«il n’a pas peur
des cambrioleurs ni des lendemains»
François Hébert, «Vie du poète», dans les Pommes les plus hautes, Montréal, l’Hexagone, coll. «Poésie», 1997, 74 p., p. 38.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
«il n’a pas peur
des cambrioleurs ni des lendemains»
François Hébert, «Vie du poète», dans les Pommes les plus hautes, Montréal, l’Hexagone, coll. «Poésie», 1997, 74 p., p. 38.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
«En une seule saison, il venait d’ouvrir une voie dans la face nord de l’Eiger, de décrocher un record de vitesse sur le granit du Yosemite, une victoire sur le Fitz Roy, en Patagonie, et la main de Marcella Della Monti, mannequin toscan de vingt-deux ans, au corps truffé de surplomb» (p. 112).
«En attendant une éclaircie, il lisait Milarepa dans de lourds hôtels suisses à boiseries où des mères de famille germaniques et sportives noyaient leur ennui dans le brandy en confiant leur progéniture à des nannies anglaises et leur cul au premier champion de ski croisé entre la terrasse et le lobby» (p. 112).
«Napoléon : les boulets lui caressaient le bicorne et lui ne cillait pas, la main au poitrail, caressant doucement ses rêves — ou son téton ?» (p. 168).
Sylvain Tesson, S’abandonner à vivre. Nouvelles, Paris, Gallimard, 2014, 220 p.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
«Aujourd’hui, on grimpe le cap de Baie Éternité avec des packs sacs, des pics, des cordes, nos casques, des sandwichs pis l’intention de se fiancer.»
Anne-Marie Olivier, Faire l’amour, Montréal, Atelier 10, coll. «Pièces», 01, 2014, 110 p., p. 90.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
«Il a le regard fixe, un visage qu’on oublie vite, un pantalon gris à pli et un t-shirt du Canadien.»
Benoît Jutras, Nous serons sans voix. Poésie, Montréal, Les Herbes rouges, 2002, 74 p., p. 40.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
«Il sait que le maillot jaune racontera ce que son directeur sportif lui a dit de raconter, ce que son employeur veut qu’il dise, ce que le peloton dit, ce que dit l’Équipe : le vélo fait mal aux cuisses, aux mollets, au moral, aux reins, à l’honneur; il faut pédaler malgré la pluie et la diarrhée, et tout cela est une torture à 12 000 francs par mois avec, en prime, le titre ronflant de “forçat de la route”…»
Paul Fournel, les Athlètes dans leur tête, Paris, Seuil, coll. «Points», 1994, 118 p., p. 88.
(Une définition du zeugme ? Par là.)