longtemps, Voltaire : “Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.” Cela n’a jamais été aussi vrai…»

Voltaire est toujours bien vivant.

P.-S.—Au cinquième chapitre de Candide (1759), le conte de Voltaire, on lit : «Je demande très humblement pardon à Votre Excellence, répondit Pangloss encore plus poliment, car la chute de l’homme et la malédiction entraient nécessairement dans le meilleur des mondes possibles.»