«À première vue, l’offre touristique du village se limitait à une buvette, sans nom et sans clients. Typique, elle aussi. Des chaises appuyées contre le mur à l’extérieur, une porte ouverte en permanence, un bruit de ventilateur à l’intérieur avec quelques tables carrées, des tabourets en bois, un comptoir en mélamine et un moustachu à notre service» (p. 81).
«Décor rempli de tags, de béton et de testostérone» (p. 151).
«J’ai dû faire des centaines de tours de galerie pour tester les limites de ma Moszkvics et la patience des voisins» (p. 177).
«Dehors, les Croix fléchées, les milices d’extrême droite, sèment la mort, ivres de haine et d’eau-de-vie» (p. 196).
«L’élu de ma tante s’est révélé être un homme bien et d’une grande gentillesse. Il avait un emploi stable comme technicien de laboratoire dans une entreprise connue, une maison en banlieue de New York, une calvitie naissante» (p. 280).
Akos Verboczy, la Maison de mon père. Roman, Montréal, Boréal, 2023, 327 p.
P.-S.—Oui, c’est bien le même Akos Verboczy.
(Une définition du zeugme ? Par là.)