«Père, j’ai tout tenté. J’ai essayé de ne plus lire, de ne plus écrire, de ne plus me souvenir, je me suis livré corps et âme aux échardes et à la poussière, à l’alcool et à la peur afin de ne plus ressentir ton empreinte.»
Sébastien La Rocque, «La mort d’Éric», Lettres québécoises, 188, printemps 2023, p. 44-45, p. 44.
P.-S.—Il a déjà été question de Sébastien La Rocque ici.
Au début de Signé Picpus (1944), de Georges Simenon, le commissaire Maigret et son équipe sont rassemblés dans l’attente d’un crime : on le lui a annoncé. Cela commence par une série de fausses alertes. Parmi celles-ci : «Un Bercy ! Ce qui, en terme de métier, signifie un ivrogne» (éd. de 1992, p. 379). Plus tard, quand un deuxième cas se manifeste, on apprend que le Bercy sévit à l’envi le samedi (p. 381).
Pourquoi avoir choisi ce toponyme ? «Les entrepôts de Bercy étaient un ensemble réservé aux négociants en vin situé dans le quartier de Bercy en périphérie du 12e arrondissement. Situé le long de la Seine, cette zone recevait, stockait et redistribuait vins et spiritueux» (Wikipédia, 25 mars 2023).
Simenon, Georges, Signé Picpus, dans Tout Simenon 24, Paris et Montréal, Presses de la Cité et Libre expression, coll. «Omnibus», 1992, p. 377-464. Édition originale : 1944.
Un ami de l’Oreille tendue était à la maison ce matin. Interrogé sur un vin australien — dont elle taira le nom par grandeur d’âme —, il répondit sans hésiter : «Pas ce vin-là. C’est comme de la confiture sur un deux par quatre.» Bref, trop de fruit, trop de bois. Message bien reçu. Merci.