La situation pourrait-elle devenir problématique ?

Daniel Grenier, Malgré tout on rit à Saint-Henri, 2012, couverture

Degré zéro de l’expression, sans adresse.

«C’est quoi le problème ?» (Hockey de rue, p. 108)

On monte d’un cran quand l’interlocuteur est visé.

«C’est quoi ton problème ? demanda Anou en enfilant son chandail» (Meurtres sur la côte, p. 149).

L’ajout d’un juron rend la menace plus nette.

«C’est quoi ton estie de problème ?» (Malgré tout on rit à Saint-Henri, p. 237)

Dans ces exemples, le / ton problème ? est une interrogation purement rhétorique : il ne s’agit ni de s’enquérir ni de compatir, mais de faire taire — avec des degrés d’intensité divers.

 

Références

Grenier, Daniel, Malgré tout on rit à Saint-Henri. Nouvelles, Montréal, Le Quartanier, coll. «Polygraphe», 07, 2012, 253 p.

MacGregor, Roy, Meurtres sur la côte, Montréal, Boréal, coll. «Carcajous», 12, 2008, 162 p. Traduction de Marie-Josée Brière. Édition originale : 2000.

Skuy, David, Hockey de rue, Montréal, Hurtubise, 2012, 232 p. Traduction de Laurent Chabin. Édition originale : 2011.

Toponymie sportive

Première page de la Presse d’hier : «Exclusif. Remplacement de Champlain. Un pont Maurice-Richard ?». Au-dessus de ces mots, un montage : une photo du joueur, souriant, avec son maillot de capitaine des Canadiens de Montréal — c’est du hockey —, devant une partie de la structure du pont Champlain.

Sous le titre «Un pont Maurice-Richard ? Le futur pont Champlain pourrait porter le nom du Rocket», à côté d’une autre photo du joueur, mais en pleine action, une explication (p. A4). Le pont qui lie actuellement Montréal et la Rive-Sud, le pont Champlain, doit être remplacé par un nouveau. Et il pourrait changer de nom.

Le ministre des Transports, Denis Lebel, a indiqué que le nom de l’ancien joueur de hockey du Canadien de Montréal se démarque nettement de toutes les autres suggestions soumises par les Québécois intéressés par le nom de l’ouvrage qui doit remplacer le pont Champlain d’ici 10 ans au plus tard.

Le ministre a indiqué que le gouvernement choisira le nom après avoir consulté les citoyens, au moment opportun.

L’Oreille tendue ayant beaucoup écrit sur Maurice «Rocket» Richard, cette possibilité toponymique l’intéresse. Ci-dessous, quelques réflexions préliminaires.

Une constatation, d’abord : le pont va donc changer de nom ? Cela avait échappé à l’Oreille. On devrait pourtant savoir, au Québec, qu’il peut parfois être délicat de faire disparaître un nom venu du passé. On en a fait l’expérience dans la ville de Québec, en 2009, puis en 2012, quand on a voulu rebaptiser l’autoroute Henri-IV en route de la Bravoure. Des professeurs du Département d’histoire de l’Université Laval, Michel De Waele et Martin Pâquet, se sont prononcés contre cette proposition dans les pages du Devoir le 20 janvier 2012, en rappelant l’importance du roi Henri IV dans la colonisation de la Nouvelle-France. Il n’est pas toujours indiqué de faire table rase du passé. (En mai 2012, la Commission de toponymie a tranché : «C’est le prolongement de l’autoroute Henri-IV, qui va de l’avenue Industrielle jusqu’à Shannon, qui portera désormais ce nom» de route de la Bravoure. Cela s’appelle couper la poire en deux.)

