Autopromotion 873

«Machines de théâtre», dixième volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1772, première section, planche X

La 682e livraison de XVIIIe siècle, la bibliographie de l’Oreille tendue, est servie.

La bibliographie existe depuis le 16 mai 1992. Elle compte 79 300 titres.

À partir de cette page, on peut interroger l’ensemble des livraisons grâce à un rudimentaire moteur de recherche et soumettre soi-même des titres pour qu’ils soient inclus dans la bibliographie.

 

Illustration : «Machines de théâtre», dixième volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1772, première section, planche X

Curiosité voltairienne (et automobile)

François Barcelo, J’haïs le hockey, 2011, couverture

«Tout est bien qui finit bien. Je remonte à vélo. Mais je n’ai pas le temps de donner un coup de pédale, que la Honda de Colombe arrive en trombe dans le stationnement du poste de police et s’arrête devant moi. Je laisse encore tomber mon vélo et je m’approche. Elle baisse la vitre de son côté. Je m’apprête à annoncer joyeusement que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais elle ne me laisse pas ouvrir la bouche.»

François Barcelo, J’haïs le hockey, Montréal, Coups de tête, coll. «Roman noir», 45, 2011, 111 p., p. 91.

 

Au cinquième chapitre de Candide (1759), le conte de Voltaire, on lit : «Je demande très humblement pardon à Votre Excellence, répondit Pangloss encore plus poliment, car la chute de l’homme et la malédiction entraient nécessairement dans le meilleur des mondes possibles.»

 

Voltaire est toujours bien vivant.

Curiosité voltairienne (et jazzée)

Mauricio Segura, Oscar, 2016, couverture

«Les habitants du quartier étaient condamnés à se livrer au jeu des suppositions, puisqu’à cause de ses incessants voyages presque plus personne ne le fréquentait. Assurément, la blessure était toujours béante, voire infectée, mais apparemment il faisait de grands efforts pour feindre que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes : il louait volontiers en entrevue la qualité de la musique d’Art T. pour aussitôt faire dévier la conversation sur son univers musical à lui, ses propres ambitions.»

Mauricio Segura, Oscar. Roman, Montréal, Boréal, 2016, 231 p., p. 125.

 

Au cinquième chapitre de Candide (1759), le conte de Voltaire, on lit : «Je demande très humblement pardon à Votre Excellence, répondit Pangloss encore plus poliment, car la chute de l’homme et la malédiction entraient nécessairement dans le meilleur des mondes possibles.»

 

Voltaire est toujours bien vivant.

Autopromotion 871

«Machines de théâtre», dixième volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1772, première section, planche IX

La 681e livraison de XVIIIe siècle, la bibliographie de l’Oreille tendue, est servie.

La bibliographie existe depuis le 16 mai 1992. Elle compte 79 200 titres.

À partir de cette page, on peut interroger l’ensemble des livraisons grâce à un rudimentaire moteur de recherche et soumettre soi-même des titres pour qu’ils soient inclus dans la bibliographie.

 

Illustration : «Machines de théâtre», dixième volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1772, première section, planche IX

Curiosité voltairienne (et périphrastique)

Cannette de bière Voltaire

«What has happened to my beloved France, the country where I spent my childhood summers, studied and worked in my 20s ? Once the embodiment of European confidence and cultural supremacy, the land of Voltaire, Bastiat and de Tocqueville is now trapped in an accelerating spiral of decline.»

(«Qu’est-il arrivé à ma chère France, le pays où j’ai passé les étés de mon enfance, étudié et travaillé pendant ma vingtaine ? Autrefois symbole de la confiance et de la suprématie culturelle européennes, le pays de Voltaire, Bastiat et Tocqueville est aujourd’hui pris dans une spirale de déclin accélérée.»)

Annabel Denham, «Letters. The France I love is dying. Britain could be next», The Daily Telegraph, 27 août 2025.

 

La périphrase «le pays de Voltaire» est banale. On peut sans trop de mal imaginer «le pays de Tocqueville». «Le pays de Bastiat», voilà, en revanche, qui a de quoi étonner.

 

Voltaire est toujours bien vivant.

 

P.-S.—D’autres périphrases voltairiennes ? À votre service.