Autopromotion 026

Les 9 et 10 mars, le Centre de recherche interuniversitaire en sociocritique des textes (CRIST) organise à Ottawa le colloque «Quand les revenants hantent le texte…».

L’Oreille tendue y sera, pour causer hockey et culture, et tester une nouvelle allitération : «Flambeau, fantômes du Forum, famille : les filiations des Flying Frenchmen».

Elle abordera des sujets dont il a été question ici même le 24 janvier 2011 («Hockey spectral»), le 2 février 2011 («Héritage hockeyistique») et le 21 mars 2011 («Héritage hockeyistique, bis»).

 

[Complément du 27 octobre 2021]

L’Oreille tendue, depuis, a publié un texte sur ce sujet :

Melançon, Benoît, «Le Forum de Montréal», dans Anne Caumartin, Julien Goyette, Karine Hébert et Martine-Emmanuelle Lapointe (édit.), Je me souviens, j’imagine. Essais historiques et littéraires sur la culture québécoise, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, coll. «Champ libre», 2021, p. 97-105. https://doi.org/1866/28556

Périple à ski, prise cinq

Vous avez faim ? Vous n’arrivez pas à dormir ? Vous souhaitez déménager ? Vous rêvez d’une croisière en anglais ? Vous trouverez — foi d’Oreille tendue itinérante — tout ce qu’il vous faut le long de l’autoroute 15.

Vous pouvez même faire un arrêt chez le dentiste, par exemple à Saint-Jérôme : c’est là qu’officie l’équipe du centre de santé dentaire Al Denté.

Après le spa dentaire, la dentisterie italoculinaire. Ça ne s’invente pas.

Du sport et de la culture politique

«Maîtres chez nous», slogan électoral, 1962

Pendant les élections de 1962, Jean Lesage, le chef du Parti libéral du Québec et le premier ministre de la province, prononce un discours célèbre, dans lequel il utilise l’expression «Maîtres chez nous». Cette expression en est venue à incarner ce qu’on appelle aujourd’hui la Révolution tranquille.

Première page du cahier Sports de la Presse du 22 février, à la suite d’une (autre) défaite des Canadiens de Montréal — c’est du hockey : «Maîtrisés chez nous.»

À la Presse, on connaît ses classiques politiques.

Patiner avec Henri Beyle

Dans la Presse du 16 février, un cahier publicitaire du Réseau sélection : «[auQUOTIDIEN]. Cinquième édition.»

Deux fois (p. 1 et p. 8), il est indiqué que Les tours Angrignon, une maison pour retraités, sont, comme toutes celles du Réseau sélection, la «Résidence officielle des Anciens Canadiens de Montréal» — c’est du hockey.

En page 8, une photo de l’ancien joueur Henri Richard, le frère du Rocket, est accompagnée de la légende suivante : «Encore cette année, les résidents et leur famille ont eu la chance de patiner et de visiter la chambre des joueurs des Canadiens au Centre Bell.» Le slogan du personnel ? «“La vocation c’est d’avoir pour métier sa passion.” — Stendhal» (p. 3).

Ensemble, l’auteur de la Chartreuse de Parme et le «Pocket Rocket» ? On ne s’y attendait pas.

La totale

L’Oreille tendue écrivait, le 27 janvier 2011, que l’adjectif ultime semblait être en lice pour remplacer extrême (c’est ici).

À la Presse, on l’a bien vu. Le quotidien titrait, le 13 février 2012 : «Véhicules ultimes pour skieurs extrêmes» (cahier Affaires, p. 14).

Tout est dans tout, et réciproquement.