Un rappel, ensuite : ce n’est pas le premier projet d’envergure qui concerne la patrimonialisation du Rocket. Au moment de sa mort, certains auraient voulu baptiser l’aéroport international de Dorval de son nom; on a choisi plutôt celui d’un ancien premier ministre du Canada, Pierre Elliott Trudeau. Pour d’autres, le Centre Molson, le mont Royal, les rues Sainte-Catherine, Atwater ou Sherbrooke, ou le pont Viau auraient fait l’affaire. Après les autoroutes politiques (Jean-Lesage) et musicales (Félix-Leclerc), on a pensé faire de l’autoroute 50, celle qui mène les Montréalais à Gatineau, puis à Ottawa, l’autoroute Maurice-Richard. Quelqu’un a suggéré de remplacer la fête de Dollard, instituée en l’honneur de Dollard des Ormeaux, ce pseudo-héros du XVIIe siècle, par la fête de Maurice Richard.

Une mise au point : si ces projets n’ont pas abouti, la mémoire de Maurice Richard est néanmoins diversement honorée au Québec. Il a droit à son aréna, dans l’Est de Montréal, qui a pendant quelques années hébergé un musée en son honneur. À son lac, dans la région de Lanaudière, au nord-ouest de Saint-Michel-des-Saints. À sa baie, la baie du Rocket, à l’extrémité du lac Brochu, dans le réservoir Gouin, près de La Tuque. À sa rue et à sa place, à Vaudreuil-Dorion. À son parc, voisin de l’endroit où il habitait, rue Péloquin, à Montréal. À son restaurant, le 9-4-10, au Centre Bell. À son étoile de bronze sur la promenade des Célébrités, rue Sainte-Catherine, à côté de celle de la chanteuse Céline Dion. À ses trophées : la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal honore périodiquement un sportif en lui remettant le prix Maurice-Richard; Sports-Québec souligne les exploits par ses «Maurice» — il n’est pas nécessaire de dire le nom de famille de ce Maurice-là. À ses statues (quatre, uniquement à Montréal) : devant l’aréna auquel il a donné son nom; au complexe commercial Les Ailes; dans l’Atrium des champions, au Centre de divertissement du Forum Pepsi, l’ex-Forum de Montréal, là où s’est déroulée la carrière du joueur; à côté du Centre Bell. (Lecteur, crois-le ou non : cette énumération est volontairement incomplète.)

Autrement dit : le nom de Maurice Richard n’est-il pas suffisamment déjà présent dans l’espace public québécois ?

Une question, pour terminer : que représente le nom de Maurice Richard ?

On a pu discuter de la pertinence de remplacer, à Montréal, le nom de Dorchester par celui de René Lévesque et de rebaptiser l’aéroport de Dorval en l’honneur de Pierre Elliott Trudeau. Il reste que personne ne peut mettre en doute l’importance de ces deux premiers ministres, le premier à Québec, le second à Ottawa, dans l’histoire de la province et du pays. Maurice Richard était certes un grand joueur, mais cela suffit-il à marquer durablement une société ? Voudrait-on inscrire une fois de plus dans l’espace public, et majestueusement, le souvenir d’un homme dont on ne connaît aucune position sociale significative ? Quel est le sens de l’idolâtrie envers celui qui fut presque muet sur les interrogations essentielles de son temps en matière de politique, de société et de culture ?

Il faudrait encore se poser la question de la violence de Richard du temps où il était joueur, violence attestée par les déclarations de Richard lui-même et par les chiffres (minutes de punition, montant des amendes). De deux choses l’une. Soit Maurice Richard était un joueur violent, et l’on peut se demander s’il faut légitimer, même rétrospectivement, cette violence. Soit Maurice Richard répondait par la violence à la violence exercée à son endroit, et l’on peut se demander pourquoi il faudrait signaler les faits d’armes d’une victime. Le discours commun fait souvent l’économie d’une réflexion sur ce problème; le discours étatique devrait y aller voir d’un peu plus près.

On peut très bien reconnaître l’importance de Maurice Richard au Québec et dans le reste du Canada, et hésiter à pousser la commémoration au point de vouloir mettre son nom à la place de celui de Samuel de Champlain.

P.-S. — Dans la version Web de la Presse, ce sujet est devenu la «Question du jour». C’est dire son importance.

Question du jour, la Presse, Montréal, 2012

L’Oreille tendue chez les Helvètes

L’Oreille tendue rentre d’un colloque, à Genève, sur Jean-Jacques Rousseau. Ci-dessous, notes dépareillées.

L’ami François Bon est frappé de l’utilisation endémique, en France, de voilà. La Suisse n’est pas moins touchée. (La remarque vaut autant pour pas de souci, opportunité, quelque part et morale citoyenne.)

Le français parlé sur les rives du lac Léman a ses particularités. Les mouettes y sont aquatiques, mais motorisées. Les cornets y sont en plastique. Bien sûr y tient lieu de oui.

Ça a beau être universitaire, mais ça ne sait pas la différence entre mettre à jour (actualiser) et mettre au jour (révéler). Et ça s’attarde à qui mieux mieux, même un instant.

Du groupie en sciences humaines : appeler Jean-Jacques Rousseau «Jean-Jacques». Personne ne dit pourtant «Denis» pour Diderot. Heureusement.

Au restaurant, on ne doit pas confondre le service (ce qui est remis au serveur pour son travail) et le pourboire (ce qui est remis au serveur pour son travail).

Quand, en colloque, l’Oreille entend parler d’«une personnalité remarquable mais trop peu étudiée», elle se dit toujours que ce silence de la critique est probablement justifié.

Mme X est «la future grande tante d’Alfred de Musset» ? Grand bien lui fasse.

Lui : «C’est une jeune femme, 20 ans peut-être.» Un autre : «Une retraitée d’environ 58 ans.» Ils parlent de la même personne. Il y en a un des deux que sa perspicacité honore.

Sur sa tombe, l’Oreille demande que soit gravé ceci : «Dans les colloques, il respectait scrupuleusement son temps de parole. R.I.P.»

Rassurez-la : dites à l’Oreille que ses présentations PowerPoint ne sont pas aussi nulles, car bavardes, que celles-là. Elle vous en implore.

Oxymores à éviter : «la convergence d’horizons antagonistes»; «une neutralité bienveillante».

Entre deux communications, il y a toujours la télé, et les joies de l’Euro(pe) : dans sa chambre d’hôtel, l’Oreille avait le même match de foot sur au moins huit chaînes. C’est pendant Suède-Angleterre qu’elle a découvert l’autogoal, soit le fait de marquer contre son propre camp (scorer dans son but). La télé n’est pas complètement inutile. (Le but suivant, comme il se doit, était «incroyable».)

«Vous tenez un blogue ? Vraiment ?» «Vous utilisez Twitter ? Pourquoi ?» L’avenir du numérique ne passe pas par le Siècle des lumières.

Les interlocuteurs de l’Oreille avaient presque tous suivi le «printemps érable» dans les médias européens, sans y comprendre grand-chose. Manifestement, ces derniers n’ont guère fait leur travail.

Les voyages, particulièrement en avion, ne font pas ressortir ce que l’humanité a de meilleur. (L’Oreille ne s’exclut pas de l’humanité.)

Du temps où il y descendait (Hergé, l’Affaire Tournesol, p. 17-19), Tryphon Tournesol devait-il parler anglais pour se faire comprendre des employés de l’Hôtel Cornavin, dont certains baragouinent à peine le français ?

Quoi qu’on puisse en penser, l’Oreille est casanière. Elle n’aime pas trop être dépaysée. La preuve.

P.-S. — Dans le même ordre d’idées, l’Oreille a déjà publié quelques «Scènes de la vie de colloque» (en PDF ici).

 

Référence

Melançon, Benoît, «Scènes de la vie de colloque (extraits)», le Pied (journal de l’Association des étudiants du Département des littérature de langue française de l’Université de Montréal), 4, 29 février 2008, p. 12-13. Repris dans la Vie et l’œuvre du professeur P. Sotie, Montréal, À l’enseigne de l’Oreille tendue, 2022, p. 43-48. https://doi.org/1866/13167

Des lecteurs bienveillants

L’Oreille tendue aime le sport, et lire sur icelui. Il lui arrive cependant de trouver que les pages sportives de ses quotidiens ont un rapport étrange avec la langue.

À l’occasion, elle relève sur Twitter quelques perles. Il arrive que ses lecteurs soient moins sévères qu’elle et qu’ils laissent la chance au coureur.

Exemples récents.

I.

Tweet : «Le cahier des sports de la Presse d’aujourd’hui [30 mai 2012] parle d’un “faux pseudonyme” (p. 7). Il y en a des vrais ?».

Commentaire de @PimpetteDunoyer : «dans la mesure où on peut enregistrer sur son passeport un nom d’artiste (attesté par un témoin), serait-ce une distinction ?».

La bienveillance des lecteurs de l’Oreille les honore.

II.

Tweet : «Selon la Presse, l’équipe de foot mexicaine est la “sélection aztèque” (cahier Sports, 4/6/12, p. 10). La moyenne d’âge doit être élevée.»

Commentaire de @Guibel54 : «On surnomme également la sélection égyptienne “les Pharaons”…»

Bis.

III.

Tweet : «Le Cirque du soleil encourage l’âge d’or : il “a dévoilé, hier, le nom des huit étudiants athlètes émérites […]” (la Presse, 7/6/12, Sport).»

Émérite selon le Petit Robert (édition numérique de 2010) ? 1. «Retraité, honoraire.» 2. «Qui a une longue pratique de la chose, a vieilli dans son emploi»; «Qui, par une longue pratique, a acquis une compétence, une habileté remarquable.» On devrait espérer qu’il y ait peu d’«étudiants émérites».

La Presse attend toujours son défenseur.

IV.

Tweet : «“En se départissant d’Andy Murray […]” (la Presse, 7 juin 2012, cahier Sport, p. 10) : une faute de conjugaison, une faute de sens, six mots.»

Bis.

Journal de Paris (et de Twitter)

Quelques jours en France ? L’Oreille tendue ne se détend pas, et elle échange avec ses correspondants sur Twitter.

4 mai 2012

Arrivée à Paris ce matin. Première constatation linguistique : «Merci», c’est fini; «Merci beaucoup» a pris sa place.

Commentaire (expérimental) de @variations_zoo : «j’ai fait l’expérience ce matin, ça marche :-)».

C’est le Monde qui le dit : out les lepénistes et les frontistes. Les électeurs du Front national sont désormais des marinistes, du prénom de la fille et héritière politique de Jean-Marie Le Pen (5 mai 2012, p. 15). Marine a évincé son papa ?

Commentaire (lexicoculinaire) de @iericksen : «On parlera bientôt de marinés et de marinades.»

5 mai 2012

La loi française veut interdire «Mademoiselle» sur les formulaires officiels. La loi ne s’applique pas (encore) dans les cafés.

Commentaire (préventif) de @cvoyerleger : «On l’utilise encore au Québec même après X années d’absence des formulaires. Ce sera long. Et certaines femmes y tiennent.»

6 mai

Larguez les amarres est une librairie, rue de la Gaîté, spécialisée en marine, voyages et aviation. Elle a dû fermer quelques jours. La raison ? Un «dégât des eaux». Injustice immanente ?

À la télé, en cette soirée électorale : «Je suis absolument dans la voiture d’Henri Guaino.»

Commentaire (interrogatif) de @MelAbdelmoumen : «L’Oreille a-t-elle remarqué, chez les journalistes tv français, cette confusion étonnante de l’“eh bien” et de la virgule ?», suivi d’un exemple : «F. H. est rentré, eh bien, chez lui. Il a voulu, eh bien, dit-il, saluer la foule. N. Sarkozy, eh bien, quant à lui, etc.»

Métro, Étoile-Nation, 23 h 45 : «Bon quinquennat, M’sieurs-dames», dit le chanteur à la guitare.

7 mai

Chronique mode : la Parisienne confond rarement leggings / collants et pantalon. Ce sont les filles de Go Fug Yourself qui seraient fières d’elles.

Ce soir, à la Comédie-Française, Une puce, épargnez-la, de Naomi Wallace, traduction de Dominique Hollier. On y apprend qu’en langage de matelot une femme à la poitrine plantureuse aurait «de la voile».

8 mai

Consultation linguistique auprès d’une Parisienne de 16 ans. Expressions à la mode à Lutèce ?

1. Vous croisez quelqu’un que vous connaissez; vous saluez; on ne vous répond pas. Vous levez la main en classe; on ne vous voit pas. Dans un cas comme dans l’autre, vous venez de «prendre un vent».

Commentaire de @beloamig_ : «Je suis ce producteur de vents, archimyope.»

N.B. On entend aussi se prendre un bache.

2. @mdumais sera heureux d’apprendre que le mot «genre» est (aussi) populaire à Paris.

Confirmation, sur Twitter, par @MrJeg57 : «Expressions passablement énervantes, à bannir au plus vite : “Dire de la merde”, “genre”, “style”, “t’es sérieux, là ?”, «Et pis tout”, “trop”.»

3. Le bolos — prononcé avec des o graves — est, entre autres choses, un bouffon, mais pas congénital. Qui est bolos ne l’est généralement que temporairement. Du moins, c’est ce qu’on lui souhaite.

4. Le casso (ou cassos) est un bolos en bien pire : son état est permanent. L’origine de ce substantif, très péjoratif, est peut-être à chercher du côté du cas social. Il paraît être proche de l’ortho québécois.

5. Qui se tape une barre rit beaucoup.

6. Ce gâteau est une tuerie ? Il en a été question ici.

7. Vous vouliez voir un film, mais, quand vous vous présentez au cinéma, il vient de quitter l’affiche ? Vous étiez absente de l’école le jour où il y avait des frites à la cantine ? Vous avez, bien sûr, le seum.

8. L’historique ta gueule pourrait être avantageusement remplacé par stéve.

9 mai

Métro Mairie d’Ivry-La Courneuve, 10 : des lycéens révisent à haute voix leurs notes de cours sur l’identité sexuelle. Une pensée pour Judith Butler ?

10 mai

L’Oreille se rend à la salle Charles-Trenet de la maison de Radio-France pour assister à un enregistrement du Masque et la plume. Jérôme Garcin, l’animateur de cette émission de radio, joue de la distinction deuxième / second. L’Oreille devrait-elle se réjouir ?

«Vous avez voté ?» demande l’un. «Je l’ai fait par acte citoyen», répond l’autre. La manie du citoyen adjectivé est universelle.

11 mai

Le signe de l’américanisation de la France ? Pas la langue. La dimension des portions au restaurant.

Commentaire (inquiet) de @charlesdionne : «Dès que le doggie bag aura été popularisé, on pourra craindre le pire pour la France !».

Une voisine de l’Oreille : «Nous allons prendre seulement une entrée, un plat et un dessert, avec un pichet de rouge.» L’adverbe ravit.

Histoire d’être dépaysée, l’Oreille tendue regarde, à télé française, un match de hockey (Canada-Finlande). Les commentateurs de Sport+ s’en donnent à cœur joie : «Mikko Koivu est monstrueux depuis le début du match»; «Dion Phaneuf se fait manger par le capitaine finlandais»; «L’équipe canadienne se fait bouger par les Finlandais»; «Les Canadiens sont dominés dans tous les compartiments du jeu.» Ça change de Benoît Brunet. (Cela dit, «incroyable» sévit ici aussi.)

Commentaire (jaloux) de @niedesrochers : «OUATE?!? Pourquoi on diffuse pas ça ici??? #SoiréeTéléÀOuagadougou #TropInjuste».

«Du pipi de chat», disait-il à son téléphone. «Du pipi de chat», insistait-il. L’Oreille tendue décida de ne pas le contredire, et de rentrer chez elle.